[suivi lecture] Michel Le Bec.

Alors pardon, j'y comprends pas grand chose à ce forum, donc je ne sais pas si c'est bien ici qu'il faut faire des remarques sur le livre qu'on lit ?
Je voudrais juste vous raconter cette anecdote lue dans le livre de Mauriac et à laquelle j'adhère parfaitement :

François Mauriac « Le nœud de vipères », Livre de poche, page 46 :

« … au bas des mon-
tagnes, la nuit s'accumulait, mais, sur les som-
mets, subsistaient des camps de lumière... J'eus
soudain la sensation aiguë, la certitude presque
physique qu'il existait un autre monde, une
réalité dont nous ne connaissions que l'ombre... »

C’est amusant, il m’est arrivé la même chose plusieurs fois !
Sauf que moi je crois en rien.
Non, je pense que c’est notre cerveau qui interprète ce qu’on voit, il nous force à imaginer autre chose…En tout cas je suis d’accord sur le fait que c’est fort, donc là il y a un mystère…
Moi c’est légèrement différent de Mauriac : je me promène la nuit carrément, et le phénomène ne vient pas de la partie encore un peu éclairée de l’horizon.
J’habite la montagne, enfin pour simplifier disons la plaine, et autour de moi il y a plusieurs montagnes. Et la « lumière » est encore plus forte quand il s’agit de la Lune tout simplement, mais la lune cachée par la montagne et donc un halo de lumière qui vient de derrière la montagne. Et donc le phénomène arrive à ce moment-là, j’ai la sensation qu’il y a une autre vie derrière les monts, que c’est éclairé là-bas, que ça danse, que ça vit, ça rigole, alors que moi je suis dans la nuit… Voila ma petite expérience Mauriaquienne :)

J’avais acheté ce livre car j’avais lu que le personnage principal est athée (comme moi) :)

Ouf !
Je ne suis pas le seul à n’avoir pas aimé la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Enfin, j’extrapole, mais François Cavanna, lui aussi, n’aimait pas (il y a 40 ans) les bateaux-mouches, donc il aurait aussi trouvé ridicule l’idée d’un défilé sur la Seine…
« Les bateaux-mouches se courent au cul, à se toucher. Ils sont énormes, et laids à dégueuler. Quel est le salaud qui a osé, pour faire voir Paris, lancer sur la Seine d’aussi épouvantables « saletés   Modernes » dans le sens le plus hideux, le plus péquenot du terme, dégoulinants de clinquant de Foire du Trône, ils traînent sur l’eau sale qu’ils battent en neige, en neige merdeuse, leurs cargaisons de bons cons que ça ne gêne pas du tout d’être les fausses notes de cette harmonie qu’on les invite à admirer à coups de gueuloir sonorisé. »
Les yeux plus grands que le ventre – François Cavanna – 1983

Bonjour,
Le politiquement incorrect, c'est un peu mon dada :
Tu as l'œuvre immense de San-Antonio.
Stanislas Petrosky avec sa saga Requiem est très très bon aussi dans le genre.
Y'a un peu de ce que tu cherches aussi dans les romans de Nadine Monfils (bon Nadine est belge mais je ne suis pas sûr que ce soit gênant)

Humour omniprésent dans tous les cas.

La critique de la société de consommation ou de la (des) religions est présente dans tellement d'œuvres (y compris des classiques d'ailleurs) que c'est bien difficile de ressortir un titre en particulier.

Enfin bref vu ce que tu recherches je pense que l'on est fait pour s'entendre.
De bonnes lectures à toi