Bonjour à toustes ! J'espère que vous allez bien ! De mon côté je termine mon stage en Italie vendredi, j'ai très hâte de rentrer chez moi, surtout qu'ici c'est la canicule et que ça commence franchement à devenir insupportable... (30° même la nuit !!!!!) Bologne n'a ni arbre ni cours d'eau, aucun point frais (dans la ville en tous cas).
Mes lectures ces dernières semaines
J'ai terminé
Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa dont je vous parlais la dernière fois. Très honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Alors oui, l'histoire est jolie, avec une bonne morale derrière. Les personnages sont attachants. L'histoire est intéressante et originale. Mais en supprimant tous les passages inutiles qui n'apportent rien au développement de l'histoire, on réduit la longueur de moitié. Un roman de 850 pages est trop long pour ce qu'il y a à dire...
Ensuite, j'ai lu
Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître, la suite de son best-seller (prix Goncourt 2013)
Au revoir là-haut. Très honnêtement, ce livre ne se lit pas comme une suite mais comme un spin-off du premier tome, puisqu'ici la protagoniste principale est Madeleine Péricourt, très annexe dans
Au revoir là-haut. Il peut même se lire en one-shot (je ne me rappelais pas du tout du premier tome personnellement et ça n'a pas gêné ma lecture). En revanche c'est le même type de roman historique, la même construction dans la tension et le même détricotage progressif qui amène adroitement au dénouement. On traite encore de sujets peu abordés (déjà la période = les années 30, entre-deux-guerres et montée du fascisme ; et les thèmes = l'industrie, la technocratie, fraude fiscale et escroquerie, les femmes). Je trouve presque que c'est un portrait de classe. Franchement je l'ai préféré à
Au revoir là-haut, c'est moins long, plus palpitant, et toujours aussi bien écrit avec quelques touches d'humour et des clins d'oeil à la réalité qui font sourire !
Enfin, J'ai terminé la semaine dernière
La délicatesse du homardde Laure Manel. Un rythme inconstant (rien pendant 200 pages puis tout concentré en 50), des personnages agaçants au possible, des dialogues ridicules, des formulations répétitives... Bref, j'ai pas du tout du tout aimé. Je cherche à comprendre pourquoi ce livre a autant de succès... Si vous avez une idée n'hésitez pas à me le dire !
Sur une note autrement plus joyeuse (:goutte: :goutte: :goutte:) j'ai commencé
Si c'est un homme de Primo Levi. C'est un témoignage brut sur les camps de concentration dont l'auteur a eu la chance de sortir vivant. C'est franchement passionnant à lire. Je pensais que ce serait un peu difficile et qu'il faudrait un moral bien accroché pour lire, mais finalement l'auteur prend beaucoup de distance et ne tombe pas dans le mélo. Au-delà des faits, glaçants, qui me rappellent mes cours d'histoire de collégienne, l'auteur exhibe les mécanismes du camp, et présente, comme une expérimentation, ce que devient l'homme privé de son humanité. Je suis 100% convaincue (j'en suis presque à la moitié) et je comprends pourquoi on fait lire ce livre à l'école.
Vous avez peut-être loupé...
Mon bilan de juinMon article sur Book lovers d'Emily HenryA venir sur le blog
Cette semaine, un article sur
Sois jeune et tais-toi de Salomé Saqué, lu il y a quelques semaines. J'ai pas mal de retard sur mes articles, je travaille sur plusieurs en parallèle, mais je prévois d'en poster au moins un par semaine cet été pour relancer la dynamique !
Et vous, que lisez-vous ?