Les fleurs et les consignes
Cosmos violet :
<image>
Originaire du sud des États-Unis et du Mexique, le Cosmos pousse en abondance dans les régions montagneuses qui trônent entre 1.800 et 2.500 m d’altitude. Plante réputée pour ses propriétés médicinales et alimentaires, elle est aussi plantée en Asie depuis des millénaires.
Le Cosmos est une magnifique fleur qui symbolise l’innocence vu qu’il s’adjuge d’une apparence simple, mais raffinée. Vous pouvez aussi l’utiliser comme une marque d’amitié ou de reconnaissance. Enfin, il peut évoquer l’annonce d’une bonne nouvelle et représenter la joie ou l’espoir.
Les consignes :
- la couverture est majoritairement violette
- le livre a un lectorat jeunesse (Enfance, adolescence ou Young Adult) sur LA
- le titre contient les lettres C O S M O S
- un personnage principal naïf
- consigne libre
Lys (ou lis) blanc :
<image>
La fleur de lis serait apparue pour la première fois sur le sceptre de Charles-le-Chauve (823-877), petit-fils de Charlemagne, roi de Francie occidentale (742-814) et empereur d’Occident (800). La Royauté française aurait donc choisi cet emblème au même titre que d’autres familles régnantes européennes avaient choisi l’aigle, le lion ou le léopard.
Durant des siècles, jusqu’à la révolution, la fleur de lys s’imposa donc comme meuble héraldique sur les monuments, la monnaie, les tissus et tapisseries, les sculptures, les statues, les objets d’art, la peinture…
Les consignes :
- une couverture majoritairement blanche
- un livre de genre historique sur LA
- les lettres L Y S dans le titre
- une tête couronnée présente dans le texte
- consigne libre
Hémérocalle bleue :
<image>
L’hémérocalle bleue est considérée comme la fleur nationale des Pays-Bas depuis le XVIIIe siècle. Aujourd’hui, elle est considérée comme un symbole de liberté et de résistance, en particulier en raison de sa longue histoire avec les Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale. En effet, durant la guerre, les hémérocalles bleues étaient un symbole de la liberté et du courage des femmes qui s’opposaient à l’occupation allemande.
Depuis lors, l’hémérocalle bleue est reconnue comme un symbole de liberté, de justice et de résistance.
Les consignes :
- une couverture majoritairement bleue
- le titre commence par la lettre H
- un livre du genre aventure sur LA
- un personnage principal qui est courageux
- consigne libre
Scabieuse rose :
<image>
La scabieuse des prés ou scabieuse des champs (Knautia arvensis syn. Scabiosa arvensis) appartient à la famille des Dipsacacées, et se fait appeler, dans le langage populaire, fleur des veuves ou mors du diable car elle symbolise, dans le langage des fleurs, le souvenir du disparu et la tristesse. Le genre Knautia compte une quarantaine d'espèces d'annuelles et de vivaces semblables aux scabieuses (Scabiosa), qui poussent naturellement dans les sols calcaires des prairies, fourrés et forêts d'Europe, du Caucase, de Russie et de l'Iran à l'Asie Centrale.
Les consignes :
- une couverture majoritairement rose
- un mot terminant par “ieuse” dans le texte
- un livre tagué drame sur LA
- un évènement triste touche le personnage principal
- consigne libre
Rose rouge :
<image>
On sait que les Grecs et les Hébreux appréciaient déjà la rose, notamment pour les cérémonies nuptiales, et la cultivaient. Des roses ont été également retrouvées dans des tombeaux égyptiens, dans le but d’accompagner les morts vers l’éternité. Les Romains, eux, développèrent une véritable passion pour cette fleur : ses pétales jonchaient le sol et l’on en répandait sur les invités les jours de fête. Les roses étaient cultivées principalement en Egypte ainsi qu’en Perse (actuel Iran), c’est pourquoi les Romains les importèrent d’abord par bateaux entiers avant de les cultiver eux-mêmes. Ils développèrent pour cela un système ingénieux afin de forcer leur floraison, en réchauffant les sols de culture à l’aide de canalisations d’eau chaude.
Les consignes :
- une couverture majoritairement rouge
- un livre tagué romance sur LA
- les lettres R O S E dans le titre
- une passion forte pour quelque chose
- consigne libre
Iris jaune :
<image>
Comme de nombreuses autres plantes à fleurs, les iris sont apparus il y a environ 80 millions d’années, vers la fin du Crétacé, dans une zone géographique correspondant aujourd’hui à l’Antarctique. D’abord populaire dans l’Égypte pharaonique, on le découvre en peinture dans les pyramides érigées 1500 ans av. J.C. Elle était aussi souvent représentée dans les palais. Pour les Égyptiens, l’iris est associé au dieu faucon (Horus), symbole du soleil du matin et du soir.
Les consignes :
- une couverture majoritairement jaune
- un livre tagué humoristique sur LA
- les lettres I R I S dans le titre
- une fête joyeuse est organisée dans le livre (mariage, anniversaire…)
- consigne libre
Oeillet orange :
<image>
L’œillet, plante herbacée aux pétales fins de la famille des caryophyllacées, est une fleur riche en histoire. Son nom latin, Dianthus, est dérivé de Dios (Dieu) et anthos (fleur), ce qui signifie qu’il s’agit d’une fleur divine… Et cette dernière a traversé les siècles.
Dès l’époque des Romains, ses effluves étaient très appréciées et l’œillet servait à orner des couronnes et à servir d’ingrédient fétiche pour la confection d’eau de toilette.
Sous Louis XVI, l’œillet était très apprécié pour son parfum, mais aussi pour son charme. C’est pour cela que Jean-Louis Fargeon, parfumeur-gantier, décida de cueillir des œillets, notamment les œillets rouges, pour les disposer sur les gants qu’il produisait. Imprégnés d’une senteur sans pareille, ces gants furent très appréciés et Marie-Antoinette en personne les portait.
Les consignes :
- une couverture majoritairement orange
- un livre tagué contemporain sur LA
- un œil sur la couverture
- un titre commençant par la lettre O (les déterminants comptent)
- consigne libre
Ciguë Verte :
<image>
La grande cigüe était un poison officiel à Athènes, du temps de la Grèce Antique. Le plus célèbre à en avoir fait les frais fut probablement Socrate, condamné à mort par ingestion d'un broyat de fruits de cigüe encore verts, de datura et de laudanum. D'où une autre de ses appellations : « cigüe de Socrate ».
L'histoire nous apprend que le roi Mithridate VI absorbait régulièrement différents poisons dont la grande cigüe pour y accoutumer son organisme et se prémunir d'un éventuel assassinat.
Les consignes :
- une couverture majoritairement verte
- un livre tagué policier (le cosy-mystery est accepté) ou thriller sur LA
- le titre commence par un C
- un des personnages principaux est sombre en début d’histoire
- consigne libre