[suivi lecture] Exuline

 
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #301 26 Juin 2024 09:52:28

    Bonjour bonjour,

    tout d'abord merci pour vos commentaires ça me fait toujours très plaisir !!! :pompom:

    @Grominou : je ne savais pas qu'il y avait une adaptation du livre en film pour il pleuvait des oiseaux, quand j'aurai terminé le livre je regarderai ça de plus près mais merci pour l'info et ton retour. Je n'ai pas lu Je, François Villon mais j'en ai entendu parlé. Alors oui si tu as eu la nausée pour celui-ci je te conseille de ne pas trop te rapprocher de cet auteur et comme le dit @Magmeeko, il aime faire dans le sensationnalisme et dans Azincourt par temps de pluie c'est très gore puisque c'est la description visuelle de la bataille et de l'amoncellement des corps réduits en bouillie sans compter le après bataille, je pense que la terre a du suer du sang pendant plusieurs années !!!!

    @Magmeeko très heureuse de te compter désormais parmi mes veilleuse ;) Je t'ai donc demandé comme amie :pink: puisque nous avons beaucoup de lectures similaires !!! Moi aussi j'ai eu un pincement au cœur en apprenant son décès car Jean Teulé reste un de mes auteurs français préféré dans un style qui lui était propre mais que j'apprécie. en ce qui concerne l'Evènement, j'ai entendu parlé du film mais là encore je n'ai pas eu le temps de regarder, peut -être dans les semaine qui viennent mais je souhaite faire ma chronique avant pour ne pas être influencée. Ce qui est assez troublant dans ton propos c'est : "parfait pour montrer la difficulté de faire ce choix" c'est que dans le roman elle ne fait pas de choix, elle désire avorter et se débarrasser de "ça", c'est un non choix juste une évidence. Donc tu me donnes encore plus envie de le visionner. J'en ferai sans doute un retour ultérieurement. Encore bienvenue par ici et à très bientôt.
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #302 26 Juin 2024 10:50:22

    <image> Les vents de sables - Kristin Hannah

    Texas, 1934. Elsa Martinelli a la vie dont elle a toujours rêvé : une ferme dans les Grandes Plaines, de beaux enfants, un foyer uni. Mais sous les effets conjugués de la Grande Dépression, qui condamne des millions d'Américains à la misère, et des effroyables tempêtes de poussière qui ravagent les récoltes, son monde s'effondre. Lorsque son mari l'abandonne, elle doit prendre la décision la plus difficile de sa vie : se battre pour la terre qu'elle aime ou partir pour la Californie, en quête d'une vie meilleure pour sa famille.
    Mais y a-t-il seulement une seconde chance pour les exilés ?


    Un roman intense et saisissant tant par les faits racontés que par l'écriture de Kristin Hannah qui m'a mis à fleur de peau...

    Voilà des années que je n'ai pas rencontré un livre avec une telle puissance mais aussi d'une telle tristesse. Une histoire emprise de dévouement, d'altruisme, d'abnégation, de générosité, de sacrifice, de bienveillance et de renoncement mais aussi de cruauté, d'injustice, d'esclavagisme et de dureté.  Je crois que je n'ai pas assez de vocabulaire pour décrire le personnage d'Elsa et de sa famille pour porter au sommet cette histoire qui a bouleversé mon âme et fait pleurer.

    A travers les étendues du Texas jusqu'aux plaines de la Californie, j'ai suivi Elsa. Cette jeune fille rejetée par sa famille, va vouloir vivre sa vie en mieux et elle n'imaginait sûrement pas que l'avenir qu'elle voulait rayonnant sera empli de la poussière du Dust Bowl.

    <image> Faisant suite à des sécheresses exceptionnelles combinées à l'érosion des sols par des méthodes toujours plus mécanisées, vont s'élever dans le ciel des tempêtes de sables en particulier dans une région à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas et cela durant plusieurs années. Cette catastrophe écologique sera décrite par Kristin Hannah avec autant de puissance que pouvait l'être ces vents de sables qui recouvrent tout, s'insinuent par la moindre fissure, entrent dans la peau et les poumons des Hommes comme dans les bêtes. Il n'y a plus de lait dans le pie des vaches remplacé par un liquide gris impropre à la consommation qui fait souffrir à la fois la vache et son propriétaire. Les enfants suffoquent, les poumons en feu, le gouvernement fournit des masques mais la vie jusqu'à présent confortable n'est plus possible.

    Sa seule option est donc de fuir une terre devenue hostile vers une promesse d'un monde meilleur où la vie serait plus facile.  Le don de soi pour protéger de toutes ses forces la vie de ses enfants. Malgré l'exode, la pauvreté, la cruauté des hôtes qui abusent de leur situation confortable, Elsa va courageusement et avec toute la force de son abnégation emmener ses enfants pour simplement pouvoir vivre.

    Les rapports décrits par l'autrice entre Elsa et particulièrement sa fille sont  à la fois poignants et électriques. Nous passons d'un point de vue à l'autre avec autant de détermination chez l'une que chez l'autre. Un amour inconditionnel d'une fille vers une mère malgré les reproches et les incompréhensions et cet amour filial au delà des maux, Kristin Hannah trouve les mots justes pour décrire les sentiments de l'une et l'autre.

    J'ai souffert avec Elsa de son dénuement face à son adversité. J'ai ressenti la force de son courage et sa volonté de sauver et de proposer un avenir meilleur à ses enfants. Ces mots durs mais nécessaire prononcés pour chaque jour trouver du travail et avoir quelques miettes à donner. Et j'ai souffert avec Loreda, sa fille, je comprenais sa colère de se voir considérer comme une enfant alors que les événements rencontrés l'ont fait murir trop tôt. Son envie d'aider sa mère et ce sentiments de rejet. De cette enfance brisée trop tôt et cette envie de rébellion, cette motivation de ne pas vivre cette vie et s'insurger contre autant d'injustice.

    L'autrice a su doser parfaitement les faits, et même si à de nombreuses reprises, mes larmes ont débordé sans m'en rendre compte, l'écriture n'est pas volontairement larmoyante. C'est juste que je me suis sentie si proche des personnages que je ne pouvais m'empêcher de ressentir leurs âmes et de me dire qu'aurais-je fais moi-même pour protéger mes propres enfants.

    <image>Je me rends compte que j'ai du mal à trouver les mots pour vous décrire la palette d'émotions que j'ai ressentie lors de cette lecture. Kristin Hannah, elle, a su les trouver pour mon plus grand bonheur et à su me bouleverser. J'espère que mes mots vous donneront l'envie de découvrir ce roman et que vous partagerai mes sentiments si à votre tour vous décidiez de le lire. J'aurai tellement à vous en dire encore mais ce serait vous spoiler et ce n'est pas ma volonté et je vous en ai déjà dit beaucoup. Sachez également que Kristin Hannah a la manière de décrire les lieux, les personnes avec une sensibilité rare et utilisant finalement peu de mots mais parfaitement maitrisés qui accentue la sensation d'immersion.

    Je souhaite pour finir vous dire que je n'ai pas lu Les raisins de la colère de John Steinbeck monument de la littérature américaine, ce livre est souvent cité en comparaison puisqu'il se déroule durant la même période ou presque puisque je crois que c'est suite aux conséquences du Dust Bowl. Je n'ai donc pas de moyen de comparaison, et j'en suis au final très heureuse. L'approche de l'histoire à travers l'amour d'une mère pour ses enfants permet sans doute une autre approche de cette partie de l'Histoire.

    Dernière modification par Exuline (26 Juin 2024 10:55:44)

  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #303 26 Juin 2024 15:22:02

    Un moment que je ne suis pas passée par là.
    Je ne sais pas pourquoi les écrits de Teulé ne me tentent pas.
    Par contre,j'ai eu un gros coup de cœur pour Le Chant du Rossignol de Kristin Hannah alors Les Vents de sable me tente beaucoup, je l'ai ajouté à ma wish et je pense qu'il rejoindra ma PAL rapidement (comme ça fait très longtemps que je n'ai pas lu Steinbeck, je ne devrais pas être gênée par la comparaison que j'ai vue dans les commentaires)..

    Et je viens de finir le tome 5 de La Maison de la Nuit : mais que Zoey peut être agaçante à passer d'un garçon à l'autre comme ça et ce serait bien si la construction changeait un peu parce que je ressens de plus en plus le côté répétitif.

    Bonne lecture :)
  • Magmeeko

    A la découverte des livres

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    #304 26 Juin 2024 17:42:59

    Bonjour tout le monde,

    Exuline, merci pour ta demande d'amis ! J'essaie de lire un peu de tout, ça évite de rester enfermer dans un genre ou un thème... En tout cas, je suis contente de savoir que certaines de nos lectures se croisent :)
    Sinon pour le "choix" dans le film, de mémoire (ça fait un moment que je l'ai vu, et j'ai une capacité phénoménale à oublier la fin des livres et des films, donc mes souvenirs sont à prendre avec des pincettes ^^), elle était aussi déterminée à avorter. Disons qu'elle choisit d'avorter, qu'elle n'a pas de doute la dessus, et le film montre bien que ce choix est compliqué : il y a des personnes qui refusent, ce n'est pas agréable (pour les personnes qui parlent "d'avortement de confort"), cette action a un impact évident dans sa vie scolaire. J'espère avoir été un peu plus claire ^^

    Bonne lecture !
  • Grominou

    Administratrice

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    #305 26 Juin 2024 17:46:23

    Le Steinbeck avait été un immense coup de cœur, je ferais, je pense, partie de celles qui ne pourraient s'empêcher de faire la comparaison...:lol:
  • Exuline

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    #306 27 Juin 2024 10:00:51

    Coucou,  :angel:

    @Mypianocanta : Teulé est en effet un auteur très particulier mais il a un certain charme pour ma part. J'aime surtout ses écrits historiques. Je te conseillerai de commencer par le Montespan pour ma part, car il est assez consensuel mais tout à fait dans son style d'écriture. J'ai le Chant du Rossignol dans ma List audio mais je voudrais laisser passer un peu de emps avant de retoruver cette autrice, il ne faut pas abuser de trop d'émotions, et j'ai peur d'être déçue si j'enchaine.  Je t'ai répondu sur ton suivi lecture sur la maison de la nuit :pink:

    @Magmeeko : amie :bisous: J'ai vu que comme moi tu lisais de tout, et c'est ce qui m'a plu. Pour le film l'événement il semble d'après ton retour que c'est assez cohérent avec le texte. Je vais m'y intéresser de plus prêt.

    Grominou : j'ai Le livre de Steinbeck  dans ma PAL, en fait je ne savais pas en commençant ce lire qu'il se déroulait sur la même période. Je pense que je le lirai l'année prochaine, comme ça il y aura assez d'espace entre. Et donc ça sera moi qui ferai la comparaison dans l'autre sens ;)

    Dernière modification par Exuline (27 Juin 2024 10:01:33)

  • Exuline

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    #307 27 Juin 2024 10:51:50

    <image> Un avion sans elle - Michel Bussi

    Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'histoire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
    Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masquent tombent......


    Un avion sans elle est ma sixième lecture de cet auteur que j'avais eu la chance de rencontrer lors d'une soirée organisée par Babelio en 2015. J'avais été séduite par sa plume par son imagination débordante et pour ses twists finaux, je l'ai découvert à l'époque à travers deux de ses romans : N'oublier jamais et Maman à tort. Véritable révélation pour moi j'avais donc parcouru sa bibliographie mais je m'étais arrêté après ma lecture de  Nymphéas noirs réputé comme son meilleur mais pas pour moi. Un avion sans elle est donc resté dans ma PAL pendant très longtemps et je l'ai finalement sorti lors d'une lecture commune avec @Accrolivres36.

    Il est toujours très difficile lorsque l'on chronique un roman de Michel Bussi de rentrer dans les détails car on risque de spoiler. Je vais essayer de vous faire ressentir mes émotions au fur et à mesure de ma lecture.

    1980 - Comment vous dire que dès le prologue l'ambiance est déjà pesante, en quelques lignes Michel Bussi m'immerge dans une scène extrêmement visuelle et sensorielle, tout ce que j'aime. En ayant lu, le synopsis, j'imagine déjà la scène, mais au final l'écriture de Michel Bussi fait qu'il y a ces détails qui font que je ne m'imagine finalement pas : je vis la scène et je ressens le crash.

    1998 - Changement d'époque, changement de lieu, changement de personnages mais toujours ce crash en fil conducteur. Je suis assez surprise du style utilisé dès le premier chapitre en seulement quelques pages. J'ai l'impression de lire Jean-Christophe Grangé, dans sa manière de décrire les espaces et les armes, et pourtant cela est loin de me déranger. Et puis ce sentiment disparait et je retrouve un Michel Bussi qui donne le ton,  qui donne la perspective d'une mort imminente avec une grande intensité, ça donne envie juste de tourner les pages.

    Je dévore les chapitres relativement courts, les personnages se succèdent, le parti pris de dévoiler les personnages par d'autres est percutant, Emilie ou Lyse-Rose, le mystère reste entier et mon cerveau est entré en ébullition pour échafauder différents scenarii. La vérité va être longue à trouver et c'est à travers Marc et Malvina respectivement le frère et la sœur de Emilie et de Lyse-Rose que l'intrigue va évoluer.

    Emilie ou Lyse-rose je vous le disait : qui est encore en vie ? pour simplifier se sera Lili. Lili est assez peu présente au final dans ce roman, mais c'est un personnage mystérieux comme l'est autant son identité. Elle reste à l'écart, comme si une vitre la séparait du reste du monde. Evasive, évanescente, l'auteur l'a fait presque passer pour un objet fantasmagorique, et j'ai apprécié cette distance entre elle et moi. Insaisissable, elle m'a échappée comme la vérité ou presque ...

    En revanche, je n'ai pas été séduite par Marc, l'hypothétique frère de Emilie aux sentiments incestueux. Même si Marc va à son tour mener l'enquête sur la véritable identité de "Lili", je n'ai ressentie aucune empathie pour ce personnage, j'ai eu l'impression de voir un vilain petit canard brinqueballant avec ses grosses pates dénué de charisme et plutôt conservateur.

    Mais parlons de Malvina, qui est en perpétuel attente d'amour et d'affection mais parfaitement investie dans la mission qu'elle s'est donnée : prouver que Lili est sa sœur. Désespéré, à la limite de la folie, ce personnage investi n'a pas de limite. Sa souffrance psychologique s'est traduit dans le développement de son corps, ce personnage ancré dans la violence est pour autant attachant.

    Chaque chapitre est une révélation ou presque, Michel Bussi ne laisse pas de tranquillité à son lecteur jusqu'à la fin. J'ai tout simplement adoré son histoire. SAUF, et oui il y un tout petit sauf, la toute fin que j'ai trouvé pas assez pertinente à mon goût. Je ne peux pas vous la détailler ici, mais j'ai trouvé l'utilisation que cette facilité scénaristique était très insuffisante.

    Je retiendrai donc ces multitudes de questions qui jalonnent cet ouvrage, cette minutie dans la construction où il y a des indices mais pas assez pour laisser le lecteur dans l'attente et stimuler son cerveau qui entre en ébullition du début à la fin. Je n'ai au final pas trouver de véritables longueurs à ce livre et tout est bien dosé en particulier, le temps de parole des différents personnages. Je me suis donc régalée à mettre mon costume de détective privée et de trouver par moi même la solution.
  • Exuline

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    #308 02 Juillet 2024 11:11:49

    BILAN JUIN 2024

    J'ai trouvé que malgré la pluie continue et l'attente désespérée d'un peu de chaleur ce mois de juin est encore une fois passé à vitesse grand V, est-ce le fait que ce mois annonce enfin les vacances estivales, c'est possible ? Mais ça vient aussi peut-être du fait que j'ai eu la grippe, et donc je veux aussi mettre ça derrière moi étant donné que je reste encore très fatiguée.

    Je vous présente donc mon bilan de ce mois-ci : 8 livres pour un total de 3 454 pages. 1 petit livre de plus que le mois dernier, je suis assez stable dans mon rythme de lecture, malgré le fait que je sens poindre une baisse d'envie.. à suivre. ... Seulement 2 petits abandons ce mois-ci .
    <image>Travailler tue ! dont je n'ai franchement pas aimé grand chose, ni l'histoire, ni l'écriture ni la dénigration de ces hommes et de ses femmes. Je ne vois pas l'intérêt de ce genre de livre, mais il en faut pour tous les gouts mais ce n'ai clairement pas le mien.

    <image> La traversée du canal qui est également un abandon non pas dû à la plume de l'auteur que j'ai trouvé agréable mais seulement dû au fait que je ne partageais pas les valeurs de cette femme et que je ne me sentais pas proche de ses choix et décisions, je n'ai pas eu envie de me forcer à continuer.

    <image>Je vous partage aussi non pas un abandon mais ce livre que j'ai mis en pause pour la simple et unique raison, que je n'arrive pas à remettre en place certains personnages !!! J'ai lu le tome 1 il y a presque 3 ans, et j'ai oublié trop de choses, alors quand sortira le 3, je relirai la trilogie d'un seul coup pour mieux apprécié ma lecture. Et pourtant je trouve le rythme de celui-ci meilleur que le précédent, c'est une frustration pour ma part d'avoir pris cette décision.




    Voici mes lectures et cliquer sur les titres pour découvrir ma chronique entière si ce n'est déjà fait.

    <image> Si c'est un homme de Primo Levi
    Ici la froideur du texte et à la hauteur de la froideur des lieux et du climat, tout est volontairement descriptif et fait que ce roman est un état des lieux et des hommes à un instant donné. Horreur et désespoir face à cet ultime désir de rester et de raconter comment survivre là on ne peut plus vivre. Un roman qui montre l'absence de solidarité, la faim, et pourtant l'envie d'y croire un peu.



    <image> The Prison Healer, tome 3 : Le sang de la trahison de Lynette Noni
    Sans faute pour ma part, l'autrice a su éveiller mon intérêt grandissant au fur et à mesure des pages me donnant presque envie de relire la trilogie. Je voulais plus de sentiments, plus de profondeur, plus de développement du monde, plus de surprises, plus de trahisons, plus d'amour, plus d'amitié infaillible, plus de souffrance, plus de culpabilité, je les ai eu et j'en ressors conquise. <image>

    <image> Les sept sœurs, tome 8 : Atlas : L'histoire de Pa Salt de Lucinda Riley et Harry Whittaker
    Ce tome est le ciment qui lie tous les autres. Il permet de répondre à toutes les questions.. La vie de Pa faite de rencontres, d'amitié, de chance mais aussi de fuite en avant, de peur et d'éternel recommencement m'a transporté aux 4 coins du monde. Même si je n'ai pas tout apprécié, cette saga porte la bienveillance, l'abnégation et l'entraide : des valeurs importantes pour un monde meilleur.



    <image>Azincourt par temps de pluie de Jean Teulé
    Un roman dans le pur style de l'auteur qui ne pourra que séduire ceux qui l'apprécie, où les faits historiques sont retalés tels que vécus dans le sang et la boue, dans le dénuement et l'inhabilité avec un humour représentatif du ciel au dessus de ces corps sans tête : noir.




    <image> Les vents de sable de Kristin Hannah
    Voilà des années que je n'ai pas rencontré un livre avec une telle puissance mais aussi d'une telle tristesse. Une histoire emprise de dévouement, d'altruisme, d'abnégation, de générosité, de sacrifice, de bienveillance et de renoncement mais aussi de cruauté, d'injustice, d'esclavagisme et de dureté. Je crois que je n'ai pas assez de vocabulaire pour porter au sommet cette histoire. <image>



    <image> Un avion sans elle de Michel Bussi
    Un régal de lecture. Il y a des indices mais pas assez pour laisser le lecteur dans l'attente et stimule son cerveau qui entre en ébullition du début à la fin. Ce livre est bien dosé en particulier, le temps de parole des différents personnages. J'ai adoré mettre mon costume de détective privée et de trouver par moi même la solution. <image>

    <image> L'événement de Annie Ernaux
    Je n'ai pas encore chroniqué ce roman. Septique au début par l'écriture très froide de l'autrice pour un retour en arrière si personnel et ce besoin d'exorciser le passé, ce roman dont l'histoire se passe dans les années 60 et finalement encore d'actualité. Même si les droits des femmes ont évolué, les réflexions restent les mêmes. L'avortement dans son cœur et dans son corps, ce livre devrait être lu par toutes les jeunes filles.



    <image> La maison de la nuit, tome 06 : Tentée de P. C. Cast et Kristin Cast
    Besoin de légèreté après le livre précédent, bonne picoche. Je trouve que cette saga manque maintenant de plus en plus d'imagination, on tourne relativement en rond, avec les mêmes choses qui se reproduisent dans chaque tome. Mais ici le seul point positif c'est qu'on passe enfin à un tome polyphonique et c'est agréable.




    Mini bilan :  3 livres papier, 3 ebooks et 2 audio-books, un bilan assez équilibré ce mois-ci. Et que vous dire de mes lectures avec un énorme coup de cœur comme j'en ai pas eu depuis des années et des lectures très agréables. Les styles sont encore une fois variés et c'est ce qu'il me plait.

    Je vous souhaite à tous un très bon mois de juillet à tous.

    A très vite.
  • Queen Jo

    Néophyte de la lecture

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    #309 02 Juillet 2024 11:29:07

    C'est toujours un plaisir de lire ton suivi lectures Exuline, j'ai ajouté plusieurs romans à ma liste d'envies... Merci !
  • Exuline

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    #310 03 Juillet 2024 09:35:02

    Oh merci @Queen Jo, ton message me touche énormément et il me donne envie de continuer à partager mes lectures.
    Je suis curieuse, lesquels as tu ajouté à ta WL ?