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Des lectures de saisonJe vous propose aujourd'hui un petit blabla littéraire avec une sélection de livres de saison. Ah l'automne avec ses belles couleurs, ses champignons, ses feux de bois, ce plaid sur nos genoux, une saison que j'adore.
Mais voilà, il y a aussi, le froid, la pluie et le vent ...
Alors je vous propose ma sélection de livres de saison que j'ai lu, mais pas forcément apprécié ...
Je vous mets le résumé, mon ressenti et ma chronique si j'en ai fait une pour vous donner de nouvelles envies pour cet automne.
<image> Azincourt par temps de pluie - Jean TeuléAzincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d’une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l’Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu’à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu’aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tout ce que la cour de France compte d’aristocrates se précipite pour participer à la curée. Ils ont bien l’intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n’en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l’autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s’impose : grandiose !Un roman dans le pur style de l'auteur qui ne pourra que séduire ceux qui l'apprécie, où les faits historiques sont retalés tels que vécus dans le sang et la boue, dans le dénuement et l'inhabilité avec un humour représentatif du ciel au dessus de ces corps sans tête : noir.
Chronique<image> Embrasser la pluie - Béatrice MalevilleLe décret est tombé. Tout est chamboulé.
Désormais il est interdit aux hommes et aux femmes de vivre ensemble.
Quatre amies décident de quitter Paris. Rejoindre à pied, une maison de famille dans le Gers.
Pourtant au bout du périple, dans le refuge tant espéré, un homme s’est installé.C'est extrêmement rare que ça m'arrive mais je n'ai pas compris ce livre : ni l'histoire, ni le message qu'à voulu transmettre son autrice. Je n'y ait trouvé aucun intérêt.
<image> Ce que murmure le vent - Amy HarmonAujourd’hui romancière à succès, Anne a grandi avec les souvenirs d’Irlande de son grand-père Eoin. Alors que celui-lui a toujours refusé de l’y emmener, il lui fait promettre de répandre ses cendres sur le lac de Lough Gill. Émue de découvrir la terre de ses ancêtres, Anne est aussi intriguée par les photos de famille qu’Eoin lui a dévoilées peu avant sa mort. Pourquoi a-t-il attendu si longtemps pour lui montrer Annie, cette arrière-grand-mère avec laquelle elle partage une ressemblance troublante ?
Sur le lac, tout se précipite : entourée soudain par la brume, Anne se retrouve à l’eau. À son réveil, la situation est aussi folle qu’évidente : elle a été projetée en 1921, et ce petit garçon persuadé qu’elle est sa mère n’est autre qu’Eoin. Recueillie par Thomas Smith, le médecin qui élève ce dernier, Anne découvre un pays déchiré par la Guerre d’indépendance, au plus près du danger, mais aussi de l’amour… Retrouvera-t-elle un jour la vie qui était la sienne ?Un saut dans le temps qui ne m'a pas particulièrement conquise, même si on s'attache sans doute plus aux personnages secondaires qu'à la principale. Un côté historique confus, une romance qui a du mal à décoller, et finalement un roman qui commence à être intéressant à la fin.
Chronique<image> Il pleuvait des oiseaux - Jocelyne SaucierLes Grands feux de Matheson en Ontario au Canada. Nous voilà au cœur d'un drame historique, mais aussi pris par l'histoire d'hommes qui ont choisi la forêt. Trois êtres épris de liberté et qui ont fait un pacte avec la mort.
Envie d'évasion, envie de nature, envie de partage, envie de protection, envie de solitude, envie de vivre, envie de mourir, envie de se ressourcer, envie de découvrir, envie d'écouter, envie de comprendre, envie de beauté, envie de liberté, ce livre est un concentré de bienveillance, d'échanges, d'émotions délicates, de rudesse sauvage et de vie.
Chronique.
<image> Les Déferlantes - Claudie GallayLa Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe de Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier dpuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.Un roman qui prend son temps, trop de temps, des personnages exploités dans ce qu'ils peuvent être de plus profond qui fait que l'on n'y accorde finalement que peu d'importance, un roman qui laisse couler le temps entre ses doigts comme le sable sur la plage mais qui n'apporte au final pas grand chose.
Chronique.
<image> Apprendre à danser sous la pluie - Margaux GilquinDepuis ce premier livre phénomène, Laure se partage entre ce Paris flamboyant qu’elle aime tant où elle côtoie journalistes, auteurs, politiques, et la Grande Maison de la douce tante Marthe, et sa quiétude dont elle a besoin pour se ressourcer.
Là, l’auteure à succès presque malgré elle va remonter le temps de son enfance jusqu’à un certain jour de juillet où sa vie a basculé.
Entourée du ténébreux François, de ses amies fidèles Nade et Martine, elle va renouer petit à petit avec ces instants fugaces de bonheur qu’il faut savoir saisir, s’alléger de ce qui l’encombre et l’empêche d’avancer, pour se reconstruire enfin un avenir plein de promesses.Un sentiment étrange m'a pris en refermant le livre, à la fois j'étais submergée par la triste vie de Laure, sa souffrance et en même temps, j'ai vu le soleil briller plus fort, l'énergie me parcourir, mes yeux se sont ouverts et j'étais bien, et tout ça grâce à tante Marthe.
Chronique.
<image> Autant en emporte le vent - Margaret MitchellPendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deux est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O'Hara s'aiment et se déchirent.Lu bien avant de tenir mon blog, ce monument de la littérature américaine est sûrement un livre que je relirai quand je serai vieille. Oui, il a ce gout de nostalgie, le dimanche soir devant la télé alors que la pluie tombe dehors. Un livre avec des longueurs évidentes mais avec une puissance indéniable.
<image> Avant le gel - Henning MankellLes animaux immolés par le feu, la tête et les mains d'une femme gisant près d'une bible aux pages griffonnées... Le commissaire Wallander est inquiet. Ces actes seraient-ils un prélude à des sacrifices humains de plus vaste envergure ? La propre fille de Wallander, impatiente d'entrer dans la police, se lance dans une enquête parallèle. Entraînée vers une secte fanatique résolue à punir le monde de ses péchés, elle va rapidement le regretter.Je me suis donc très largement ennuyée durant cette lecture, et je serai bien incapable de vous dire comment j'ai fait pour le terminer : je pense que tout simplement je me suis laissée portée par les idées de Linda, pour m'en faire les miennes et nos deux rêvasseries ont évoluées l'une à côté de l'autre ne se rencontrant que très épisodiquement.
Chronique<image> Blackwater, tome 6 : Pluie - Michael McDowellSi le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s’être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse. Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières. Le temps des prophéties est enfin venu.Ce dernier tome est relativement prévisible si on se rappelle de ce que disait Elinor à la fin du premier tome : tout est mal qui fini mal ou presque ... Les mystères du passés refont surface et vont se venger. Dans ce tome, j'ai trouvé que ça allait trop vite et l'auteur n'a pas su vraiment maitriser son style pour donner ce sentiment de peur et/ou d'horreur que cela aurait mérité ou que j'ai pu ressentir dans certains tomes précédents. Mais au final, peu importe, je retiendrai cette saga longtemps et c'est ce qui compte et ce fut au final une très bonne découverte.