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#71 03 Novembre 2024 18:07:35
De Camille Pascal, j'ai lu L'été des quatre rois : très intéressant mais s'apparentant plus à un documentaire (docu-fiction en l’occurrence) qu'à un roman par son luxe de détails historiques et le ton un peu didactique.
Si j'ai bien compris ton avis, celui-ci semble l'être moins, alors pourquoi pas ? j'aime bien rentrer dans les petites histoires de l'Histoire :) -
#72 08 Novembre 2024 21:25:34
Salutations tardives :salutation:Widukind a écritEn ce qui concerne l'Allemagne je serai plutôt d'accord avec lui sur le fait que la guerre en Ukraine est pour l'Allemagne un catastrophe et que M. scholtz ne doit rêver que d'une chose, c'est qu'elle se termine le plus rapidement possible et que le gaz russe recommence à arriver.
Le problème c'est que les gazoducs liant les deux pays sont bel et bien fichus maintenant et que cela représenterait un effroyable gâchis de temps et d'argent à reconstruire. Par contre la Russie continue d'approvisionner l'Allemagne en GNL, c'est juste plus cher, moins écologique et moins pratique. La dépendance de l'Europe au GNL américain comme russe va devenir un problème en particulier après le pic de pétrole non conventionnel de 2025 environ. :grat:
Attachez vos ceintures parce que le dernier pic de pétrole (conventionnel en 2006) a juste engendré la plus grande crise financière mondiale de l'histoire de l'humanité, et depuis le système n'en a été que plus fragilisé. Ce n'est plus comme si les banques centrales avaient beaucoup de marges en terme d'ajustement de taux directeurs et les pays en terme d'endettement, ni comme si on ne subissait pas déjà bien assez d'inflation comme ça. :chut:Widukind a écritPour ce qui est de la vassalisation, Fabry dit précisément qu'à terme l'Europe deviendra la nouvel Empire Byzantin (ce qui n'est pas si mal, il faut bien le dire) donc bien loin du tiers-monde.
Mais on n'est plus dans le vieux monde des manuels d'histoire où les conditions de puissance dépendent de quelques critères basiques comme le nombre de soldats qu'on peut rapidement envoyer, dans notre monde moderne plus technique et donc d'une fragilité systémique accrue, j'ai bien peur que la comparaison soit plus à chercher du côté des républiques bananières, et structurellement on partage déjà beaucoup de caractéristiques avec les pays du tiers-monde, ce que remarque Todd dans son livre sur les luttes de classe en France au 21° siècle.
Et ton serviteur chaque fois qu'il pousse un coup de gueule à qui veut l'entendre. Comme ironise Jérôme Balsa, il va peut-être bientôt falloir faire des tutoriels "comment vivre au Zimbabwe" parce que le système français va droit dans cette direction, sauf que la différence entre les citoyens français et les habitants du tiers-monde (à propos de qui je n'ai aucune condescendance) c'est que les premiers n'ont pas (encore) du tout l'habitude de devoir se débrouiller quand les services de base ne fonctionnent pas. :ko:Widukind a écritPour parler des BRICS maintenant, j'ai du mal à voir dans cette vague association de pays une véritable menace pour les USA. C'est sur que si on ajoute la puissance et la masse démographique de tous ces pays cela peut impressionner mais encore faudrait-il qu'ils puissent définir un projet politique commun. A mon avis on en est très loin dans la mesure où chacun d'entre eux à ses propres intérêts et qu'ils sont hautement contradictoires (notamment entre la Chine et l'Inde).
Bien sur mais ils n'ont pas vocation à former un empire alternatif, simplement leur alliance ponctuel suffit à déstabiliser les USA sur plusieurs points essentiels dont l'importance du dollar dans les échanges mondiaux que j'ai déjà évoqué précédemment.
J'avais oublié de rajouter que les BRICS forment même des alternatives à tout le système attaché à l'OMC, maintenant les pays du tiers-monde vont pouvoir emprunter à leur alternative au FMI au lieu de se faire arnaquer par les américains (cf les livres édifiants de Joseph Stiglitz et Ha-Joon Chang), et en prime on ne les embêtera pas à propos de l'absence de Gay Pride chez eux ! C'est très tentant pour eux.Widukind a écritEt je ne vois pas non plus le Soft power américain être remis en question à moyen terme; ce que tu dis sur le wokisme est tout à fait vrai. Cela ressemble plus à ce que le sociologue Rob Henderson appelle des "croyances de luxe" encouragées par le parti démocrate US -> Nous avons ces croyances pour nous démarquer de la populace qui vote Républicain (le fameux "basket of deplorables" dont parlait cette chère Hillary.) Je ne prédis pas un grand avenir à cette idéologie qui semble déjà être en perte vitesse puisque les vrais problèmes commencent à ressurgir. Le problème c'est que les pays des BRICS n'ont pas grand chose à proposer pour contrer le soft power Américain.
A quoi se résume depuis 30 ans la production intellectuelle et culturelle russe ? -> A Alexandre Douguine ?
Même topo pour la Chine. L'Inde peut, elle, au moins se targuer d'avoir Bollywood...
Alors certes, mais j'utilisais le terme "soft power" dans un sens moins littéral (tout comme "woke"). Todd estime que les gesticulations très conservatrices de Poutine sur la différence homme/femme et certaines traditions incarnent en effet une forme de soft power russe qui parle beaucoup aux pays non alignés qu'on a dégouté avec nos tentatives d'ingérences dans leurs affaires internes.
C'est bien là une forme de néocolonialisme qu'on attendra longtemps que la gauche dénonce. =)Widukind a écritDernier point, je suis aussi toujours en partie fidèle mais sans doute moins que toi à Michéa. Je considère son livre L'empire du moindre mal comme la meilleure critique du libéralisme à ce jour. Même si je pense être moi-même depuis 1 an ou deux en phase de conversion au libéralisme.
Pour ma part, je considère Fabry comme un libéral. Qu'entends-tu par "droite spiritualiste" ?
Ma dernière lecture n'appelle en effet pas vraiment de commentaire :D Cela ne fait pas de mal de s'intéresser aux maitresses de Louis XV, ce sujet tant prisé par les historiens. Après tout, qui n'a jamais rêvé de savoir ce qui se tramait dans son plumard ?
Il est tout à fait permis de critiquer Michéa mais c'était pour utiliser un terme un peu schématique afin d'illustrer mon attachement à une certaine forme de conception "socialiste" qui n'était guère incarnée par des courants politiques à notre époque malheureusement.
De même l'expression "droite spiritualiste" n'est qu'une façon informelle pour moi d'illustrer la manière dont les intellectuels de droite accordent souvent plus d'importance à des facteurs culturels, religieux, bref "spirituels" que leurs homologues de gauche qui au contraire privilégient les aspects plus concrètement matérialistes.
Dit encore autrement et encore plus caricaturalement, étant "de gauche" en un certain sens je m'inquiète plus du fait qu'un français sur cinq ne mange plus tout à fait à sa faim que de la disparition du subjonctif imparfait dans les usages.
J'avoue que je ne m'étais guère interrogé jusque là sur le plumard de Louis XV mais tu réussis néanmoins à piquer un peu ma curiosité. ;)
Peut-être que comme pour la guerre de Sécession chez les hobbyistes américains, on devrait participer à des reconstitutions... :grimaces: -
#73 02 Janvier 2025 19:11:52
Bilan de l'année de lecture de 2024
Comme dirait notre ami Laurent Cabrol, pas bien folichon cette année 2024. J'ai réussi néanmoins à lire 71 livres et environ 20 000 pages si on en croit Livraddict. Une année moyenne en somme. 36 essais pour 24 romans, ma tendance à délaisser la littérature au profit des livres moins divertissants se confirme donc et c'est une bonne chose.
Concernant les essais, 3 thèmes ont marqué cette année 2024 :
- Le génocide du Rwanda. Au départ je voulais comprendre les ressorts du génocide et finalement je me suis retrouvé à lire des livres sur l'histoire du Rwanda et notamment du Rwanda précolonial (toujours ma manie de vouloir aller chercher les origines profondes). J'ai encore 2 livres à terminer sur ce sujet d'ailleurs. Je ne sais pas encore si je continuerai sur ce thème en 2025 même si je me suis acheté 4/5 livres qui sont dans des piles de ma bibliothèque.
- Le XVIIIè siècle français avec 3/4 livres lus. Là aussi l'objectif est de comprendre les origines de la révolution française et son déroulement mois par mois. Projet titanesque donc surtout que je n'en suis qu'au mois d'octobre 1789, mais quelle année tout de même !! Et là également, déjà moultes livres achetés sur le sujet, et j'en suis déjà à me demander si je ne vais pas carrément commencer avec François premier pour comprendre vraiment ce que fut l'ancien régime et le déroulement de l'époque moderne.
- Les OVNIS. Là c'est le sujet qui m'a pris par surprise. Je me suis littéralement passionné. Au départ j'y suis allé sans grande conviction, je suis réellement sceptique sur le sujet. Et pourtant, les livres de Jean-Claude Bourret, la chaine Youtube SentinelNews et le rapport COMETA ont su me piquer au vif. Bref, je n'en démords plus. Je suis un enragé des petits bonshommes verts. J'alterne donc entre livres journalistiques à sensation et livres un peu plus sérieux ce qui m'a évidemment poussé à m'intéresser à l'astrobiologie. Je précise que l'astrobiologie est une vrai science, rien à voir avec l'astrologie pour ceux qui ont un esprit chafouin. Il existe réellement des scientifiques qui recherchent à plein temps des traces de vie dans la galaxie. Et tout ça financé avec nos impôts en plus !! (Non, là c'est les Américains qui payent -> projet SETI).
Maintenant venons-en aux heureuses découvertes et aux déceptions :
J'ai continué la lecture des livres de Yasmina Khadra et il faut bien dire que c'est un bon auteur au vu de la production actuelle. Mis à part son livre les Hirondelles de Kaboul qui est pas incroyable, le reste mérite d'être lu. J'en ai deux dans ma bibliothèque en attente.
Le meilleur roman de l'année que j'ai lu est sans doute Le désert des Tartares de Buzzati. L'auteur réussit l'exploit de pondre un livre de 300 pages sur un sujet où un type attend toute sa vie, surveillant sur les remparts d'une forteresse une hypothétique invasion qui ne vient jamais... Et ce n'est pas ennuyeux du tout.
Dans le cadre de mes lectures sur les origines de la Révolution, j'ai voulu lire Beaumarchais car le Mariage de Figaro est souvent cité comme ouvrage subversif (pondu en 1784) que aurait contribué à échauffer les esprit avant le fatal événement. Bon ce n'est pas mal fichu comme pièce mais c'est un peu long et il faut attendre le 5ème acte pour avoir les répliques intéressantes. Je me suis coltiné juste avant le barbier de Séville qui n'a pas forcément grand intérêt je trouve.
Sur le Rwanda, les livres de Scholastique Mukasonga sont assez bien même si ce ne sont pas des chefs d'œuvre. Le roman de Gaël Faye est bien sur le sujet de l'avant génocide. Je continuerai sans doute ces deux auteurs.
Une assez bonne surprise a été Le camp des saints ( auteur et ouvrage au combien décrié, mais j'aime lire ce genre d'auteur qui fait réellement grincer des dents) qui est bien écrit au delà du sujet qu'il traite. Donc, pourquoi ne pas lire davantage de Jean Raspail ?? Hein pourquoi !?
Le livre de Patrice Jean sur l'éducation Nationale est franchement pas terrible. Il s'inscrit dans ce nouveau mouvement d'auteurs encensés par la droite conservatrice (style Cnews ou TV Libertés). Malheureusement, la subversion d'un écrit ne va pas toujours de pair avec le beau style donc pour Patrice Jean je ne sais pas si je continuerai. Je dois lire Les noces de terre par un auteur chinois totalement inconnu d'une jeune maison d'édition nommée La Giberne.
Je n'ai finalement pas lu de littérature classique cette année. Moi qui m'étais promis de lire un roman fleuve chaque année. J'avais pourtant commencé Don Quixotte (à vrai dire je n'ai lu que la préface et rien de plus...) Donc cette année je ne sais pas trop quoi lire en littérature. Peut-être les écrits autobiographiques de Boulgakov ? La biograhie de Proust par Tadié puis reprendre Jean Santeuil ? Reprendre Tolstoï et lire Anna Karénine ? Alexandre Dumas ? Il faut que je lise aussi Le Guépard de Lampedusa aussi...
Niveau essais je poursuis la lecture des livres de Philippe Fabry que je trouve très originaux et "thought-provoking" comme dirait les anglais. Il m'en reste deux à lire mais il va probablement en sortir deux autres en 2025 le malin, alors comment je fais moi ?! Il faut absolument que je lise au moins un livre de Philippe Guillemant, autre esprit potentiellement génial. Je continuerai à bassiner les gens qui sont abonnés à mon fil lecture avec mes livres sur les OVNIS, la vie extra-terrestre etc. Je vais essayer d'en li 15 ou 20 sur ce thème cette année. Je lirai j'espère des livres sur la Grèce archaïque et également sur les origines de Rome et de la République romaine (il serait temps, ça fait 8 ans que j'en parle). Je continuerai sur le XVIIIè siècle et donc sur la France Moderne.
La grande nouveauté de cette année sera sans doute la découverte de la littérature de science-fiction. J'ai découvert ce genre cette année avec Liu Cixin et sa trilogie Le problème à trois corps; J'ai été assez mitigé sur le premier tome (les 300 premières pages sont un peu soporifiques) par contre dans les deuxième il n'y a quasiment pas de temps mort et il est bien supérieur. Je compte bien finir la trilogie dans l'année. Pourquoi ne pas reprendre du Asimov d'ailleurs, le maitre incontesté du genre. J'en profiterai pour me repasser des épisodes de cette excellente série des années 90, j'ai nommé Stargate SG-1.
Je ne doute pas non plus qu'au cours de l'année je me trouve une nouvelle passion pour un sujet loufoque ou inattendu.
En attendant : Salut ! Bonne Année et bonnes lectures à tous ! -
#74 02 Janvier 2025 20:20:09
Sacré bilan ! j'admire toujours les gens qui lisent des essais "pour le plaisir" ; là-dessus j'ai beaucoup de mal à sortir des bouquins pros.
Toi qui es sur la Révolution, je te recommande Dumas et sa série Mémoires d'un médecin (de préférence dans une édition avec commentaires).
Bonne année 2025 à toi et bonne lecture :) -
#75 05 Janvier 2025 14:25:35
Compte-rendu de lecture N°27 : Comment fabriquer une guillotine de Juan Branco
<image>
Au delà du titre volontairement provocateur du livre, tentons de savoir après lecture ce qu'il recèle. Le premier chapitre est assez déroutant car Branco, après une courte préface sur les raisons de l'échec des gilets jaunes et la nécessité de repenser le mouvement révolutionnaire, nous gratifie d'une méthode de sabotage des unités de communication du pays. Sont recensés avec leurs adresses précises les points nodaux à attaquer en premier lieu lorsque les premiers mouvements insurrectionnels débuteront. Exemple au hasard p.24 : "Il faut réfléchir à des actions sur des points nodaux du Réseau Optique Sécurité, identifier les employés travaillant en 3/8 et chargés de faire tourner les centres concernés, et notamment les points de sortie des câbles de fibre longue distance [...] dans le creux de la plage de Pors Carn ou directement à la station où la DGSE est branchée entre le chemin de Toul Gwin et le 133 rue des câbles sous marins"
Voilà un homme bien renseigné ! D'où une première question qui se pose : A qui s'adresse véritablement ce livre ? On serait tenté dans un premier temps de répondre : A tous les révolutionnaires qui sont tapis dans l'ombre et se préparent d'ors et déjà à une prise d'assaut imminente des lieux de pouvoir. Mais lorsqu'on regarde un peu en détail les éléments de biographie de Branco et ses précédentes publications, il apparait évident qu'il a un sérieux contentieux à régler avec "la Macronie" et ses affidés. Donc, le livre s'adresse aussi à eux et semble leur envoyer le message suivant : Nous savons exactement où vous frapper et nous avons un temps d'avance sur vous. Ici Branco s'inscrit dans la longue tradition des révolutionnaires de gauche. Il connait bien son Lénine. Son livre s'inscrit dans la même veine que le Que faire ? de Lénine ou bien Technique du coup d'Etat de Malaparte. Branco avait d'ailleurs publié il y a quelques années un livre déjà intitulé Coup d'Etat. Plus récemment on peut le comparer aux écrits de Julien Coupat et de son groupe Tiqqun.
Mais ce livre n'est pas qu'un manuel insurrectionnel. Il s'agit dans la deuxième partie d'un véritable programme politique. Il parait que Branco prépare quelque chose avec Dominique de Villepin. S'agit-il d'un candidature pour 2027 ? D'une prise de pouvoir plus imminente ? On ne sait. En tout cas Branco est bien décidé à abolir le système politique existant et à le remplacer par une République regénérée qui retrouverait ses racines révolutionnaires. Dans tous les domaines (institutions, justice, éducation, affaires étrangères), il a un avis et des propositions sur les changements à opérer.
Et 'est ici que cela devient passionnant. On me voit venir évidemment. Comment ne pas faire la comparaison entre ces deux avocats qui semblent se répondre à plus de deux siècles de distance. Branco est un avocat, bien né et brillant, avec déjà une multitude d'aventures rocambolesques malgré son jeune âge. Il maitrise parfaitement tous les rouages du système politique et judiciaire, en en ayant fait partie lui-même. Mais à la suite de je ne sais quel événement qui restera à déterminer, il a choisi délibérément de brûler ses vaisseaux et de se tourner tout contre ce système qui lui promettait pourtant une carrière brillante et une ascension rapide. Lorsque l'on regarde ses différents entretiens sur Internet, il semble d'une probité parfaite, attaché à vouloir dénoncer toutes les compromissions des truands de la vie politique ordinaire et à démonter la mécanique qui produit un tel état de fait. Comment donc ne pas faire la comparaison avec Robespierre, lui aussi avocat et selon Danton "d'une probité révoltante". Robespierre on le sait, n'a pas vécu pour sa personne mais pour ses idées et pour l'idéal qu'il se faisait du bien commun. C'est un trait qu'il partage avec Branco avec aussi la même propension à écrire ses textes de manière lyrique et ampoulée. Branco imite parfaitement son maître tout en ajoutant une touche de naïveté gauchiste. On sait que Robespierre avait écrit lui aussi des pièces littéraires et des vers avant de se tourner vers la politique.
Dans les troubles (révolutionnaires ?) à venir, Branco sera donc un personnage à suivre d'assez près ainsi que sa trajectoire. S'il veut occuper le même rôle que Robespierre, et cela semble le cas au vu de ce qui est écrit dans le livre, il sera sans doute confronté aux mêmes problèmes. Reste à savoir comment il y réagira. Il est étonnant tout de même de voir quelqu'un réclamer une nouvelle Assemblée constituante en ayant déjà au préalable pensé et rédigé au mot près ce à quoi les institutions de la nouvelle République devront ressembler.
Affaire à suivre donc !
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