[suivi lecture] Exuline

 
  • Julie86

    Guide touristique des librairies

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    #481 06 Janvier 2025 21:51:17

    Très beau bilan! J'aime bien tous ces petits prix, ça permet de mettre en valeur plus de livres qu'un classique top 3 par exemple.
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #482 07 Janvier 2025 10:14:49

    Merci beaucoup de vos retour, et très contente que ça vous plaise. :pink:
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #483 07 Janvier 2025 11:21:17

    <image>Inheritance Games, tome 1- Jennifer Lynn Barnes
    Que feriez-vous si vous receviez l’héritage d’un inconnu milliardaire convoité par ses sulfureux neveux ?
    Avery Grambs, lycéenne sans histoire et sans le sou, rêve d’une bourse d’études pour entrer à l’université. Son destin bascule soudain quand Tobias Hawthorne, un célèbre milliardaire, lui lègue sa fortune. Cet argent tombe à pic, mais il y a un problème : Avery n’a jamais entendu parler de cet homme !
    Pour toucher sa part d’héritage, elle doit néanmoins emménager dans la mystérieuse demeure des Hawthorne. Elle y côtoie les quatre petits-fils du défunt, tous aussi insondables que séduisants… et surtout bien décidés à l’empêcher de subtiliser leur dû !
    Happée par un tourbillon de manigances, d’énigmes et de trahisons, Avery va devoir se prêter à un inquiétant jeu de dupes qui pourrait bouleverser sa vie à jamais…


    "Les jeux de l'héritage ont commencé, que le sort d'Avery lui soit favorable." Oui ça m'a prit comme ça, sur un coup de tête de faire cette introduction même si les jeux ne sont pas du tout sanglants, et c'est dommage d'ailleurs...

    Par une disposition bienveillante (ou pas), le patriarche Hawthorne a décidé de léguer sa fortune à une inconnue : Avery au détriment de sa propre descendance. "Pourquoi" est le leitmotiv de ce roman.

    Mais pour le découvrir, il va falloir jouer, mais qui dit jouer dit aussi jouer avec sa propre vie, car le monde des milliardaires n'est pas sans risque. Avery est propulsée dans l'arène parmi les fauves et quels fauves !!! 4 frères aussi séduisants les uns que les autres aux caractères différents tout comme leur apparence, sans oublier la mère, la tante, et Mamie dont la langue est aussi acérée qu'un couteau bien planté dans le cœur.

    Jennifer Lynn Barnes propose à ces lecteurs un roman YA percutant entre aventure et thriller mené tambour battant. Les courts chapitres se succèdent pour finr par une révélation qui oblige à lire encore et encore. Une construction efficace sans aucun doute.

    Mais dans le fond ? Des énigmes, des passages secrets, une sorte de Loft Story où chacun écoute, scrute dans le moindre détail. Avery aussi intelligente que naïve se laisse prendre dans la toile créée par le patriarche et pour s'en dégager, elle devra faire confiance à des personnes qui la haïssent.

    Une histoire qui pourrait se vouloir complexe et qui finalement me parait simpliste. La solution a une énigme conduit à la suivante. Les personnages manquent cruellement de subtilité et il est assez difficile de s'y attacher, au point que régulièrement je confondais les noms.

    Des histoires du passé remontent à la surface venant perturber le déroulement des jeux. J'ai parfois eu l'impression que ça partait dans tous les sens et que l'histoire manquait de maitrise.

    Et pourtant je me suis prise au jeu, moi aussi, et j'ai voulu répondre à la question : pourquoi Avery ? La fin du premier tome donne quelques réponses pour encore plus de questions.

    Je note aussi que la romance n'est pas au cœur de cette histoire, juste quelques frissons d'une jeune fille de 17 ans et on ne peut pas le lui reprocher. En revanche, j'ai été assez agacée par le fait que Avery commente systématiquement les propos de ses interlocuteurs, cassant le rythme de lecture et c'est souvent pour une interprétation qui ne sert pas à grand chose, me faisant régulièrement monter les yeux au plafond.

    Un roman qui ne restera pas graver dans ma mémoire mais sans ressentir non plus une perte de temps. C'est simplement divertissant.

    <image> Inheritance Games, tome 2 - Jennifer Lynn Barnes
    Que feriez-vous si vous receviez l'héritage d'un inconnu milliardaire convoité par ses sulfureux petits-fils ?
    Du jour au lendemain, Avery Grambs est passée de lycéenne fauchée à milliardaire. Elle évolue désormais dans un monde foisonnant d'énigmes, de richesses infinies, de danger et de secrets de famille, et bénéficie d'une protection rapprochée. Mais pourquoi Tobias Hawthorne, le milliardaire excentrique, a-t-il décidé de lui léguer toute sa fortune au détriment de ses propres filles et de ses quatre petits-fils ? Avery se lance à la poursuite de la seule personne susceptible de répondre à cette question. Tandis qu'elle tente de résoudre énigme après énigme, accompagnée de Grayson et Jameson, elle a de plus en plus de mal à savoir qui sont ses alliés et qui est prêt à l'éliminer... par tous les moyens ! Parviendra-t-elle à résoudre le mystère de son destin à temps?


    Ce deuxième tome a une saveur plus intense. Beaucoup plus à l'aise avec les différents personnages, les interactions entre eux restent parfois encore difficiles ou mal exploités. Mais c'est le seul défaut encore présent comparé au premier tome.

    Avery a pris ses marques, comme moi et déambule dans ce labyrinthe de couloirs ou de pensées avec une aisance nouvelle. Même les nouvelles énigmes proposées dans ce tome sont assez rafraichissantes, nous permettant de sortir de la maison Hawthorne pour le meilleur ou pour le pire, mais cette bouffée d'air redonne du rythme à l'histoire.

    Ce tome cible les origines de Avery, indices maternel ou paternel. Elle est un pion dans l'échiquier de la famille Hawthorne. Roi, Renne, Fou, Cavalier vont chacun leur tour faire tourner la tête de notre protagoniste jusqu'à ce que nous, lecteurs, ayons aussi le cerveau tout tourneboulé. Même si je n'éprouve pas et je pense que je n'éprouverai jamais aucune empathie pour ces personnages, j'ai trouvé ce tome agréable et se laisser brinquebaler entre des hypothèses successives donne envie d'enchainer une fois de plus les courts chapitres proposés par l'auteur.

    Quelques heures de lecture agréables dans un univers parfait pas vraiment crédible mais dont les liens amicaux ou familiaux donnent envie de dénouer la pelote inextricable des indices présents ou passés. Loin d'une saga mémorable, en cette fin d'année elle fait le job et ça suffit.

    <image> Inheritance Games, tome 3 - Jennifer Lynn Barnes
    Que feriez-vous si vous receviez l'héritage d'un inconnu milliardaire convoité par ses sulfureux petits-fils ?
    Depuis bientôt un an, Avery Grambs vit dans la demeure des Hawthorne. À présent majeure, elle va officiellement devenir milliardaire.
    Alors que le monde a les yeux rivés sur elle, s'interrogeant sur la façon dont une si jeune femme va gérer une fortune aussi importante, une nouvelle venue prend ses quartiers entre les murs de la maison
    Hawthorne et apporte avec elle son lot de tensions. Serait-elle la pièce manquante de l'héritage d'Avery ?
    Avery et les petits-fils Hawthorne ont une dernière énigme à résoudre, une partie décisive contre un adversaire inconnu et puissant... qui pourrait tout remettre en jeu.


    C'est soit le tome de trop, soit le tome avec trop ... de personnages, de lieux, d'énigmes, d'indices, de prises de tête et j'ai eu pas mal de difficulté à en venir à bout.

    Avery va percer les derniers secrets qui ont fait d'elle l'héritère d'un empire et même si les derniers chapitres apportent une morale interressante à cette trilogie (initiale, on se comprend... pourquoi lacher la poule aux oeufs d'or !!! mais ça c'est un autre sujet...) la route fut longue pour y arriver.

    Comme je le disais, il y a trop d'éléments nouveaux qui viennent parasiter la ligne directrice de l'histoire, mais n'est-ce pas, depuis le début, l'intention de l'autrice de brouiller les pistes et de superposer les culs de sac, pour créer un labyrinthe quasi inextricable.

    Passé présent se télescope, ce qui m'a laissé à de nombreuses reprises sonnée et souvent j'ai ressenti pal mal d'incompréhension. Sans compter, que je n'ai pas été sensible aux liens que Avery crée avec les frères Hawthorne, surtout qu'elle n'a pas pour moi choisi le bon, ce qui je l'avoue m'a également agacée à de nombreuses reprises et j'ai eu l'impression d'un choix par défaut.

    Je dois de temps en temps, avoir un cœur de pierre ou tout simplement je suis parfois trop âgée pour ce genre d'histoire. Pour le moment je me tiendrais à cette trilogie.
  • pontdeslivres

    Lecteur assidu

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    #484 07 Janvier 2025 22:12:56

    Hey ! Je viens de lire tes différents avis sur cette série. Perso, j'avais beaucoup apprécié car - comme tu le dis - c'est divertissant et addictif. Mais je suis d'accord le tome 2 est  le meilleur pour moi aussi. Le tome 3 peut laisse une véritable impression de too much, tellement il y a d'infos/révélations parfois pas très clairs (comme toute l'intrigue autour de la paternité ...).

    Cependant, concernant la romance, j'ai trouvé le triangle amoureux plutôt bien géré dans le dernier tome (car justement, on avait cette impression que pour l'héroïne, ce n'était pas une question, plutôt une évidence qu'elle serait tjrs avec le même. Ce n'est pas souvent en YA !). Pourquoi trouvais-tu qu'elle aurait été mieux avec l'autre héros ?

    En tout cas, c'est super intéressant de lire ton avis sur cette série ! J'avoue que j'en garde un bon souvenir car c'était amusant et prenant à découvrir ^^

    Dernière modification par pontdeslivres (07 Janvier 2025 22:13:10)

  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #485 08 Janvier 2025 10:04:07

    Bonjour pontdeslivres,

    Oui en effet, je préférais largement Grayson, du fait qu'il était plus réfléchi et plus pudique dans ces sentiments et qu'il souffrait encore beaucoup (syndrome du sauveur quand tu me tiens). Je trouvais que leur caractère était mieux associé et je pense que sur le long terme ça tiendra mieux. Mais c'est juste une impression totalement subjective ;)
  • The_JulieJules

    Lecteur confirmé

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    #486 08 Janvier 2025 13:12:32

    Je rattrape mon retard ! :)

    Tout d'abord, belle année 2025 ! Quelle soit aussi riche en lecture que l'a été 2024 pour toi =)

    Concernant tes diverses chroniques et les différents avis donnés, pour avoir lu Orgueils & Préjugés en 2024, vous me donnez très envie de lire l'Abbaye de Northanger ^^ ne serait-ce que pour la découverte :) pareil avec Les larmes d'une reine. Ta chronique est très alléchante ^^ je m'en vais donc le rajouter à ma WL ^^'
    Pour la trilogie Inheritance Games, j'avais été interpelée par les avis autour de cette histoire, mais finalement, je ne sais pas si je la lirai un jour ... on verra :)
  • Claire C

    Passionné du papier

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    #487 09 Janvier 2025 09:46:21

    Coucou Exuline !

    Très joli bilan très agréable à lire ! Félicitations pour cette année livresque très riche !
    J'ai grâce à toi dans ma PAL Combien de pas jusqu'à la lune de Carole Trébor, ce sera sans doute pour 2025 !
    Merci pour tes partages !
    Très belles lectures à toi !
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #488 09 Janvier 2025 10:41:09

    JulieJules  : merci ;)
    j'aime avoir tes retours qui me font si plaisir. a très vite.

    Claire C : merci pour ton retour enthousiaste. En ce qui concerne Combien de pas jusqu'à la lune, il est écrit de façon jeunesse, et je ne suis pas sûre qu'il te convienne même si c'est vraiment très intéressant. J'ai même converti ma mère et mon oncle vénérable quant à son âge avancé, à le lire et leur retour est très positif. Dans le même genre et je ne sais pas si tu l'as lu il existe Les figures de l'ombre de Margot Lee Shetterly, qui me semble être écrit de façon plus adulte, mais je ne l'ai pas lu, alors je ne sais pas s'il est bien ou non. Je sais que tu n'as pas la télévision et c'est dommage pour cette fois car l'adaptation cinématographique de ce roman est excellente. Très bonne découverte.

    Dernière modification par Exuline (09 Janvier 2025 11:33:03)

  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #489 09 Janvier 2025 11:26:33

    <image>La servante écarlate - Margaret Atwood
    Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.

    Devenu classique de la littérature contemporaine, traduit dans plus de 40 langues, vendu à plus de 8 millions d'exemplaires à l'échelle internationale y compris plus de 3 millions depuis les élections présidentielles des Etats-Unis de 2016, est-ce que ce chiffre sera réitéré en 2025 ? Distingué à de nombreuses reprises, ce roman fait désormais parti du paysage livro-televisio-culturel.

    Mais qu'est ce qui a conduit ce roman à devenir incontournable ?

    Ce n'est surement pas l'écriture de Margaret Atwood qui est totalement détachée de son personnage Defred qui, dès le début, m'a rappelé le style de Aldous Huxley avec Le meilleur des mondes. Pas étonnant puisque l'autrice évoque en postface qu'elle a été passionnée dès l'adolescence par 1984, le meilleur des mondes et Fahrenheit 451. Et oui, clairement, le ton est donné à ce roman et c'est le même ou presque, chaque auteur ayant son propre style.

    C'est donc avec froideur que j'ai découvert la vie de Defred avant la création de la république de Gilead, régime totalitaire où la femme a perdu son compte en banque, son travail. Le rôle d'épouse ne fait que l'exception. Certaines d'entre elles deviendront qu'un réceptacle à spermatozoïdes bringuebalants pour membres décharnés... des commandants, mais j'en dis déjà un peu trop dès le début.
    Ces passages de la vie d'avant sont parsemés dans le roman et ne répondent pas à toutes les questions que le lecteur serait amené à se poser. Je me suis demandée si ces bribes de souvenirs étaient réels, inventés, imaginés, rêve ou réalité, Defred est atteinte d'une sorte d'amnésie dissociative qui m'a quelques fois irritée.

    Il y a ensuite, la transformation de Defred en tant que mère-femme en servante écarlate avec une lobotomisation couronnée de plus ou moins de succès. Elles sont nombreuses à subir les femmes matonnes appelées tantes qui déforment bien évidemment les erreurs du passé pour inculquer la rédemption de la civilisation à coups de règles (les deux significations s'appliquent ici) et par un discours religieux archaïque où la peur devient gage de réussite.
    Je trouve cette partie sans doute la plus intéressante de part le laisser faire de la population qui passivement va suivre cet ordre nouveau et ne pourra plus se rebeller une fois le pouvoir en place. Cette génération transitoire sera bridée, traquée, violentée, asservie pour le bien de tous et l'ordre des castes. La procréation des générations futures au-dessus de tout, bannissement des sentiments, du plaisir et de la jouissance. Les femmes seront classifiées et conditionnées à rester à leur nouvelle place.

    Puis vient la plus grosse partie du roman, la vie d'après. Margaret Atwood a imaginé des scènes qui m'ont particulièrement choquées que ce soit par la "cérémonie" ou l'accouchement. La servante écarlate est bien là pour servir en étant elle-même asservie. Mise à disposition dans des maisons étrangères pour un couple désirant un enfant, la tension, le malaise sont particulièrement bien exploités par l'autrice. Tout sentiment de révolte a été annihilé, Defred subit et pourtant rêve d'une autre vie. Dualité dans ses choix et ses actions, choisir entre être en vie ou mourir, espoir, promesse que l'on se fait à soi-même, Defred fait partie de cette génération transitoire qui a connu l'avant et souffre le présent.

    C'est donc le choix de l'autrice de présenter l'entre deux que je retiens même si de nombreux points restent obscurs.

    Mais ma plus grosse surprise est dans la construction du livre lui-même. Et pour ceux qui ne veulent pas savoir passer au paragraphe suivant.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    L'histoire de Defred s'arrête brusquement, sans bruit, sans explication. L'autrice rédige une postface sur la genèse de ce récit. Puis une dernière partie fictionnelle avec une retranscription d'un colloque post ère gileadienne. Sur le coup, je n'ai pas compris, puis les pièces se mettent en place et une fois assemblées vont faire la lumière sur certaines zones d'ombre. Je redécouvre le récit selon une approche différente et je trouve que cette dernière partie est un coup de maitre.



    Mais le cœur du roman l'est-il vraiment ? (un coup de maitre)
    Pour être sincère, tout au long du roman, j'ai été passionnée par de courtes scénettes extrêmement visuelles et le reste du temps j'avais l'impression d'être détachée de l'histoire, sans ressentir d'empathie pour ces femmes quelle que soit leur caste.

    Et pourtant, ce roman évoque des thèmes peu abordés dans les années 1980 et particulièrement le lesbianisme. Interdit dans les écoles américaines, censuré, et même brulé, il faut reconnaitre que Margaret Atwood avertit à travers ce roman sur "que se passerait-il si...?".

    En résumé, une approche très intéressante sur le prise de pouvoir de la dictature sur le peuple où l'autrice mêle judicieusement le passé, le présent et le futur en suivant une épouse, une femme, une servante, dont le destin a été brisé. Malgré une plume rigide et qui reste à distance, les principes sont effrayant et certaines scènes m'ont choquées ce qui est assez rare pour le signaler. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai adhéré pleinement à cette histoire, qui sans la lecture audio, je n'aurai sans doute pas terminé. Il est très difficile pour moi de dire que je n'ai pas aimé, car ce n'est pas le cas, mais je ne peux pas dire non plus que j'ai aimé. Je louvoie.

    Dernière modification par Exuline (09 Janvier 2025 11:40:30)

  • Grominou

    Administratrice

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    #490 10 Janvier 2025 02:41:13

    J'avais trouvé moi aussi la lecture un peu froide au début, puis peu à peu je m'étais attachée au personnage principal et là j'ai vraiment été embarquée émotionnellement.  Je viens de relire mon billet de blogue (de 2009!) et je vois que j'avais trouvé improbable la prémisse d'une dictature d'extrême-droite aux États-Unis...  Malheureusement cela ne semble plus si irréaliste! :S