- Accueil Forum
- Autour de la lecture
- Suivis lecture
- [Suivi Lecture] Vinny
- 1
- 2
-
#11 09 Février 2025 21:08:53
Mypianocanta a écritj'aime beaucoup La Reine Margot malgré son côté assez violent et j'ai adoré l'adaptation ciné avec Isabelle Adjani. L'as-tu vu ?
Mais j'ai une préférence pour La dame de Monsoreau qui est "la suite" historiquement parlant.
Bonne lecture :)Hello @Mypianocanta, oui j'ai vu l'adaptation ciné de Patrice Chéreau, bien qu'assez différente du roman je trouve ce film fou, notamment dans la mise en scène et les costumes (mais c'est normal, Patrice Chéreau était un grand metteur en scène) ton commentaire me donne envie de le revoir :)
La Dame de Monsoreau est dans ma PAL je partagerai ma lecture ici ;)
Entre temps j'ai eu la chance de lire deux nouveaux romans.
Un que je voulais lire depuis longtemps : La République des Faibles de Gwenaël Bulteau.
Quatrième de couverture: Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d'un enfant sur les pentes de la Croix-Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaires Jules Soubielle est chargé de l'enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S'élèvent des voix d'un nationalisme déchainé, d'un antisémitisme exacerbé par l'affaire Dreyfus et d'un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l'intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu'elle est là pour défendre les faibles. (10/18 éditions)
Nombreuses sont les raisons qui m'ont fait aimé ce roman. Tout d'abord, son essence même. J'aime le polar historique, il est toujours intéressant de voir comment un auteur retranscrit une société passée tout en parvenant à maintenir un suspense. Dans ce roman le pari est tenu et la Belle-Époque n'a de "belle" que le nom, les personnages, tous sales à leur manière, dressent un portrait misérable du XIXè siècle.
Ensuite, l'auteur a chois de placer son histoire dans la merveilleuse ville de Lyon. Il s'agit là d'une ville que j'affectionne énormément pour sa beauté, son histoire et ses endroits mythiques. En parcourant les pages, j'avais l'impression de mener moi aussi l'enquête et d'arpenter les montées de la Croix-Rousse.
Enfin, il s'agit d'un premier roman. J'ai beaucoup d'affection à découvrir les premières œuvres des écrivain.e.s et celui-ci m'a entièrement conquis. J'ai hâte de lire les autres livres de cet auteur.
Le deuxième roman que j'ai lu est Queer de William S. Burroughs.
Quatrième de couverture : Queer est le récit halluciné d’une errance, d’un mal de vivre incurable qui a pour toile de fond un Mexique couleur de cauchemar, avec son soleil obsédant, ses étendues de tôles ondulées et toute une faune pittoresque et violente. Lee, alter ego spectral de Burroughs, titube de bar en bar, à la fois désespéré, avide et indifférent. Son seul repère : Allerton, jeune homme indolent, jaloux de son indépendance mais aussi secrètement flatté d’être l’objet de la convoitise de Lee. Ensemble, ils se lancent dans une expédition à travers l’Amérique du Sud, à la recherche d’une mystérieuse drogue, le Yage, connue pour ses pouvoirs télépathiques. Remarquable radiographie d’une détresse sans autre recours que l’écriture, Queer, le deuxième roman de Burroughs après le mythique Junkie, est aussi, de son propre aveu, l’un de ses textes les plus autobiographiques. (Christian Bourgeois Éditeur)
J'ai tout bonnement trouvé ce livre fade. Cela faisait des années que je voulais le lire, avec l'adaptation cinématographique qui sort bientôt en France je voulais un point d'appui... dans quel désintérêt je me trouve désormais. Pendant un peu plus d'une centaine de pages nous sont servies les digressions vulgaires d'un vieil homme qui se vante d'aimer coucher avec des jeunes garçons sans pour autant se trouver homosexuel. Il s'entiche d'un jeune homme qui ne l'aime pas plus que ça et il veut que tous les deux aillent se droguer avec la substance la plus puissante du pays. Voilà le scénario. La fâcheuse impression de relire la même et unique scène pendant plus d'une centaine de pages aura eu raison de ma patience et j'ai refermé ce livre en me disant "Tout ça pour ça." Habituellement friand de la littérature semi-autobiographique dans laquelle les personnages se détruisent physiquement et psychiquement part tous les moyens, ici j'ai trouvé cela bien maigre, et malgré les explications sur la figure de la peine et la solitude, rien ne parvient à me faire aimer ce roman.
- 1
- 2
- Accueil Forum
- Autour de la lecture
- Suivis lecture
- [Suivi Lecture] Vinny