[LC] Ma maison en fleurs - Pauline Bilisari (début : mi mars)

 
  • Maylie

    Modératrice

    En ligne

    #11 11 Mars 2025 19:51:46

    Super !

    Bienvenue à toi aussi Book explorer :)
    Tu es inscrite :ok:
  • Julie27

    Administratrice

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    #12 15 Mars 2025 20:30:11

    J'ai récupéré mon exemplaire :pompom:
  • Elojs

    Modératrice ensevelie sous sa pal

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    #13 16 Mars 2025 09:17:06

    Coool, si je ne me trompe pas, tous les inscrits ont leur exemplaire donc... on démarre ? :pink:
  • Emmani

    Modératrice

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    #14 16 Mars 2025 09:36:08

    Elojs a écrit

    Coool, si je ne me trompe pas, tous les inscrits ont leur exemplaire donc... on démarre ? :pink:


    Moi ça me va en tout cas :pouceleve:

  • Maylie

    Modératrice

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    #15 16 Mars 2025 12:35:58

    Oui c'est ok pour démarrer pour moi aussi. :D
  • brijoudu93

    Lecteur professionnel

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    #16 16 Mars 2025 13:19:34

    ok pour moi également
  • Book explorer

    Lecteur en pantoufles

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    #17 16 Mars 2025 16:06:16

    Je suis prête à le commencer aussi ! :-)
  • Maylie

    Modératrice

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    #18 16 Mars 2025 20:18:05

    J'ai commencé et je pense prendre mon temps pour étaler ma lecture sur la semaine comme ce sont des poèmes et aussi vu les thèmes évoqués.

    Pauline Bilisari semble avoir été beaucoup influencée par Rupi Kaur (ou c'est une volonté de l'éditeur), car le recueil est divisé en 4 parties bien distinctes comme les recueils de cette dernière avec des dessins dans le même style.

    Je ne peux m'empêcher de relier les deux poétesses aussi, car il y a des thèmes qui se recoupent : "acceptation de soi", "dépression", "blessures émotionnelles", etc.

    Incendie jusqu'à "Je fais du mal" :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Beaucoup de souffrance exprimée dans les premiers poèmes.
    Plusieurs facettes de la dépression sont évoquées de façon assez directe ce qui me donne l'impression étrange de suivre la thérapie de Pauline Bilisari dans la phase la plus sombre de la maladie alors qu'elle vacille entre tenir le coup/serrer les dents et cesser de se battre.

    Dans ce passage en particulier :
    peut-être bien qu'elle est là
    ma plus grande bataille
    non pas la guérison, mais
    ne plus lutter contre


    Je veux voir l'idée de ne plus lutter contre soi, sauf que le texte semble plutôt évoquer l'idée de ne plus se battre contre la maladie. :'S
    Un peu plus loin l'illustration d'un poème ne laisse place à aucun doute, il parle d'auto-mutilation (je trouve d'ailleurs le terme francophone tellement violent, l'anglais self harm m'a toujours semblé plus adapté et disons moins radical)

    Celui qui m'a le plus touchée jusqu'à présent est celui qui commence par "j'ai saccagé ma maison" avec cette idée de s'auto-détruire par peur qu'un autre s'en prenne à elle. La formulation et le rythme sont assez réussis (je cherche encore mes mots pour parler de mon ressenti sur ces poèmes).
    Je pense lire les autres poèmes de cette partie intitulée "Incendie" demain.

  • Julie27

    Administratrice

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    #19 16 Mars 2025 20:34:22

    Je vais le débuter aussi :)

    En le feuilletant, j'ai la même remarque sur la ressemblance avec Rupi Kaur (j'avais imaginé spontanément que c'était un choix éditorial, vu le succès des recueils de Rupi Kaur).

    Bonne lecture à toutes !
  • Julie27

    Administratrice

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    #20 17 Mars 2025 21:40:29

    Je suis aussi dans la partie "Incendie", jusqu'au poème débutant par "on n'en parle pas assez" (page 35 dans l'édition Robert Laffont)

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Le parallèle avec Rupi Kaur me gêne un peu (les thématiques, certaines tournures et, oui, les dessins)... Difficile de ne pas faire le lien (et je trouve ça dommage).
    Par contre, j'aime bien l'idée que ce soit la soeur de l'auteure qui dessine :heart:

    Globalement, il y a des termes très forts et uppercut :goutte:

    Pour le passage que tu cites, Maylie, je le comprends aussi comme le fait d'abandonner (cette partie n'est vraiment pas simple à lire).
    D'autres extraits : la vérité c'est que j'ai sauté
    Ou :
    comment lui expliquer cette haine de moi
    cette horreur
    et ce supplice de vivre parfois

    Outch..... :S

    Par contre, une remarque très subjective : je crois que je reste plus attachée à la poésie classique avec ses codes. Dans la poésie contemporaine de ce type, je trouve que ça manque de rythme et de musicalité.
    Il y a quand même ici des exceptions comme :
    tu avances ou tu recules
    tu t'accroches ou tu titubes
    tu vois la chute
    et tu l'attends
    tu vois la chute
    et tu l'espères
    et puis
    le noir


    Aussi le poème Suffoquer, pourtant très "simple", qui m'a beaucoup plu. Déjà parce que le rythme m'a semblé parfaitement adapté... mais aussi parce que les mots m'ont vraiment parlé.