[LC] Ma maison en fleurs - Pauline Bilisari (début : mi mars)

 
  • Elojs

    Modératrice ensevelie sous sa pal

    Hors ligne

    #21 19 Mars 2025 20:15:27

    Alooors je l'ai ouvert ça y est, et j'ai lu comme vous, je me suis arrêtée page 35 :angel:

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    Et woh c’est dur et un peu violent. C'est hyper intime aussi.
    J'ai lu Rupi Kaur (et je vois bien le parallèle comme vous dites). Et Julie je suis totalement d'accord avec toi, je me suis mise récemment à la poésie et il me manque certains codes, mais je me dis tant pis je lis quand même et j'avoue aussi que pour l'instant je suis plus sensible à la beauté des rimes, du rythmes, des mots sans forcément toujours apprécier le sens ou être touchée par les différentes façon de faire. Aprèèès, pour ce que j'ai lu dans les mots de Pauline Bilisari, je ne vois que de la violence. Je suppose qu'il faut passer la partie incendie pour avoir autre chose, mais le début c'est violent. Je ne sais pas si ça m'avait fait pareil pour Rupi Kaur, parce que c'est sur le même principe.

    Bon et sinon j'aime beaucoup que nous n'ayon pas été touchées ou saisies par les mêmes poèmes.
    Pour ma part, j'ai apprécié (sûrement pour la répétition) celui de la page 30
    peut-être que c'est la fatigue
    peut être que c'est la pression
    ou peut être simplement
    le monde
    je ne sais pas
    tout est noir, parfois
    tout est noir et je hurle
    tout est noir et je m'étouffe
    tout est noir et
    à l'intérieur
    je meurs


    Mais franchement, je trouve que le recueil se lit bien et j'ai envie d'en lire plus, je trouve que ceux que vous avez mis en avant sont intéressants aussi !

  • Maylie

    Modératrice

    Hors ligne

    #22 20 Mars 2025 13:14:02

    Coucou,

    J'ai un peu avancé et dépassé la première partie Incendie :

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    En poésie, je crois que je suis très attachée aux images d'où ma préférence pour le poème qui met en avant l'idée de la "maison en fleurs" comme symbole du corps. J'aime aussi beaucoup les comparaisons qu'elle fait avec l'idée du saule pleureur et des chênes (une allégorie ? Je crois qu'il faut que je révise les figures de style :goutte:).
    En tout cas, c'est en effet assez touchant que ce soit sa soeur qui ait réalisé les dessins. Elles doivent partager une grande complicité pour que ce soit possible. :)

    Je lis aussi dans l'édition Robert Laffont et dans cette seconde partie du recueil incendie, je trouve le poème qui fais le parallèle avec un petit enfant (un bébé ?) qu'on rassure très joli (p 48) "je revois ses larmes ..."
    Les thèmes sont toujours aussi durs, mais progressivement certains poèmes donnent le sentiment d'un léger mieux.

    On retrouve en partie le rythme et la musicalité de la poésie classique comme dans celui-ci :
    Les monstres chez moi
    ils n'étaient pas seulement
    sous mon lit
    ils étaient aussi
    dans mon esprit


    Comme toi Julie, il semblerait que je garde une préférence pour une poésie plus codifiée.
    Je ne me souviens plus si c'était le cas dans la poésie de Rupi Kaur (dont j'ai toujours supposé qu'on perdait certaines sonorités du simple fait de la traduction qui doit jongler entre sens et rythme), mais parfois les derniers vers me donnent l'impression d'une conclusion abrupte ou que le poème sonnerait mieux sans les derniers vers.

    Il y a des poèmes comme celui de la page 47 "La dépression ce n'était pas seulement mes larmes" où cela s'enchaine/sonne bien.
    Par contre, pour d'autres je trouve qu'ils auraient pu s'arrêter avant. Page 55, la phrase "ce n'est pas toujours amoureux non plus" par exemple, à titre personnel je trouve le poème mieux sans, comme ça cela fini sur "coeur brisé" qui apparait déjà dans le premier paragraphe, un peu comme un refrain de chanson.



    La seconde partie Errance s'annonce plus "combative" et réflexive :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Le premier poème me plait beaucoup :
    J'emprunte au chaos
    juste ce qu'il me faut
    de force
    d'endurance
    et de résilience
    pour réussir à surmonter
    mes déséquilibres constants


    ça me fait penser à un passage de Ainsi parlait Zaratoustra de Nietzsche :
    Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos.
    je l'ai découverte dans une BD de Manu Larcenet pas dans le texte original donc je ne sais pas le contexte exact. L'idée serait que la créativité peut se nourrir du chaos et dans la BD c'est aussi une histoire de troubles mentaux.

    Cette seconde partie me plait mieux, car elle est moins centré sur sa maladie et elle, ce qui donnait un côté presque étouffant, trop intime. Là on voit plus son rapport au monde et aux autres donc même si le prisme de la dépression déforme cela devient moins sombre.
    Il y a des poèmes qui me parlent plus comme ces sortes de bilan que l'on peut faire entre ce que l'on est, ce que l'on pense être, ce que l'on est devenu ou même les masques que l'on peut porter pour participer à la vie en société.



    J'ai maintenant très envie d'avancer dans la lecture de ce recueil et de voir une évolution à travers les poèmes.
  • Julie27

    Administratrice

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    #23 21 Mars 2025 14:20:39

    @Elojs :

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    Ah oui, c'est clairement violent !
    Et effectivement très intime (parfois, ça met met d'ailleurs un peu mal à l'aise, avec l'impression de trop m'immiscer :emb:).

    J'ai aussi bien aimé le poème que tu cites (là aussi pour le rythme et la sonorité).



    @Maylie :

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    Je me suis aussi fait la remarque (mais seulement deux fois, de mémoire) que la toute fin pouvait "gâcher" un poème.
    En fait de me dire "j'aime beaucoup", puis "arf non, pas tant que ça" :goutte:
    Et c'est quelque chose que je n'avais pas ressenti (là encore, de mémoire) avec R. Kaur.



    -------
    J'ai terminé la partie "Incendie" (et je vais démarrer la seconde partie tout à l'heure).

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    J'ai un peu moins accroché à la suite (depuis la p. 35 donc).
    C'est toujours dur de voir à quel point elle se déteste (même si là encore je pouvais me sentir "de trop"), comme le fait que les mots et pensées sont "coincés dans sa tête".
    Mais j'ai été moins sensible à ses mots :chaispas:
    Peu de poèmes m'ont touchée...
    Mais je suis curieuse de la prochaine partie, qui devrait être un peu différente dans le ton.

  • Julie27

    Administratrice

    Hors ligne

    #24 22 Mars 2025 10:04:14

    J'ai débuté la partie Errance : jusqu'à la page 85 (après la double-page de dessin correspondant à "j'ai longtemps marché").

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    Le premier poème m'a aussi plu !
    Il amène une petite touche de lumière.
    Globalement, il y a moins de violence, plutôt une forme de léthargie, de fatigue, de doute, mais avec des percées bienvenues de lumière ("envies de refaire le monde", "je retrouverai le courage", ...).
    Et ça me semble aussi moins "intime" qu'au début, donc ça me plait mieux.

    Je perçois à nouveau à quelques reprises ce qu'évoquait Maylie : parfois on pourrait retirer les dernières lignes (c'est le cas p. 72).

    J'ai bien aimé l'idée de "souvent j'oublie" (p. 73), même si le rythme ne m'a pas convaincue (je suis pénible avec ça, je sais).
    À l'inverse, le rythme m'a plu pour la page suivante ("je crois que je ne suis pas faite"), ou pour la p. 82 ("tout est sans dessus dessous", j'ai trouvé que ça collait bien).

    "le vide" (p. 75) m'a aussi bien plu, à la fois pour le rythme et le contenu, tout comme celui sur l'anxiété (p. 77) m'a bien parlé.

    Bref, globalement les poèmes de cette deuxième partie me plaisent mieux :)
    Mais, au risque de radoter, au niveau des sonorités et du rythme, mon coeur reste à la poésie plus classique.

  • Emmani

    Modératrice

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    #25 22 Mars 2025 10:15:42

    Désolée, j'ai pris peu le temps de lire et je lis tout petit bout par petit bout. J'ai fini par Incendies, et je vous rejoins !

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    Elle joue beaucoup sur le rythme et la répétition de structures similaires, mais ça manque de musicalité. Ça manque aussi d'image, à part certains poèmes, notamment les deux dont parle Maylie, celui sur le viol, un autre avec les racines, sur la fin. Mais plein de poèmes n'ont aucune image, aucune rime, aucun son qui se répète etc.
    Ça ressemble pas mal à un roman en vers libre en fait. Moi aussi, il y a peu de poèmes qui m'ont touchée vraiment, mais c'est sympa à lire quand même.

  • Julie27

    Administratrice

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    #26 23 Mars 2025 21:22:34

    @Emmani :

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    Je te rejoins sur le manque de musicalité.
    Après, sur certains poèmes, je trouve que la répétition de structure amène quand même un rendu vraiment "joli".
    Sur le manque d'images, je suis d'accord aussi (et c'est dommage, j'aime quand c'est visuel - et j'associe beaucoup la poésie aux images).



    ----
    J'ai terminé la partie Errance.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Globalement, ce n'est toujours pas LE recueil de poésie que je conseillerais mais ça se lit bien :)

    Quelques poèmes m'ont semblé très parlants et plutôt bien rythmés, comme "ces moments d'errance" (p. 92) ou "tristesse" (p. 93).
    J'ai bien apprécié aussi "pardonnez-moi" (p. 95), "les souvenirs du passé" (p. 102)  ou celui débutant par "avec le temps" (p. 107).
    Cette partie m'a décidément mieux plu que la première.

    J'apprécie un peu moins ses poèmes (trop) longs, mais j'ai aimé le message sur les bonnes intentions des proches. Par contre, elle note que les bonnes intentions ne le sont pas toujours, je ne suis pas trop d'accord avec la formulation, mais effectivement ça peut être culpabilisant pour les personnes concernées (et malvenu sans connaître la réalité de ce qui est vécu).

  • Maylie

    Modératrice

    Hors ligne

    #27 25 Mars 2025 12:37:05

    J'ai fini de lire Errance hier soir et :

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    Dans cette partie, j'ai retrouvé le même "défaut" : rythme cassé à la fin un peu comme si un morceau de musique se finissait par le Tudum de Netflix. Oui, je n'ai pas trouvé de meilleure métaphore. :emb:

    J'ai beaucoup aimé le rythme du poème p 82 :
    tout est sens dessus dessous
    dans ma tête
    dans mon appartement
    les livres éparpillés
    les vêtements dispersés


    Jusqu'à l'effet Tudum des deux derniers vers (maintenant j'appelle ça comme ça :lol:).

    Les poèmes de cette partie me plaisent mieux, car ils me parlent plus.
    Dans le poème page 105, les parties en italique :
    il faudrait vraiment
    que tu fasses quelque chose
    pour aller mieux


    quelque chose de vraiment concret
    Je suppose que ce sont les paroles d'une de ses proches, sans doute sa mère. J'ai entendu les mêmes mots, mot pour mot, dans la bouche de ma propre mère quand j'étais ado et je peux vous dire que ça fait bizarre de les voir écrit par quelqu'un d'autre. O_o
    Il faut croire que ce style de discours est hyper courant et toujours en vogue après plusieurs décennies. Lever le tabou de la santé mentale, ce n'est pas encore gagné. :goutte:

    Le dessin du bras page 86 m'a un peu retourné l'estomac :S Il est donc assez efficace.

    Les thèmes des différents poèmes et le fait qu'ils mettent en mots des sensations et des sentiments difficiles à évoquer sont vraiment le point fort de ce recueil qui en effet se lit très bien, j'espère juste plus de positif dans la suite. Le titre de la partie 3, Refondation est plutôt bon signe. :)

    Je suis d'accord avec toi Emmani, ça ressemble beaucoup à un roman en vers libre, surtout que j'ai l'impression de reconstituer l'histoire de Pauline à travers les thèmes évoqués.



    @Julie :

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    Je me suis demandé aussi si personnellement je recommanderai ce recueil et là je suis partagée.
    J'ai vu que l'éditeur J'ai lu avait ajouté "Poèmes thérapeutiques" sur la couverture et je pense en effet que cela peut être un support intéressant en thérapie avec des personnes qui peinent à exprimer leurs ressentis.
    Est-ce que je le conseillerai pour la qualité des poèmes ? Peut-être pour une première approche de la poésie. :grat: ou par des personnes affectées par les mêmes problématiques (si les deux parties suivantes compensent le côté très sombre de la première partie).

    Le rythme de "ces moments d'errance" (p. 92) et "tristesse" (p. 93) m'ont beaucoup plu aussi avec une préférence pour tristesse.
    "avec le temps" (p. 107) est l'un des meilleurs poèmes de cette partie pour moi.
    On se rejoint sur le fait de préférer ses poèmes plus courts.
    En effet, sa phrase sur les bonnes intentions qui ne le sont pas toujours expriment sans doute son seul point de vue.
    Dans ce poème, je dirais que les paroles que j'ai évoquées plus haut montrent surtout une grande impuissance et maladresse de la part de ses proches.

  • Elojs

    Modératrice ensevelie sous sa pal

    Hors ligne

    #28 25 Mars 2025 12:49:12

    Coucou j'ai avancé aussi, j'en suis au milieu de la deuxième partie. L'avantage cest que ca se lit vite ! Mais c'est vrai que je suis moins ... touchée et prise par les mots (comme j’ai pu l’être par ceux de Rupi Kaur)

    Julie, Maylie et Emmani je vous rejoins sur ce que vous dites haha

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Personellement pour savoir si je le recommande ou non j’attends de lire la fin, on peut être surprise. Et Julie pour le côté intimiste,  je ressens cette gêne aussi, je me sens de trop. C'est tres puissant mais je m'y retrouve pas vraiment, à voir pour d'autres personnes aussi... mais chacun vit sa santé mentale et ses complications différemment... Maylie je suis malheureusement daccord sur le tabou, et j'ai envie de te faire un calin, ça a pas du être cool à lire ce passage qui t'a surprise.



    Pardon c'est un peu brouillon mais je suis sur mon téléphone :emb:
  • Book explorer

    Lecteur en pantoufles

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    #29 25 Mars 2025 17:55:39

    Bonjour !

    J'ai lu la première partie Incendie et je vais enchaîner avec Errance

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    Pour avoir lu deux autres recueils de Pauline Bilisari, (Et demain, le soleil reviendra & Danser sous la pluie) je trouve que les poèmes de Ma maison en fleurs sont les plus violents et les plus explicites (pour le moment en tout cas). Par contre, je n'ai pas lu Rupi Kaur donc je ne peux pas faire la comparaison.

    Je vous rejoins toutes sur le fait que ces poèmes sont très intimes, j'ai aussi l'impression de m'immiscer dans sa vie, c'est assez perturbant. J'ai été touchée par certains poèmes mais pas du tout les mêmes que ceux cités. Pour ma part, j'ai tout particulièrement aimé celui qui porte sur la séparation non amoureuse.

    on nous parle si peu
    de la douleur de la rupture
    lorsqu'elle n'est pas amoureuse


    Par rapport à la musicalité, je vous rejoins aussi sur le fait que certaines chutes tombent un peu à plat. En revanche celui que j'ai apprécié pour sa construction et son rythme est celui-ci :

    suffoquer
    s'accrocher à l'air
    plus respirer
    jamais s'arrêter
    trop mal
    impression de
    mourir


    En le lisant, j'ai véritablement manqué d'air avec ces coupures hyper violentes, ce qui a provoqué un certain malaise chez moi. Surtout que l'illustration qui l'accompagne est assez dure aussi.

    Pour terminer avec cette première partie j'ai, comme Maylie, aimé l'image du saule pleureur qui est très parlante notamment dans cette strophe :

    je suis toujours en larmes
    saule pleureur
    dans une forêt de chênes
    j'arrose mes propres racines
    à la fois l'antidote
    et mon propre venin

  • Elojs

    Modératrice ensevelie sous sa pal

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    #30 29 Mars 2025 12:19:26

    Book explorer a écrit

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    Pour ma part, j'ai tout particulièrement aimé celui qui porte sur la séparation non amoureuse.

    on nous parle si peu
    de la douleur de la rupture
    lorsqu'elle n'est pas amoureuse
    !


    Mais teeeellement d'accord

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    J'ai moi même vécu un grosse rupture d’amitié et c'est bien d’en parler, que ça soit réel, reconnu. Ses mots sont intéressants !



    Sinon je pense que je vais le finir ce week-end (il faut absolument qu'il compte pour mars sinon j’aurai pas lu de recueil de poèmes en mars :angel:) j’en suis à la fin de refondation

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    Déjà c'est plus positif que les premiers mais ça reste quand même sombre et encore beaucoup sur sa propre détestation et je rejoins Julie sur ce point c'est fort et je me sens un peu de trop face a sa haine d’elle-même.

    À partir de "je n'aime pas trop" page 78 je me suis sentie un plus proche de Pauline Bilisari, comme si je partageais mieux sa douleur. Est-ce que c'est égoïste car plus proche de ce que je vis ? Mais en tout cas j’ai eu moins cette impression d’être de trop dans son intimité.

    Page 140 "j’ai vu le mot brillante" ce poeme m’a plu, j’ai beaucoup aimé la sonorité de ce poème, je l’ai même pu à mon mari (bon lui n’a pas été touché par contre :lol: )

    Et le poème En colere page 143 était très intéressant dans la lignée des "choses à dire" ça m’a plu, il faut parler des émotions et elles sont toutes importantes à entendre, pas juste les positives ! Donc il m’a plu

    Enfin, Courageuse page 156 je l'ai trouvé très puissant, la fin était juste et un peu dure, mais bien fait !