[suivi lecture] Exuline

 
  • Grominou

    Administratrice

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    #851 30 Septembre 2025 09:50:40

    Ouille pauvre toi!  :'S :derder:
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #852 30 Septembre 2025 09:55:12

    Merci Grominou :bisous:

    <image>  Alaska wild - K. A. Tucker

    Calla Flectcher avait tout juste 2 ans quand sa mère a quitté l'Alaska, fuyant la vie trop rude, et laissant derrière elle le père de Calla. Calla a aujourd'hui 26 ans et mène une vie bien remplie à Toronto. Lorsqu'elle apprend que les jours
    de son père, très malade, sont peut-être comptés, elle entreprend le voyage jusqu'à son village natal. Elle va alors découvrir le quotidien " à la dure ", les journées qui comptent peu d'heures de clarté, les nuits à la belle étoile... Elle va en profiter pour mieux connaître son père, à qui elle tient beaucoup malgré les erreurs qu'il a commises. Tandis qu'elle tente de s'adapter à ce nouvel environnement, Jonah – le pilote fier, débraillé et détestable qui l'aide à maintenir la compagnie d'hydravions de son père opérationnelle, a clairement hâte de renvoyer cette fille de la ville chez elle, persuadé qu'elle n'est pas du
    tout faite pour survivre à la rudesse de l'Alaska. Jonah a sûrement raison, mais Calla est déterminée à lui prouver le contraire. Elle va rapidement créer un lien très fort et inattendu avec le pilote : de l'amitié, ou peut-être quelque chose de plus profond ? Mais Calla ne compte pas rester en Alaska et Jonah ne compte pas partir. Va-t-elle, comme sa mère bien des années plus tôt, laisser une chance à cette histoire ?


    En quelques mots :

    Une romance rafraîchissante et émouvante, portée par des paysages grandioses et des personnages touchants. À travers Calla, citadine perdue au cœur de l’Alaska, l’autrice aborde des thèmes forts : la maladie, le pardon, la résilience et la reconstruction. La relation avec Jonah, tendre et piquante, apporte de la légèreté et de l’émotion. Un roman bienveillant, délicat, qui m’a fait sourire autant qu’il m’a émue.

    En beaucoup plus de mots :

    C’est une romance très rafraîchissante — si vous me permettez le jeu de mots — puisque nous plongeons au cœur de l’Alaska. Mais inutile de trop vous emmitoufler, l’histoire se déroule en été.

    Calla vit à Toronto avec sa mère et son beau-père. Citadine jusqu’au bout des ongles, avec brushing impeccable, soirées, shopping et sorties, elle mène une vie confortable et légère. Mais tout bascule : son boulot la lâche, son petit ami la trompe, sa meilleure amie prend une autre direction… et voilà qu’elle reçoit un appel inattendu. Une amie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis ses 2 ans, lui demande de renouer avec lui car il est mourant.

    À contre-cœur, Calla part pour l’Alaska, et K. A. Tucker nous entraîne dans un récit touchant, construit autour de la résilience, de la maladie, du pardon, de la construction de soi, du bonheur simple et du changement. Et c’est à travers une romance que ces thèmes forts se déploient, rendant la lecture à la fois légère et profonde.

    Sur place, Calla rencontre Jonah : pilote bourru, rustre, protecteur et bienveillant, sorte de fils spirituel de Davy Crockett et Jean Mermoz. Entre eux, c’est l’archétype de l’“enemies to lovers”. Lui la surnomme Barbie dès leur rencontre (impossible de faire autrement quand elle débarque en talons compensés et mini-short !), elle le trouve insupportable. Mais sous ses airs grognons, Jonah se révèle profondément attentionné, et Calla, en apprenant à le connaître, change peu à peu intérieurement et extérieurement.

    J'ai apprécié que Calla reste elle-même. Ses manières citadines, ses talons, son brushing, ce n’est pas pour séduire les autres, mais parce que ça lui fait du bien à elle. C’est sa façon de se protéger, et ce détail rend son évolution encore plus crédible et touchante.

    Le roman m’a fait sourire souvent, et même presque verser une larme en fin de lecture. La relation avec son père, faite de douleur, de pardon et d’amour retrouvé, est particulièrement émouvante.

    Les paysages sauvages de l’Alaska sont magnifiquement restitués : vastes, puissants, ils rappellent la fragilité des hommes. Les personnages secondaires, bien développés, ajoutent nuances, jalousies, attachements et crédibilité à l’histoire.

    Seul petit bémol, la chronologie parfois trop rapide. Mais le temps est compté pour Calla et son père, et peut-être faut-il se laisser porter par le vent, les émotions et les sentiments…

    Alaska Wild est le premier tome d’une trilogie (jamais traduite en entier en français), mais il se suffit largement à lui-même. J’ai pris un grand bol d’air frais avec cette lecture, où la romance se mêle à des sujets difficiles comme la maladie et la mort, mais aussi le pardon et l’acceptation.

    Une bonne découverte. Merci ma Nono de m'avoir prêté ce livre pendant quelques années, je vais pouvoir te le rendre maintenant .

    Dernière modification par Exuline (30 Septembre 2025 10:00:01)

  • LaurentVo

    Passionné du papier

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    #853 30 Septembre 2025 17:05:13

    Ouch.  Je te souhaite plein de force et de courage pour venir à bout de cette saloperie. :bisous:
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #854 01 Octobre 2025 09:49:23

    Merci beaucoup LaurentVo, un petit passage chez l'osthéo hier et ça va déjà mieux, même si tout n'est pas encore réglé.
    Et une chronique qui je pense va t'intéresser ;)

    <image> Charlie de Stephen King

    Dès l'enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s'est révélé : qu'un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension... et il se trouve aussitôt livré aux flammes ! Aujourd'hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu'elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors, de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l'emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l'enfant cède au désespoir... Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l'atroce vérité - cette imprudence fatale qu'ils ont commise avant sa naissance ? A quel destin Charlie est-elle vouée ?

    En quelques mots :

    Entre complot gouvernemental et amour filial, une traque haletante, une fillette aux pouvoirs de feu persécutée et un père qui a de l'esprit, prêt à tout, S. King propose un texte percutant, visuel, captivant… jusqu’à sa fin abrupte et ouverte qui hante mais impossible à oublier. J’ai adoré le duo père-fille, bouleversant d’humanité face à la froideur de « La Boîte ». A savourer si ce n'est pas déjà fait.

    En beaucoup plus de mots :

    Voilà une éternité que je n’avais pas lu Stephen King : ma dernière lecture remontait à Dôme en 2015. Dix ans plus tard, c’est avec la version audio de Charlie (plus de 17h d’écoute !) que je me suis replongée dans son univers… et je l’ai littéralement dévoré. Un gros pavé, certes, mais qui se lit ou s’écoute avec une étonnante fluidité.

    Andy et Vicky, deux jeunes gens, participent à une expérience scientifique contre un peu d’argent. Mais le test tourne mal : hallucinations, pouvoirs psychiques, disparitions inquiétantes… S’ils en sortent tant bien que mal, ils en gardent des séquelles. Andy développe la faculté d’implanter des suggestions dans les esprits, Vicky manifeste une télékinésie discrète. De cette union naît Charlie, une petite fille adorable mais dotée d’un pouvoir bien plus dangereux : la pyrokinésie. Évidemment, le gouvernement via la mystérieuse organisation « La Boîte » les prend en chasse.

    Ce qui suit est une traque haletante, ponctuée de flashbacks qui renforcent le rythme. King déploie une écriture visuelle et immersive, à la fois nerveuse et émotive. J’ai particulièrement aimé le personnage d’Andy, père protecteur prêt à tout pour guider sa fille, et la manière dont il l’aide à apprivoiser ses dons sans oublier qu’elle reste avant tout une enfant fragile, bouleversante de candeur. Car Charlie reste une petite fille, qui ne comprend pas tout, qui a besoin de protection, besoin de grandir, besoin de comprendre des choses qu'elle ne maitrise pas et c'est parfois bouleversant de voir qu'elle parait si démunie devant ceux qui la chasse.

    Même si certains personnages sont un peu manichéens, ce qui m’a rappelé parfois les constructions de Ken Follett, cela n’empêche pas l’attachement, ni l’efficacité du récit.

    Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la série Le Caméléon que j’adorais regarder dans les séries du samedi soir sur M6. Oui, j’avoue, je n'ai jamais été une fan de X-Files, je préférais regarder Le Caméléon, Alias ou Buffy. Et oui, il y a beaucoup de similitudes, et ce livre m’a rappelé certains épisodes.

    Mais revenons au livre, les antagonistes, comme John Rainbird ou le capitaine Hollister, incarnent bien la menace de cette organisation qui manipule dans l’ombre. Charlie n’est pas un roman d’horreur mais un thriller redoutablement efficace, centré sur des thèmes chers à King : manipulations gouvernementales, expériences interdites, poids des secrets. Malgré ses 600 pages, je ne me suis ennuyée qu’un court moment, tant l’histoire reste captivante.

    Seul bémol pour moi, cette dernière phrase, abrupte. La fin est finalement très ouverte et le lecteur peut imaginer à sa guise l’avenir de Charlie. Moi, je lui souhaite de retrouver la paix, sans jamais oublier, juste qu’on la laisse tranquille… mais vous savez comme moi que cette fin idéalisée ne serait jamais envisagée.

    Un classique des années 80 qui n’a pas pris une ride, à la fois haletant et émouvant. Si vous aimez King mais ne l’avez jamais lu dans ce registre, foncez : Charlie est une belle découverte.
  • Marine_plume

    Magicien des lignes

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    #855 01 Octobre 2025 11:51:10

    Bonjour Exuline ! Bon courage à toi pour combattre et supporter tous ces soucis de santé. Je suis en train de lire Les Cerf-Volants de Kaboul et je comprends pourquoi tu l'as arrêté. Certains thèmes abordés sont vraiment difficiles et cela met souvent très mal à l'aise. On peut juger le narrateur, mais cela amène souvent à se poser des questions sur nous-même et peut-être des facettes de notre personnalité qu'on ne veut pas voir. Bref, il secoue.
    La Prophétie du diamant me tentait bien jusqu'à ce que je voie le nombre de pages. Trois quêtes ésotériques en 400 pages ? C'est sûrement bien trop résumé et rapide pour moi. J'aime quand l'auteur prend son temps, je suis une grande lectrice de pavés.
    Enfin, j'aime beaucoup le style d'écriture de Stephen King, même si je n'ai pas encore lu beaucoup de ses romans. Charlie remonte dans ma WL grâce à toi. ;)
    Bonnes lectures !
  • LaurentVo

    Passionné du papier

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    #856 01 Octobre 2025 17:50:15

    L'osthéo c'est magique lol
    Ah je note ce King qui m'a l'air vraiment sympa.
    Toutes les séries que tu cites je les suivait assidûment. Avec une nette préférence pour "Le Caméléon" aussi. Ah j'adorais Mademoiselle Parker. Et puis Buffy mais bon ça c'est parce qu'il y a du vampire lol
  • Grominou

    Administratrice

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    #857 01 Octobre 2025 21:06:26

    J'avais bien aimé l'adaptation ciné de ce King, le livre semble être encore meilleur!
  • Exuline

    Tourneur de pages compulsif

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    #858 02 Octobre 2025 09:58:00

    Bonjour,

    @Marine_plume : Tout d'abord, merci. Comme tu vas le voir juste après, j'ai finalement poursuivi ma lecture dans le mal, en tournant certaines pages et en lisant en diagonale, mais c'est fait, mais c'est un roman vraiment trop difficile pour moi. Oui ce roman secoue et montre qu' un enfant, ou un homme reste un enfant ou un homme aux multiples facettes. Ce n'est pas un livre où il est possible de juger ses personnages sauf peut-être ce gamin ignoble qui va persécuter le monde qui l'entoure et faire subir des choses innommable à des enfants. C'est juste un livre qu'on encaisse.
    Oui c'est une lectrice de pavé, La prophétie ne répondra pas à tes attentes, il est bien trop rapide. Ce livre s'adresse à un public, qui aime quand les choses vont vite et qui ne prend pas trop de temps. Un livre qui se lit mais qui ne se savoure.
    Je suis comme toi concernant S. King, un auteur connu et reconnu que je connais plus d'après ses œuvres cinématographiques plus que littéraires. Je n'ai lu que Shining, la duologie Dôme et maintenant ce livre, mais ça me donne envie tout de même de continuer de découvrir ces livres.
    Très bonnes lectures à toi aussi.

    @LaurentVo : tu ne peux pas savoir comme je ne regrette pas d'être allé le voir, même si j'ai eu très mal sur le coup, deux jours plus tard je me sens bien mieux dans mon corps. Oui c'est magique.
    Je pense vraiment que tu vas apprécié Charlie, surtout comme je le dis, je trouve qu'il a vraiment bien vieilli pour un livre écrit en 1980.
    Ah Miss Parker !!! Inimitable. Moi j'étais passionnée par Angelot, et j'avais adoré les 2-3 épisodes qui lui étaient consacré et je me rappelle que ça m'avait ému. Dommage que cette série n'a jamais eu la fin qu'elle aurait méritée.

    @Grominou : Je ne connais aucune version, ni celle de 1984 avec Drew Barrymore ni celle de 2022 avec Zac Efron. Mais je pense que j'ai essayer de les trouver pour m'en faire mon idée. Quelle version tu as vu ?

    ***



    <image> Les Cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini

    Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...

    Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.


    Lu dans le cadre du BookClub de septembre 2025.

    Chronique comportant des SPOILERS

    TRIGGER WARNING : Je pense qu'il est nécessaire que vous soyez averti avant de commencer la lecture de ce roman, qu'il y a des scènes de viol et de tortures dans ce roman. Je n'étais pas averti et j'ai été choquée par plusieurs scène. Ce livre est dur, réaliste et il faut encaisser cette histoire.

    J'ai reposé le livre à 75% pensant abandonné ma lecture et finalement, je me suis forcée à finir l'ouvrage en passant plusieurs passages trop violents, et j'ai terminé ma lecture en diagonale.

    Alors pourquoi avoir presque abandonné ce roman, la première est, je pense, que ce n'était pas le bon moment pour moi, tout simplement, et oui, il y a des fois, certains livres demandent une certaine concentration que je n'avais pas au moment de ma lecture.

    Mais ce n'est pas la seule raison, car je pouvais me dire qu'ensuite je pourrai y revenir lorsque le moment sera plus favorable, mais j'en ai aucune envie, c'est donc que ce n'est pas la seule raison.

    La suivante est, je pense, le fait qu'il faut, à mon humble avis, avoir un vrai avertissement avant de lire ce livre. Pour ceux qui me connaissent, vous savez qu'il y a deux thèmes que j'ai beaucoup de mal à lire, c'est le viol et l'anthropophagie (et les zombies, mais ça c'est une autre histoire...). Deux sujets qui sont presque rédhibitoires, et que je n'aborde qu'en étant au courant que ces sujets sont relatés dans les livres, afin de me préparer psychologiquement et de les lire quand je sais que je le supporterai. Vous l'aurez compris, je suis tombée sous le choc de ce qu'à subit Hassan. Même si la scène n'est pas décrite dans les moindres détails, (merci...)  l'aspect psychologique est tellement fort en le vivant à travers Amir, que ça m'a retourné l'estomac, et il m'a fallu reposer le livre. Ensuite à chaque fois que je voulais reprendre ma lecture, l'image "me sautait aux yeux" et je n'ai pas pu rentrer comme je le souhaitais dans l'histoire.
    J'ai pourtant lutter, avancer jusqu'à la scène où, de retour dans sa ville natale, Amir est sur le terrain de foot. Et là j'ai compris ce qui allait arriver à cet homme et à cette femme, et j'ai refusé de vivre cette scène tout simplement, et j'ai refermé le livre. Je ne pouvais tout simplement le lire, c'était au dessus de mes forces. Puis j'ai voulu savoir la fin, je me suis volontairement fait spoiler par ma mère pour pouvoir passer les passages difficile et finir le livre comme je pouvais.

    Et pourtant j'ai tellement aimé le rapport qui évolue entre Baba et Amir.  Du père indifférent à son fils, et ce dernier qui cherche à vivre à travers les faveurs qu'il ne reçoit pas et puis cette fuite, cet exode qui va les rapprocher et où on ressent tout l'amour d'un père à son fils, j'ai trouvé cette évolution extrêmement bien écrite. Oui, il a dans la première partie du roman, cette ambivalence dans les sentiments d'Amir, car il aime son père malgré une sorte d'indifférence qui en fait n'en est pas vraiment une.

    J'ai été aussi très intriguée par Rahim Khan, à de très nombreuses reprises, je me suis demandée quel était vraiment ce personnage, quiprend à la fois si peu et beaucoup de place dans cette histoire ? Protecteur, oncle, amant de baba, ami de la famille, sa place vue par les yeux d'un enfant est assez dérangeante, je me suis même demandée s'il n'est pas au final, une sorte de mère de substitution, parce que ce roman est quasi exclusivement masculin.

    Le rapport entre Amir et Hassan est aussi très dérangeant, pervers, narcissique : "je te veux à mes côtés, tu es à moi, mais exclusivement quand je suis seul". Mais les enfants, ne sont-ils pas tous égoïstes, dans leur vision de l'amitié, de l'amour et dans leur comportement. C'est sans reproche que j'ai compris les choix d'Amir, même si je n'apprécie pas le personnage. Amir est tout simplement couard, mais peut-on vraiment le lui reprocher ?

    J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la différence d’origine ethnique et sociale entre Amir qui appartient à l’ethnie pachtoune, majoritaire en Afghanistan, historiquement dominante et privilégiée et Hassan qui est hazara, une minorité chiite souvent marginalisée et discriminée dans la société afghane. Je ne connaissais pas du tout cette distinction, je pensais bêtement qu'un afghan est un afghan.

    Je connaissais pas non plus, le rôle de l'URSS dans ce pays, j'ai donc historiquement et socialement appris de nombreuses choses, je me suis renseignée, j'ai cherché et j'ai apprécié en apprendre d'avantage et pas que sur la partie Taliban qui est souvent le sujet, abordé dans de nombreux livres parlant de l'Afghanistan.

    Un roman dédié à un public averti qui sera séduit ou au contraire révulsé par les propos. Un roman qui fait parti des livres bannis dans certains pays, mais il a la force de montrer l'âme humaine dans ce qu'elle a le plus beau et le plus terrible. Une lecture choc, mais je n'ai aucun regret de l'avoir découverte.

    Dernière modification par Exuline (02 Octobre 2025 09:58:21)

  • LaurentVo

    Passionné du papier

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    #859 02 Octobre 2025 17:55:49

    Oui vive l'ostéopathie !!!!!!!!!!!!
    Charlie sera une priorité ;)
    Quant aux personnages secondaires de la série "Le Caméléon" ils étaient vraiment tous bien travaillés. Ce qui fait que la série avec beaucoup de consistance. Effectivement la fin a vraiment été bâclée !!
  • Grominou

    Administratrice

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    #860 03 Octobre 2025 01:00:31

    @Grominou : Je ne connais aucune version, ni celle de 1984 avec Drew Barrymore ni celle de 2022 avec Zac Efron. Mais je pense que j'ai essayer de les trouver pour m'en faire mon idée. Quelle version tu as vu ?


    Celle de 1984, je ne savais pas qu'il y en avait eu une autre!