#9 24 Février 2011 19:25:59
J'attendais avec impatience la sortie de ce premier tome. Le résumé me donnait très envie de me plonger dans ce roman. Ma première expérience avec le mélange bit-lit et chick-lit était plutôt moyenne. Dracula en Dior m'a laissé un sentiment mitigé. Toutefois, Queen Betsy semblait tout autre. Peut-être que le terme de Manolo Blahnik a éveillé ma curiosité ? De plus, je trouvais que la couverture, dessinée par Maureen Wingrove, également connue sous le pseudonyme de Diglee, est vraiment jolie. Elle est très girly, la jeune femme porte des Louboutin, ... Bref, elle avait tout pour me plaire. Qu'en est-il du roman en lui-même (le plus important me direz-vous) ?
Le mélange entre les deux genres que j'ai évoqué dans l'introduction est réellement réussi. Betsy est l'archétype même de la blonde superficielle. Elle raffole des chaussures de créateurs, ce qui constitue un réel moyen de pression pour lui faire prendre part à une obscure prophétie où elle se révélerait être une reine vampire (rien que ça !). Elle est futile mais elle a également les mêmes problèmes que n'importe quelle personne. Betsy vient d'être virée de son poste d'assistante de direction et se retrouve au chômage, elle a des problèmes relationnels avec son père et sa "belle-monstre". Je me suis beaucoup attachée à elle et j'ai adoré son sens de l'humour. On ne peut pas dire qu'elle est sa langue dans sa poche. Si elle se révèle parfois un peu vulgaire, elle m'a surtout fait rire avec sa répartie à toute épreuve, même dans les situations les plus dangereuses. Pour le dire autrement, Betsy a réussi à détrôner non seulement Sarah Dearly mais également MacKayla Lane. Je crois bien avoir trouvé ma véritable copine bit-lit voire un double.
Les personnages secondaires sont véritablement attachants et notamment, Jessica et Marc. Tous les deux font la paire, pour mon plus grand bonheur. Sinclair est un personnage sympathique et je l'ai également beaucoup apprécié. La fin du roman entre lui et Betsy est... Comment dire... Génial, imprévisible et à mourir de rire.
L'histoire commence très bien et elle a su me captiver de suite, au point que je n'ai pu lâcher ce livre vraiment qu'à la toute fin (j'ai même lu pendant mon cours d'Institutions Administratives pendant que le professeur expliquait les subtilités de l'administration élyséenne... Très intéressant !). J'ai beaucoup aimé quand Betsy se réveille à la morgue et essaie de se tuer de toutes les manières traditionnelles pour un vampire. Par la suite, il n'y a aucun moment de répits. L'action est omniprésente et les pages se tournent facilement et à une allure folle. L'humour du personnage principal m'a conquis et fait de ce livre une petite perle.
Je referme ce livre avec un immense sourire aux lèvres et encore plus impatiente de lire la suite. L'attente jusqu'au 18 mars va être longue, je le sens.