#1 27 Décembre 2011 09:21:42
<image>SynopsisÀ la fois roman d’introspection et conte merveilleux, Alice au pays des merveilles est le récit, mené de bout en bout sur un rythme époustouflant, de l’intemporelle question de l’identité. Enfant déroutante, naïve et réceptive jusqu’à l’extrême, Alice fait la rencontre d’une multitude de personnages improbables qui seront autant d’ouvertures sur un monde où le cadre spatio-temporel est bouleversé, où les repères linguistiques ne sont plus fiables, où la peur voisine avec le jeu. Or, si Alice est aussi sensible à toutes les bizarreries qui l’entourent, c’est sans doute qu’elle a une prédisposition. Elle a beau tenter de se raccrocher à la norme, elle a la particularité d’incarner deux personnalités à la fois afin de se créer une partenaire de jeu. L’auteur fait également part de ses monologues argumentateurs douteux, où l’amour du raisonnement s’exprime par un illogisme flagrant. Alice au pays des merveilles est un détour par la folie enfantine pour désigner, sur le mode ludique, la part de folie qui se camoufle chez l’adulte.
Mon avisAvant de postuler à la dernière édition de Masse Critique sur Babelio (grâce à laquelle j'ai reçu ce livre), j’avais déjà lu ce livre mais ce qui m’avait attiré, c’était le fait que cette nouvelle édition soit illustrée et surtout annotée par la nouvelle traductrice.
Concernant l’histoire, je n’ai pas été déçue. C’est avec joie que j’ai retrouvé Alice et tous les personnages de ce conte farfelu. Par contre, j’avais oublié à quel point Alice peut parfois être pénible.
Les annotations sont très utiles pour comprendre les jeux de mots de la version originale (et elles m’ont d’ailleurs donné envie de lire le livre en anglais). Mon seul regret : les annotations ne sont pas toujours sur la bonne page et c’est quelque peu dommageable.
Par contre, la grosse grosse déception de cette édition fut l’illustration. Je n’aime pas du tout le style de Laura Nillni, je trouve que ça ne colle pas du tout à l’histoire. Mais tous les goûts sont dans la nature et cela ne retire rien à la qualité de l’histoire.
Ma note : 7/10.