[Tant que le café est encore chaud - Juin 2023] - Parlons du roman

Bonjour à tous,

J'ai abordé cette lecture avec plaisir, ayant découvert précédemment avec le bookclub la littérature fantastique japonaise avec les miracles du bazar Namiya, qui a été un de mes coups de coeur. Je suis plus mitigée sur celui-ci. Si l'intrigue est originale, j'ai trouvé qu'elle avait du mal à démarrer, et ai eu du mal à comprendre quand allait intervenir les voyages dans les temps, surtout qu' en fait les histoires se croisent, avec tout de même des points communs, chaque voyage est une leçon de vie, et intervient à un moment très particulier de l'existence des personnages, qui sont très différents. Le café fonctionne comme le lieu unique où ils se croisent, et on accède par leurs dialogues , et leurs voyages, à des bribes de leur passé, qui nous éclairent sur leur attitude parfois étrange à première vue. Ainsi M. Fusagi qui feuillette constamment des revues de voyage, ou encore la mystérieuse femme en blanc qui monopolise la fameuse place permettant de voyager dans le temps. J'aurais préféré suivre en particulier un ou deux personnages, hors du café aussi qui forme un huis-clos, et avoir accès à davantage d'informations, les voir évoluer plus , même si finalement on se rend compte qu'ils trouvent une forme de soulagement, ou de consolation dans ce voyage.
De plus, cet aller-retour dans le passé est vraiment bref, et nous laisse sur notre faim. Il est aussi frustrant pour le lecteur de savoir que le personnage ne peut modifier le présent , ou doit repartir une fois le café devenu froid. Et puis, mais c'est mon ressenti personnel, chaque histoire est véritablement triste, on se rend compte qu'ils traversent une épreuve, et que le café va leur permettre non pas de la surmonter, mais plutôt de l'accepter. Qu'il s'agisse de la maladie, de la mort, de la séparation.
En définitive, c'était une lecture somme toute agréable, mais je ne souhaite pas lire la saga.

Bon week-end, et au plaisir de lire vos commentaires.

Bonjour,

@Winaria
Je comprends, j'ai lu le 2e et il répond à pas mal de questions, celles que je me suis posée, mais ce n'est pas le propos ici.
Nombre de romans japonais on cette écriture, où il est demandé aux protagonistes non pas de changer leur réalité mais plutôt d'être dans l'acceptation pour pouvoir avancer sereinement.

Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai pris des notes, je n'avais pas lu le 2e tome, voici ce que j'ai écrit et pensé en lisant ce livre que j'ai adoré.

Premier voyage dans le passé Les amoureux : 

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Elle sait ce qui va se passer et le reconnaît qu'elle ne peut pas lui demander de choisir entre son travail et sa petite amie car avant lui, son travail était toute sa vie.
Elle voulait lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur mais n'a pas pu et a bu son café d'une traite mettant fin à cette première expérience.
Cependant elle a eu le temps de comprendre pourquoi Gorô ne s'attendait pas à ce qu'il y ait un avenir à leur relation mais lui a demander de l'attendre car il reviendrait dans 3 ans, comme a sa première proposition qu'elle lui paye un café, c'était elle qui a la main. En revenant dans le présent elle a de l'espoir, elle ne peut empêcher le passé, le présent reste inchangé mais pas le futur, elle sait ce qui lui reste à faire.

Deuxième voyage dans le passé Les époux :

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Là la démarche est différente, et quel bonheur pour Mme Kôtake de retrouver son mari tel qu’il était avant sa maladie, mari qui a laissé la place peu à peu à un patient. Dans sa lettre qui est une lettre d’amour finalement il lui demande de rester sa femme, il l’en conjure même. Elle prend conscience alors qu’elle l’a oublié en tant qu’époux comme lui l’a oublié peu à peu. Revenue dans le présent, elle redeviendra sa femme et peu importe que lui l’ai oublié.

Troisième voyage Les sœurs :

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En fait, les personnes font le voyage pour elles même et à l’inverse des gens qu’elles veulent revoir dont le présent ne changera pas c’est le leur qui changent.

Dernier voyage La mère et l’enfant :

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J’ai noté au fur et à mesure de ma lecture mes impressions, ce dernier chapitre malgré sa tristesse est plein d’espoir et d’amour. En effet, ce sont le cœur des personnages qui changent après le voyage, passé ou futur. C’est une très belle histoire.

Réflexions générales :

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Je pense que la femme en robe blanche, fantôme du café est plus que ça, c’est elle qui régit les voyages, j’aimerai en savoir plus sur elle, peut-être dans la suite « Le café du temps retrouvé » Apparemment quand elle a fini son livre ou bu trop de cafés, elle part au toilette et là on peut prendre sa place mais pour le voyage de Kei, elle n’a pas fini son livre, un marque-page rouge le montre, elle regarde Kei et cligne des paupières juste une fois, c’est un message et  elle va aux toilettes lui permettant ainsi de faire le voyage.
Question, quand dans le présent la femme en blanc laisse sa place à un voyageur, où est-elle quand le dit voyageur apparaît dans le passé si elle ne laisse sa place qu’une fois par jour ? Quand le voyageur apparaît, la place est toujours libre.
Le livre tourne autour des personnages déjà présents dans le café et pour cause, seules les personnes étant venues dans le café peuvent y être retrouver par les voyageurs. La question que je me pose alors, la fille de Kei, Miki a pu faire le voyage vers le passé pour y retrouver sa mère et elle dans le futur pour y retrouver sa fille, donc toutes personnes ayant mis les pieds dans ce café sont susceptibles d’être visitées, par exemple les livreurs, les personnes ayant installé la cuisine.
A part Fumiko qui arrive au début de l’histoire tous les personnages sont déjà présents dans le café Depuis un moment. D’ailleurs Fumiko, 15 ans après fera partie elle-même du café, là encore, j’aimerai savoir si Gorô est le gars qui tenait le café dans le futur, pourquoi Nagare est à Hokkaidô avec Kazuhiro ? A l’heure où j’écris ces lignes, je m’apprête à commencer Le café du temps retrouvé, j’aurai peut-être des réponses.

Bonjour à tous,
moi je connais mal la littérature japonaise, mais j'ai beaucoup aimer ce livre moi qui d'habitude suis mauvais public. J'ai trouver ce livre très facile à lire, prenant, je ne me suis pas ennuyer une minute, le rythme est soutenue, j'ai trouver que ça changer agréablement de ce que je lis d'habitude.Par contre c'est vrai que j'ai trouvé qu'il mettait beaucoup de règles pour voyager dans le temps, est c'est vraiment très court moi aussi j'aurais voulu connaitre l'histoire de la femme en blanc. j'ai trouver l'histoire vraiment bien construite et très intéressante.Je n'ai pas trouver l'idée du voyage dans le temps particulièrement originale,ça a déjà été fait de tant de manière,qu'il est difficile de trouver une nouvelle approche originale.Aucun personnages ne m'a plus marquer qu'un autre.le décor j'ai trouver étrange qu'il n'y est pas de fenêtres,mais je pense que c'est volontaire de la part de l'auteur. Je lirais certainement la suite.

Bon week-end.

Bonjour tout le monde !

Je ne suis pas une habituée de la littérature japonaise. Je rejoins un peu ce que dit Salem au sujet de l'écriture, je l'ai trouvé très plate, je n'ai rien ressenti du début à la fin (je suis pourtant une machine à pleurer !). L'intrigue m'a semblé confuse, sans but. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé fades également.
J'ai par contre beaucoup aimé le fond, les sujets traités, et j'ai apprécié le fait que le retour dans le passé ne permette pas de modifier le présent mais induit un travail sur soi, même si ça se fait dans un laps de temps trop court pour être crédible.
Je pense que ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Bon week-end à tous !

Globalement j'ai trouvé que c'est un livre feel-good qui se lit facilement. Le mystère amené en dose homéopathique m'a parfois aidé à continuer la lecture, parfois m'a frustré. J'aimerais bien lire la suite car d'après vos commentaires il y aurait des dénouements.

Les personnages sont des stéréotypes qui se retrouvent souvent dans la littérature japonaise : l'étudiante timide, la tenante de bar forte et sexy, l'épouse formidable, la workaholic, le couple de vieux et pour finir l'homme impassible et fort qui soutient sans famille sans jamais se plaindre. Si on lit quelques livres, tout auteur confondu, on retrouvera ces clichés systématiquement. Ce n'est pas un défaut à mes yeux, c'est culturel. Un-e auteur-e japonais-e fera appel à ces clichés si sa démarche n'est pas d'écrire un livre axé sur la complexité psychologique de ses personnages. Je n'ai aucun soucis avec ça du moment que l'histoire en vaille la peine. Ce fut le cas.

FUN FACT : J'ai été dérangée par le nom du café "Funiculi Funicula". Dans le livre il est dit que la chanson, dont le nom est extrait, parle d'une ascension sur un volcan. Étant d'origine napolitaine je peux vous certifier que c'est faux !!!!! La chanson parle d'une demande en mariage lors d'un voyage sur le funiculaire...alors il est où le volcan ?

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J'ai vraiment adoré que Fumiko se prenne une malédiction dans la face, elle commençait à m'agacer

Hâte de lire vos commentaires ! Bon week-end