#1 06 Novembre 2011 16:05:08
Qui a oublié William Gibson, le "père" de la matrice ?
Révolutionnaire dans les années 80,
Neuromancien avait d'ailleurs emporté 4 prix majeurs de la SF dont le Hugo, le PK Dick et le Nebula, Neuromancien a marqué ce genre par l'introduction du cyberpunk dans le roman, l'immensité du cyberspace et l'infini des autoroutes de la communication, le hacking et les drogues.
Avec lui, le monde réel s'estompe au profit d'un monde virtuel plus riche mais plus dangereux aussi puisque tous les hackers se connectent à un réseau informatique nommé la matrice, grâce à une prise neuronale et des électrodes permettant une perception visuelle et sensorielle des données numériques qu'ils manipulent.
Mais finalement, en nous parlant en 1984 d'un capitalisme sauvage dominé par des multinationales sans pitié, Gibson a-t-il fait de la SF ? Oui, à court terme ...
Clot trop tôt par la série cinéma Matrix, sans rapport avec le livre mais s'inspirant largement de la pensée de Gibson, le mouvement cyberpunk ne subsiste aujourd'hui plus guère que chez Dantec et quelques autres.
Le résumé éditeur Néromancien, livre hallucinant qu'il faut absolument lire :
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Fiche BBM
Chase est un ancien pirate de la matrice, cet univers qu'il définit comme "une hallucination consensuelle". Après la destruction de son système nerveux par un de ses employeurs, il survit désormais grâce à l'alcool et aux drogues et trempe dans plusieurs trafics d'organes et de matériel informatique. Alors qu'il s'apprête à franchir le point de non retour dans cette spirale d'autodestruction, il se voit offrir une nouvelle naissance : la possibilité de retourner dans la matrice "pour l'exultation désincarnée" qu'elle procure, "le corps, c'est de la viande".
Dernière modification par Anagramme (06 Novembre 2011 16:05:47)