Synopsis
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Dès le premier poème, la poésie de Herbert affirme la force de la beauté, de l’amour (de la lumière) face à la cruauté du monde réel : deux amoureux s’embrassent, oublieux de la guerre qui fait rage autour d’eux. Elle le fait avec détachement, sans pathos – plus tard, avec ironie et humour – et sans jamais se leurrer sur la difficulté de la tâche. Car la barbarie n’est jamais loin : « Il y a un abîme entre la lumière et nous. » Mais pour Herbert, la pensée n’exclut pas la passion : « Dans mes poèmes je voudrais que les mots et les configurations soient transparents. » Il s’agit, pour quelqu’un qui a fait l’expérience des mensonges de l’idéologie, de bâtir sur les choses, sur l’étude l’objet (comme Ponge le fait en France) pour rendre une innocence au langage. Herbert s’appuie également sa « relation active à la tradition ». Chaque génération doit se réapproprier la culture du passé, se confronter aux mythes, aux grandes œuvres : Homère, Dante, Shakespeare. Comme chez Cavafy, la réflexion historique et philosophique anime et rend familiers les personnages du passé. « Lorsque j’écris un poème sur Apollon et Marsyas, j’essaie de lire une histoire très ancienne avec des yeux neufs et de répondre à la question de son contenu, quelle vérité peut-on y découvrir qui soit encore présente et vivante, non seulement pour moi mais aussi pour mes lecteurs. »
Titre original : Struna Światła (1961)
1 édition pour ce livre
2011 Editions Le Bruit du temps
Langue française | Traduit par Brigitte Gautier | 528 pages | Sortie : 14 octobre 2011 | ISBN : 9782358730334
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