Synopsis
Premier tome de la traduction intégrale des 9 recueils de poèmes de Zbigniew Herbert (1924-1998) au Bruit du temps, ce volume réunit : Corde de lumière / Struna Wiatla (1956), Hermès, le chien et l’étoile / Hermes, pies i gwiazda (1957), Étude de l’objet / Studium przedmiotu (1961), pour leur plus grande part inédits en français.
Dès le premier poème, la poésie de Herbert affirme la force de la beauté, de l’amour (de la lumière) face à la cruauté du monde réel : deux amoureux s’embrassent, oublieux de la guerre qui fait rage autour d’eux. Elle le fait avec détachement, sans pathos – plus tard, avec ironie et humour – et sans jamais se leurrer sur la difficulté de la tâche. Car la barbarie n’est jamais loin : « Il y a un abîme entre la lumière et nous. » Mais pour Herbert, la pensée n’exclut pas la passion : « Dans mes poèmes je voudrais que les mots et les configurations soient transparents. » Il s’agit, pour quelqu’un qui a fait l’expérience des mensonges de l’idéologie, de bâtir sur les choses, sur l’étude l’objet (comme Ponge le fait en France) pour rendre une innocence au langage. Herbert s’appuie également sa « relation active à la tradition ». Chaque génération doit se réapproprier la culture du passé, se confronter aux mythes, aux grandes œuvres : Homère, Dante, Shakespeare. Comme chez Cavafy, la réflexion historique et philosophique anime et rend familiers les personnages du passé. « Lorsque j’écris un poème sur Apollon et Marsyas, j’essaie de lire une histoire très ancienne avec des yeux neufs et de répondre à la question de son contenu, quelle vérité peut-on y découvrir qui soit encore présente et vivante, non seulement pour moi mais aussi pour mes lecteurs. »
Dès le premier poème, la poésie de Herbert affirme la force de la beauté, de l’amour (de la lumière) face à la cruauté du monde réel : deux amoureux s’embrassent, oublieux de la guerre qui fait rage autour d’eux. Elle le fait avec détachement, sans pathos – plus tard, avec ironie et humour – et sans jamais se leurrer sur la difficulté de la tâche. Car la barbarie n’est jamais loin : « Il y a un abîme entre la lumière et nous. » Mais pour Herbert, la pensée n’exclut pas la passion : « Dans mes poèmes je voudrais que les mots et les configurations soient transparents. » Il s’agit, pour quelqu’un qui a fait l’expérience des mensonges de l’idéologie, de bâtir sur les choses, sur l’étude l’objet (comme Ponge le fait en France) pour rendre une innocence au langage. Herbert s’appuie également sa « relation active à la tradition ». Chaque génération doit se réapproprier la culture du passé, se confronter aux mythes, aux grandes œuvres : Homère, Dante, Shakespeare. Comme chez Cavafy, la réflexion historique et philosophique anime et rend familiers les personnages du passé. « Lorsque j’écris un poème sur Apollon et Marsyas, j’essaie de lire une histoire très ancienne avec des yeux neufs et de répondre à la question de son contenu, quelle vérité peut-on y découvrir qui soit encore présente et vivante, non seulement pour moi mais aussi pour mes lecteurs. »
Titre original : Struna Światła (1961)
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1 édition pour ce livre
2011
Editions Le Bruit du temps
Traduit par Brigitte Gautier
528 pages
14 octobre 2011
ISBN : 9782358730334
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