Synopsis
Louise Michel et Michel Bakounine sont certainement les deux figures du mouvement révolutionnaire et anarchiste les plus connues dans l’imaginaire collectif, bien au-delà des cercles libertaires et contestataires, et dont le nom est indissociablement liés à la Commune de Paris. Louise Michel y participa à Paris, Bakounine à Lyon. Ce dernier a déjà 56 ans lors des événements, Louise seulement 41. Ils ne se sont jamais rencontré, Bakounine était proscrit de partout et meurt en 1876, Louise fut internée en Nouvelle Calédonie de 1871 à 1880 et vivra jusqu’en 1905.
L’une et l’autre furent des écrivains flamboyants et prolixes, des témoins rigoureux de leur temps et des ennemis acharnés de toute oppression. Les écrits qu’ils ont laissé sur la Commune de Paris sont des textes incontournables pour saisir véritablement ce qui s’est joué durant ces deux mois.
Les textes de Louise Michel publiés ici sont des chapitres les plus significatif de son ouvrage La Commune (Stock, 1898). On y trouve une description des premiers jours de la Commune, des mesures prises et de la vie à Paris. Un texte intitulé « Les femmes de 70 » montre son l’engagement féministe. Enfin « l’Ere nouvelle » nous projette dans une transformation sociale qui est en train de se construire. Hélas pour un temps très court !
De Michel Bakounine on lira dans ce livre le préambule à la seconde livraison de L’Empire knouto-germanique et la révolution sociale intitulé « La commune de Paris et la notion de l’Etat », ainsi que les « Trois conférences faites aux ouvriers de Saint-Imier » (mai 1871) dans lesquels il explique que « Depuis la grande Révolution de 1789-1793, aucun des événements qui lui ont succédé, en Europe, n’a eu l’importance et la grandeur de ceux qui se déroulent à nos yeux, et dont Paris est aujourd’hui le théâtre ».
En plus des textes précités figurent en annexe le fameux La Commune est proclamée, un article intitulé « La fête », de Jules Vallès et L’affiche rouge (celle qui proclame la Fédération révolutionnaire des Communes), rédigée par Bakounine à Lyon.
L’une et l’autre furent des écrivains flamboyants et prolixes, des témoins rigoureux de leur temps et des ennemis acharnés de toute oppression. Les écrits qu’ils ont laissé sur la Commune de Paris sont des textes incontournables pour saisir véritablement ce qui s’est joué durant ces deux mois.
Les textes de Louise Michel publiés ici sont des chapitres les plus significatif de son ouvrage La Commune (Stock, 1898). On y trouve une description des premiers jours de la Commune, des mesures prises et de la vie à Paris. Un texte intitulé « Les femmes de 70 » montre son l’engagement féministe. Enfin « l’Ere nouvelle » nous projette dans une transformation sociale qui est en train de se construire. Hélas pour un temps très court !
De Michel Bakounine on lira dans ce livre le préambule à la seconde livraison de L’Empire knouto-germanique et la révolution sociale intitulé « La commune de Paris et la notion de l’Etat », ainsi que les « Trois conférences faites aux ouvriers de Saint-Imier » (mai 1871) dans lesquels il explique que « Depuis la grande Révolution de 1789-1793, aucun des événements qui lui ont succédé, en Europe, n’a eu l’importance et la grandeur de ceux qui se déroulent à nos yeux, et dont Paris est aujourd’hui le théâtre ».
En plus des textes précités figurent en annexe le fameux La Commune est proclamée, un article intitulé « La fête », de Jules Vallès et L’affiche rouge (celle qui proclame la Fédération révolutionnaire des Communes), rédigée par Bakounine à Lyon.
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