Synopsis
« La bataille au sein du peloton fait rage. Tous les équipiers tâchent de placer leurs leaders dans les meilleures dispositions à l'instant décisif. Ils se sacrifient. L'échappée se détache enfin, elle doit maintenant résister au retour du groupe principal. Malgré leur rivalité, les fugitifs doivent collaborer et harmoniser leurs efforts s'ils veulent conserver leur avance. Il n'y aura qu'un seul vainqueur et pourtant ce dernier ne peut espérer franchir le premier la ligne d’arrivée sans s'appuyer sur le travail des autres. »
Sport individuel pratiqué en équipes, le cyclisme nous renvoie à nos plus profondes contradictions. Comme toute organisation humaine, le peloton est composé de différentes « classes sociales » où la place de chacun est attribuée selon son rôle à jouer : les premiers de cordées (les leaders), les cadres exécutifs (les capitaines de route), les prolétaires (les porteurs d'eau). Cet univers hiérarchisé, avec ses jeux de pouvoir et ses services échangés, où toutes les pulsions sont exacerbées et où il faut pourtant s’entendre, l’auteur le connaît bien puisqu’il le pratique au quotidien. Alors que peut nous apprendre ce microcosme cycliste sur ce qui est en jeu au sein de ce grand peloton que nous appelons la société ? A l’heure où les crises mondiales se multiplient – écologique, sanitaire, idéologique -, ne sommes-nous pas semblables à ce coureur ambigu et récalcitrant qui privilégie son intérêt propre, sans voir que cela nuit à l’ensemble de la communauté ?
« Vélosophe » consacré par ses chroniques au Monde et par son livre Socrate à Vélo, Guillaume Martin nous offre une traversée personnelle des incohérences de notre temps, où le sport sert de modèle pour repenser la société. Et si la voie se trouvait dans le mariage de deux disciplines que tout semble opposer ? Dans une éthique des cimes où la philosophie et le sport se cherchent et se tutoient.
Sport individuel pratiqué en équipes, le cyclisme nous renvoie à nos plus profondes contradictions. Comme toute organisation humaine, le peloton est composé de différentes « classes sociales » où la place de chacun est attribuée selon son rôle à jouer : les premiers de cordées (les leaders), les cadres exécutifs (les capitaines de route), les prolétaires (les porteurs d'eau). Cet univers hiérarchisé, avec ses jeux de pouvoir et ses services échangés, où toutes les pulsions sont exacerbées et où il faut pourtant s’entendre, l’auteur le connaît bien puisqu’il le pratique au quotidien. Alors que peut nous apprendre ce microcosme cycliste sur ce qui est en jeu au sein de ce grand peloton que nous appelons la société ? A l’heure où les crises mondiales se multiplient – écologique, sanitaire, idéologique -, ne sommes-nous pas semblables à ce coureur ambigu et récalcitrant qui privilégie son intérêt propre, sans voir que cela nuit à l’ensemble de la communauté ?
« Vélosophe » consacré par ses chroniques au Monde et par son livre Socrate à Vélo, Guillaume Martin nous offre une traversée personnelle des incohérences de notre temps, où le sport sert de modèle pour repenser la société. Et si la voie se trouvait dans le mariage de deux disciplines que tout semble opposer ? Dans une éthique des cimes où la philosophie et le sport se cherchent et se tutoient.
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2021
Editions Grasset (Essais français)
192 pages
10 novembre 2021
ISBN : 9782246826880
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J’ai lu beaucoup de commentaires négatifs sur ce livre. Je m’y suis quand même pencher car j’apprécie le coureur et surtout le sport. La partie sportive est passionnante dans le livre (et bien présente) mais l’aspect philosophique de notre place comme individu dans une société était hyper intéressante. Un livre qui se lit tout seul et dont on ressort instruit.
Je suis assez partagé face à cette lecture. Clairement il y'a des parties m'ayant beaucoup intéressé mais je n'ai jamais vraiment compris à qui s'adressait ce livre : aux fans de cyclisme ou de philo? Les deux risquent d'en ressortir frustré