Le langage de Steve Reich : L'exemple de Music for 18 musicians (1976)
Jérôme Bodon-Clair2008

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Si l'on accorde généralement la paternité du courant minimaliste en musique à La Monte Young, puis à Terry Riley (avec son In C de 1964 comme véritable manifeste), on désigne souvent Steve Reich comme le plus important compositeur de ce mouvement et même parfois comme l'un des plus grands compositeurs vivants. Ainsi, de la participation à la création de In C de Riley aux récentes Daniel Variations en 2006, l'affirmation de la présence de Reich dans le monde musical et son esthétique n'ont cessé d'évoluer parallèlement. Reich, d'abord décrié alors qu'il est véritable disciple de John Cage (dans le sens où sa musique est résolument expérimentale), puis reconnu (que l'on pense à l'enregistrement de Drumming en 1971 pour Deutsche Grammophon), pour être enfin incontournable (d'abord Music for 18 musicians en 1976, puis Different trains en 1988), sait faire mûrir les éléments constitutifs de son langage compositionnel et créer de nouveaux concepts pour enrichir ses pièces. Dans cette perspective, Music for 18 musicians s'impose comme une œuvre charnière pour le compositeur. Véritable synthèse des grands concepts minimalistes des années 60 (" process music ", phasage/déphasage...), la pièce la plus populaire du New-Yorkais confirme les intuitions entrevues dans Drumming et préfigure les innovations de langage à venir.

1 édition pour ce livre

2008 Editions L'Harmattan (Univers musical)

Française Langue française | 140 pages | ISBN : 2296057543

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