Mes favorites suivi de Sissinghurst, un poème
Vita Sackville-West

Synopsis

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BON

Quand Virginia Woolf, aussi fascinante et au venin aussi meurtrier que cette horreur, la vipère du Gabon (Bitis gabonica) la mord au coeur en lui disant qu’elle « écrit de l’extérieur », sous-entendu qu’il vaudrait mieux qu’elle fasse autre chose, Vita Sackville-West aurait pu répondre qu’elle, Virginia, ne connaissait rien au jardinage, occupation aussi meurtrière si on la conçoit comme un des Beaux-Arts. Elle ne le fit pas, sans doute parce qu’elle était trop blessée, trop généreuse et – même si c’est démodé – trop bien élevée pour faire ce genre de répartie.
Il suffit de lire ce petit livre, musical comme un jardin anglais, pour retrouver à la fois l’artiste et la jardinière, c’est-à-dire aussi bien des images de rêve que des conseils pratiques à toutes celles (tous ceux) qui ont, ou qui désirent avoir la main verte.
Rimbaud le savait : « La main d’un maître anime le clavecin des prés »

1 édition pour ce livre

2020 Editions Klincksieck (De natura rerum)

Française Langue française | Traduit par Patrick Reumaux | 150 pages | Sortie : 18 septembre 2020 | ISBN : 9782252044940

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