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Résumé de la discussion (messages les plus récents en premier)

  • #0 10 Février 2010 22:11:52

    J'ai souri pour la première fois en lisant ce passage et pourtant, je ne m'attendais pas à sourire au moment du premier meurtre. Les disputes au sujet du cassoulet m'ont amusée aussi.
  • #0 10 Février 2010 22:08:05

    valérie a écrit

    J'ai envie de citer le premier passage que j'ai adoré dans ce roman (p.17):
    Yannick mourut aussi vite sans doute, mais moins bien. Alors qu'il venait de libérer Gorgonzola de ses sangles, le coup de feu lui fit précipitamment lever ma tête et entamer un juron que, malgré tous ses efforts, il n'avait pu achever.
    Sa langue et son larynx furent broyés par la première cartouche. Quant à sa cervelle, la quantité répandue dans diverses parties du véhicule rendait totalement impossible une restitution immédiate au loueur.


    Oui, j'ai beaucoup aimé cette façon de décrire la mort du personnage avec ses conséquences matérielles dirons-nous...

  • #0 10 Février 2010 22:06:42

    valérie a écrit

    Décidément, encore d'accord avaec El JC:lol:: il fait des embardées un peu ratées pour rattacher l'intrigue et ses grands discours. Parfois, ça passe bien; parfois, ça parait très artificiel.


    Si c'est un premier roman (et je pense que oui d'après ce que l'on sait, c'est à dire pas grand chose en fait), ce genre d'erreur peut se produire. C'est le métier qui rentre comme on dit. :lol:

  • #0 10 Février 2010 22:05:48

    J'ai envie de citer le premier passage que j'ai adoré dans ce roman (p.17):
    Yannick mourut aussi vite sans doute, mais moins bien. Alors qu'il venait de libérer Gorgonzola de ses sangles, le coup de feu lui fit précipitamment lever ma tête et entamer un juron que, malgré tous ses efforts, il n'avait pu achever.
    Sa langue et son larynx furent broyés par la première cartouche. Quant à sa cervelle, la quantité répandue dans diverses parties du véhicule rendait totalement impossible une restitution immédiate au loueur.
  • #0 10 Février 2010 21:34:13

    Tu as raison nathalie mais ça arrive souvent dans les polars, alors ça, ça ne m'a pas trop dérangée.
  • #0 10 Février 2010 21:20:12

    T'as raison Mallou, j'ai tout mélangé sur ce coup-là  :D  Je rectifie donc: c'est la relation entre madame Vauthier et son mari qui m'a parue tirée par les cheveux, tous les deux entrant dans l'histoire par des portes tout à fait différentes.
  • #0 10 Février 2010 21:01:10

    Décidément, encore d'accord avaec El JC:lol:: il fait des embardées un peu ratées pour rattacher l'intrigue et ses grands discours. Parfois, ça passe bien; parfois, ça parait très artificiel.
  • #0 10 Février 2010 20:58:44

    Nath a écrit

    Oui tu n'as pas tort sur ce point. Même chose avec Mme Michu qui est justement l'épouse de Mr Michu et qui, pas de bol, fait une crise cardiaque en plein supermarché après être justement sortie de l'école de marketing. Peut-être un peu tiré par les cheveux. Mais j'ai tellement adoré qu'on se serve d'elle pour enfin m'expliquer comment fonctionnait le calcul d'audience (un truc que je me suis souvent demandé), que je pardonne à l'auteur


    Là il me semble que c inexacte. Déjà il ne s'agit pas de Monsieur Michu mais de Monsieur Michon, celui qui raconte les marges arrières à son stagiaire.
    Ensuite Madame Michu est en fait Madame Vauthier, femme de l'ex 'terroriste" qui donne des infos sur Le Croco (notamment qu'il a un demi-frère, le fameux coupable de toute cette histoire).

  • #0 10 Février 2010 20:58:30

    Comme beaucoup d'entre vous, j'ai aimé la densité de ce roman et j'ai trouvé l'écriture très belle, j'irais même jusqu'à dire jubilatoire parfois. On commence avec la mort des premiers personnages, décrite non sans humour (c'est assez rare quand-même d'utiliser l'humour quand on vient d'avoir deux morts sur les bras). J'ai aimé qu'on compare le visage de John (p.21) à un abricot confit (il y a du Audiard là dedans. Par contre, il y a trop de citations, ça m'a agacée à la fin.
  • #0 10 Février 2010 20:34:55

    J'ai aimé ce livre car le ton était différent justement.
    Il est vrai que parfois, je me demandais un peu où on allait, mais je lui ai fait confiance à cet auteur que je ne connaissais pas le moins du monde. Je lui ai laissé sa chance et il a rempli à merveille son contrat : me divertir, mais en m'apportant aussi du plaisir, des informations non dénuées de sens profonds.

    Alors oui c'était dense, oui cela ne se lit pas comme n'importe quel polar, mais cela m'a fait la même impression que lorsque je regarde un excellent programme télé : je me suis couchée moins bête et j'ai pris toute la mesure entre lui et les autres !
  • #0 10 Février 2010 20:30:32

    Oui tu n'as pas tort sur ce point. Même chose avec Mme Michu qui est justement l'épouse de Mr Michu et qui, pas de bol, fait une crise cardiaque en plein supermarché après être justement sortie de l'école de marketing. Peut-être un peu tiré par les cheveux. Mais j'ai tellement adoré qu'on se serve d'elle pour enfin m'expliquer comment fonctionnait le calcul d'audience (un truc que je me suis souvent demandé), que je pardonne à l'auteur  :D
  • #0 10 Février 2010 20:24:30

    J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Il est descriptif, précis, souvent humoristique voir ironique ce que j'apprécie fortement. Ce qui m'a choqué un peu c'est la facilité avec lequel il utilise des personnages secondaires comme Michon par exemple pour nous présenter une longue diatribe contre les vampire de la Grande Distri (au demeurant drôle et particulièrement bien vue), en tenant derrière de nous ramener maladroitement dans le récit avec l'accident de la mini cooper de Franky et Kowiak. C'est gros, c'est un procédé qu'il répète a deux ou trois reprise dans l'ouvrage et pour ma part je trouve ça un peu facile.
  • #0 10 Février 2010 20:03:50

    En gros tu as été déformée par le droit, c'est comique dit comme ça  :D
  • #0 10 Février 2010 19:54:30

    Moi, ma plus belle page, c'est la 88. Quand on parle de la Procureur, Annie, de son passé de biologiste qui l'a amenée finalement au droit. J'ai beaucoup aimé tous les passages qui en parlaient du droit. Encore une fois, déformation professionnelle oops
  • #0 10 Février 2010 19:50:13

    Thalia a écrit

    Comme citation j'ai noté ça (et plus après car j'étais trop prise dans l'histoire) :

    Delajoie n'avait certes plus l'enthousiasme d'un chasseur de 20 ans. C'est sa tête surtout qui était fatiguée, non pas par le nombre et la diversité de tant d'affaires résolues ou définitivement perdues, mais plutôt par l'exploration poussées des gouffres sombres de l'âme humaine. Vingt années, pendant lesquelles, au fil des meurtres et des crimes les plus odieux, s'était déroulée la fresque de la tragédie humaine, le spectacle de ce qu'il appelait maintenant "l'Ame Noire". Ce qui expliquait que ses tableaux de chasse avaient souvent été décevants : beaucoup de rats, trop peu de cerfs. Malgré tout, son instinct restait intact. Il savait donc que venait de s'ouvrir une belle chasse. Emmerdante, mais prometteuse. Page 31.


    C'est la suite de celle que j'ai notée !  Je voulais pas faire trop long mais je l'aurais bien mis aussi ce passage-là.  C'était une très bonne page  :D