[Sire Cédric] La mort en tête - 19/12 à 20h

Si, si. POur le roman L'enfant des cimetières.  D'une part le commandant Vauvert, à qui je n'avais prévu qu'un rôle secondaire, a dévoré littéralement la distribution pour devenir un des personnages principaux. Et d'autre part la fin en elle-même. Celle à laquelle j'avais pensé en premier ne fonctionnait pas. J'ai réécrit le dernier quart du livre trois fois ! Tout le côté monde parallèle et catacombes a surgi de mon esprit pour la troisième version, quand je commençais à désespérer de trouver une fin qui fonctionnerait, et qui soit satisfaisante à tous points de vue. Je me suis amplement inspiré de la "red room" de twin peaks, je dois l'avouer.

J'imagine que ça doit être extrêmement gratifiant de réussir à donner tellement vie à ses personnages qu'ils en arrivent à changer eux-mêmes l'histoire, à prendre des proportions qui n'étaient pas du tout prévues. En tous cas, un grand merci pour toutes vos réponses, et pour le temps que vous nous consacrez. Les enfants m'appellent, je dois filer, mais je repasserai lire la suite dès demain.
Bonne soirée à tous !

Oui, mais c'est le jeu, quand on écrit. Enfin, quand moi j'écris :-) Je me dis : si j'étais telle ou telle personne, que ferais-je ? Comment réagirais-je ? Et pour Barbarossa, l'idée m'est venue tout simplement de la pensée que nos vies sont totalement vulnérables, de nos jours : nous sommes géolocalisés en permanence avec nos téléphones, nos voitures etc, et nos vies sont accessibles à tout le monde sur les réseaux sociaux. Qu'on les verrouille ou pas, n'importe qui d'un peu dégourdi puet savoir en quelques clics et quelques contournements où on habite, quand nous partons en vacances, qui est notre chien ou notre chat (qui a souvent une page facebook) nos enfants, nos amis etc... Le jeu est de se dire, à partir de là, que pourrait faire une personne réellement mal intentionnée qui saurait utiliser toutes ces technologies ? C'est assez facile, en fait :-) en tout cas pour moi :-)

Pas dans le cadre de mes recherches, mais en salons littéraires, le monde est petit, je croise donc assez régulièrement Franck Thilliez (qui est la gentillesse incarnée) et les autres :-) Mais ce qui est amusant c'est que nous discutons de tout sauf de "boulot", en général :-)