[Chanson douce - Mars 2017] Général

  • helenoooouuuu

    Marin sur les mers du savoir

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    #51 29 Mars 2017 19:44:26

    Bon, alors, j'avoue que je n'ai pas lu tous les commentaires précédents... Je viens partager mon ressenti.
    Je partage l'avis de Vinushka, à savoir que ce roman ne m'a pas plus plu que ça... Je m'attendais à quelque chose de très angoissant, et finalement j'ai trouvé ça froid mais pas angoissant du tout.
    Le personnage de Louise ne m'a pas marqué, elle est totalement associable, ne sait pas vivre, ne sait que s'identifier aux autres familles pour se construire. J'aurais d'ailleurs aimé que l'on voit sa fille s'exprimer à un moment de l'histoire.
    Je pense que l'histoire aurait pu être intéressante, si elle avait été écrite différemment. L'auteure instaure une distance via son écriture (notamment par l'emploi de la 3ème personne) qui ne m'a pas du tout impliqué dans le récit, et donc j'ai regardé tout cela se passer avec un regard très froid.
  • Itenarasa

    Maître de conférence des étagères

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    #52 29 Mars 2017 19:47:18

    Riz-Deux-ZzZ a écrit
    Vinushka a écrit

    Pour les vacances, ce n'est pas Paul qui balance ça comme ça lors d'un diner ? parce qu'il a un peu bu ou un truc du genre ? (j'ai plus le livre ><)
    Du coup, je ne vois pas Myriam m'as-tu vu non plus. Le souvenir que j'en ai, c'est qu'ils ne pouvaient plus se défiler après ce que Paul a dit et qu'elle a fini par voir le bon côté des choses...


    Ah ben j'ai inversé alors mais oui, je parlais de cette scène-là. Il y a également un passage où l'on parle des parents qui vantent leurs nounous qui font çi, qui font ça. C'est de là que vient ma réflexion.
    Ce qui m'a choqué le plus chez Myriam, c'est lorsqu'elle voit Louise dans la rue et qu'elle se demande ce qu'elle peut bien faire là, comme si elle n'avait pas le droit d'avoir une vie à côté : Louise s'impose dans la vie de famille mais Myriam a une certaine possessivité envers elle aussi.


    Ah tiens moi ce moment-là où Myriam aperçoit Louise dans la rue, je l'ai vraiment perçu différemment. Au contraire de toi, c'est le seul moment où j'ai eu le sentiment que Myriam était susceptible de s'intéresser à Louise et à ce qu'elle pouvait faire en dehors du temps où elle était avec eux. Elle est curieuse. D'ailleurs, il me semble que ses pensées sont formulées en ce sens. Comme je n'ai pas le livre chez moi, je ne peux pas te retrouver le passage sinon je te l'aurais bien recopié.

    Tout est question de perception des mots en fin de compte :)

  • Vinushka

    Puits de lecture

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    #53 29 Mars 2017 19:51:09

    J'avais vu ce côté intéressé-curieux aussi. C'est comme les gosses quand ils voient leur maitresse au supermarché. Ca les choque un peu, car la maitresse c'est l'école. Et là, Louise, c'est nounou. Du coup, j'ai vu ça comme une prise de conscience de Myriam mais pas forcément négative.
  • Salem

    Lecteur initié

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    #54 29 Mars 2017 19:53:51

    Vinushka a écrit

    J'avais vu ce côté intéressé-curieux aussi. C'est comme les gosses quand ils voient leur maitresse au supermarché. Ca les choque un peu, car la maitresse c'est l'école. Et là, Louise, c'est nounou. Du coup, j'ai vu ça comme une prise de conscience de Myriam mais pas forcément négative.


    Oui, elle semble réaliser que Louise n'est pas uniquement une nounou, mais un être humain à part entière. Ça pourrait arranger les choses, mais c'est frustrant de réaliser que pas du tout, finalement....

  • Le parfum des mots

    Espoir de la lecture

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    #55 29 Mars 2017 19:58:06

    Je suis très déçu par cette lecture, peut-être que je croyais que le Prix Goncourt avait pour objectif de sélectionner "LE meilleur roman" parmi les nombreux candidats. Après avoir terminé ce roman, je me rends compte qu'il a été choisi par des professionnels qui ont un regard bien différent des lecteurs que nous sommes majoritairement. Je ne peux absolument pas concevoir que l'on peut apprécier Chanson douce pour de nombreuses raisons :

    - Le roman est terminé dès la deuxième page du "récit". Tout y est, absolument tout. On comprend immédiatement que la nounou est responsable du meurtre de deux enfants (l'un étant encore en vie dans les premières lignes) et l'auteure nous propose déjà toutes les pistes à envisager (rang social, passé tragique, surcharge, ...).

    - Il s'agit d'un roman fiction, où il n'est pas envisageable de se dire : "cela pourrait exister". Prenons un exemple pour bien illustrer.

    La maman rentre à la maison et découvre que la nounou a obligé ses deux enfants à nettoyer une carcasse de poulet, en guise de repas, qui se trouvait être ... dans la poubelle. En tant que maman (ou papa ou autre), qu'auriez-vous fait avec cette nounou ?

    Et les passages de ce "genre" sont très nombreux. Comment peux-t-on imaginer que des parents puissent admettre de tels débordements et ensuite s'étonner de l'acte irréversible ? (Je précise que les parents sont conscients de ces comportements, mais trouvent des excuses "bidons"). Bref, j'attends vos nombreux commentaires pour me prouver que j'ai tort (j'ai une formation en faculté de philosophie (4 ans) derrière moi, je connais la chanson, mais j'aime être contredit :p).

    - Le roman manque cruellement de structure où les informations, permettant de déceler les personnages en actions et la période à laquelle les faits se produisent, ne sont pas suffisantes pour permettre au lecteur d'entrer rapidement dans le "chapitre" en cours. Bien souvent, on ne comprend le raisonnement qui permet à l'auteure de passer de l'un à l'autre des personnages.

    - La lecture ne nous apprend tout simplement rien. Nous avons une intrigue principale, où l'objectif principal est de proposer aux lecteurs des pistes (uniquement des pistes, pas de solutions) qui permettront de comprendre comment on peut en arriver à assassiner des enfants. Les raisons évoquées : surmenage, passé lourd, relations instable avec sa propre progéniture, différence de rang social, ... Ce sont des thèmes qui nous gonflent au quotidien et particulièrement certaines notions, comme le burn-out. Des inventions humaines qui, ENFIN, nous permettent de mettre des mots sur des sentiments partagés par l'humanité depuis de nombreuses décennies.

    Nous avons donc ici un roman qui nous propose le mal du siècle (pas uniquement) : le burn-out, la surcharge physique et morale...

    Mon grand-père a travaillé pendant 40 ans, sans le moindre jour de congé maladie (hors vacances annuelles). Il se levait à 4 heures du matin, faisait son potager et commençait ensuite sa journée vers 6h pour la terminer vers 22 heures. Il devait gérer son entreprise de 80 ouvriers sur une dizaine de chantiers différents. 130.000 Km par an, minimum 6 heures de travail dans les tranchées (raccordements), quelques heures de bureau et de nombreuses heures sur la route. Il devait gérer une famille, il était président d'un club de football, ...

    Il n'a jamais assassiné ses enfants sous "prétexte" d'être épuisé, d'avoir un rang social inférieur aux autres à ses débuts (né en Pologne), d'avoir être en camp en 39-45, ...

    Il y a un an, l'une de mes collègues est restée une année en dépression pour burn-out. Elle travaillait 18 heures par semaine, dans une classe de 5 enfants, sans la moindre charge de travail (leçons et matériels réalisés par moi-même, son assistant à l'époque).

    Je m'écarte probablement du sujet en comparant ces deux situations. Tout cela pour essayer de vous faire passer mon point de vue (le mien, pas besoin d'être d'accord). Je suis assez classé de ces reportages, journaux ou même romans (Chanson douce) qui abordent des concepts qui ont été créés par notre société, pour une population de moins en moins courageuse et qui ne base que sur les acquis. Nous voulons toujours plus en faisant le moins possible.

    [Suite dans quelques instants... xD]
  • Salem

    Lecteur initié

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    #56 29 Mars 2017 20:09:27

    Pour info, étant moi même dans "la machine livresque", le Goncourt est probablement le moins fiable de tous les prix. Il se monnaye souvent. Et si les livres choisis sont "bons", en se basant sur différents critères plus ou moins objectifs, ils n'ont pas vocation à être "le meilleur", la subjectivité de chaque lecteur étant en grande partie déterminante dans l'appréciation d'un roman.
    Personnellement je sais que mon goût littéraire est plus en accord avec le Femina, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier cette lecture.
  • Vinushka

    Puits de lecture

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    #57 29 Mars 2017 20:50:52

    Le parfum des mots a écrit

    - Le roman est terminé dès la deuxième page du "récit". Tout y est, absolument tout. On comprend immédiatement que la nounou est responsable du meurtre de deux enfants (l'un étant encore en vie dans les premières lignes) et l'auteure nous propose déjà toutes les pistes à envisager (rang social, passé tragique, surcharge, ...).


    Sur ce point, je suis assez d'accord. Je pense que ça joue sur mon avis mitigé, car j'en attendais plus.

    - Il s'agit d'un roman fiction, où il n'est pas envisageable de se dire : "cela pourrait exister". Prenons un exemple pour bien illustrer.


    Là pas trop. Bon, tu sors l'exemple du poulet que j'ai trouvé vraiment de trop, et assez traumatisant. Cependant, je ne vois pas d'autres exemples. Louise est bizarre, ça heurte un peu Myriam mais les parents décident de faire l'autruche, car elle a plein de bons côtés. Je trouve que les autres ont bien expliqué ces réactions que l'on peut trouver curieuses, mais qui sont finalement possibles. 
    Après, tu parles de ton grand-père, et plus haut je parlais de moi (l'intrusion de Louise m'aurait fait tilt bien plus vite). Dans ton exemple comme dans le mien, c'est une question de caractère. A situation similaire, les gens réagissent différemment. Du coup, je peux comprendre la réaction des parents. D'ailleurs, si moi j'aurais mis des limites, c'est par pudeur et fierté, pas parce que j'aurais soupçonné un meurtre. Les gens intrusifs sont très gênants à mes yeux, mais si eux ne sont pas plus gênés que ça et que les enfants adorent Louise, on peut comprendre qu'ils écartent le danger car "ça n'arrive qu'aux autres".

    Ce sont des thèmes qui nous gonflent au quotidien et particulièrement certaines notions, comme le burn-out. Des inventions humaines qui, ENFIN, nous permettent de mettre des mots sur des sentiments partagés par l'humanité depuis de nombreuses décennies.
    [...]
    Nous voulons toujours plus en faisant le moins possible.


    Pour ça, ça serait un vaste débat. Et on revient aux multiples situations. Les c** et dégénérés existaient déjà avant. Après on ferait des tartines en parlant de l'évolution de la société, mais dire que les gens de maintenant sont juste des feignasses, ça me parait un peu caricaturer. Puis, ce n'est pas le cas de Louise. Elle fait ce qu'il faut sans se plaindre de son salaire ni rien (alors qu'elle travaille un bon volume horaires et a des dettes), elle en fait trop (plus que ce qu'on lui demande, plus que ce qu'elle devrait) et cherche surtout de la reconnaissance... puis dans le temps Myriam aurait été une femme au foyer de toute façon, et Paul aurait pu "gérer" une famille car à cette époque, il suffisait d'apporter l'argent pour gérer une famille en tant que mâle.

    Dernière modification par Vinushka (29 Mars 2017 21:47:15)

  • Itenarasa

    Maître de conférence des étagères

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    #58 29 Mars 2017 20:53:04

    Le parfum des mots a écrit

    Je suis très déçu par cette lecture, peut-être que je croyais que le Prix Goncourt avait pour objectif de sélectionner "LE meilleur roman" parmi les nombreux candidats. Après avoir terminé ce roman, je me rends compte qu'il a été choisi par des professionnels qui ont un regard bien différent des lecteurs que nous sommes majoritairement. Je ne peux absolument pas concevoir que l'on peut apprécier Chanson douce pour de nombreuses raisons :

    Il suffit de te dire que tous les goûts sont dans la nature et que chaque lecteur à une réponse différente face à tel ou tel roman et que c'est acceptable

    - Le roman est terminé dès la deuxième page du "récit". Tout y est, absolument tout. On comprend immédiatement que la nounou est responsable du meurtre de deux enfants (l'un étant encore en vie dans les premières lignes) et l'auteure nous propose déjà toutes les pistes à envisager (rang social, passé tragique, surcharge, ...).

    Je n'ai pas eu le sentiment que l'auteure avait cherché à dissimuler que l'auteur du meurtre était la nounou. Elle pose les bases et articule son roman autour des personnages et de la relation parent/nounou - employeur/employé. L'intérêt est là aussi au-delà de l'acte horrible qui est survenu
    Parmi les pistes, je n'ai pas retenu la "surcharge" et le "rang social", plutôt à la rigueur quelque chose comme l'investissement non reconnu et la misère affective, sociale et bien d'autres choses comme un vrai trouble psychologique


    - Il s'agit d'un roman fiction, où il n'est pas envisageable de se dire : "cela pourrait exister". Prenons un exemple pour bien illustrer.

    "roman fiction" inspiré d'un fait réel survenu à New York. Je n'ai pas le détail de ce fait réel pour savoir à quel point l'auteure s'en est inspirée. Ceci dit la réalité et les faits divers nous démontrent que bien des choses qui nous paraitraient totalement inenvisageables arrivent.

    La maman rentre à la maison et découvre que la nounou a obligé ses deux enfants à nettoyer une carcasse de poulet, en guise de repas, qui se trouvait être ... dans la poubelle. En tant que maman (ou papa ou autre), qu'auriez-vous fait avec cette nounou ?

    Là est la question. Qu'aurions nous fait? Je serais tentée de répondre que je l'aurais mise à la porte mais va savoir, peut-être pas parce que bien des choses entrent en ligne de compte dans la décision de virer une employée

    Et les passages de ce "genre" sont très nombreux. Comment peux-t-on imaginer que des parents puissent admettre de tels débordements et ensuite s'étonner de l'acte irréversible ? (Je précise que les parents sont conscients de ces comportements, mais trouvent des excuses "bidons"). Bref, j'attends vos nombreux commentaires pour me prouver que j'ai tort (j'ai une formation en faculté de philosophie (4 ans) derrière moi, je connais la chanson, mais j'aime être contredit :p).

    le déni? je sais pas c'est une piste ^^ Quand une situation arrange une personne, de nombreuses concessions sont faites et il devient "facile" de fermer les yeux sur certains travers... Ce qui je te l'accorde peut conduire à de nombreux drames :/

    - Le roman manque cruellement de structure où les informations, permettant de déceler les personnages en actions et la période à laquelle les faits se produisent, ne sont pas suffisantes pour permettre au lecteur d'entrer rapidement dans le "chapitre" en cours. Bien souvent, on ne comprend le raisonnement qui permet à l'auteure de passer de l'un à l'autre des personnages.

    j'avoue ne pas avoir été choquée, ni même interpellée par ces problèmes de structure ou de difficulté de conduite du raisonnement de l'auteure

    - La lecture ne nous apprend tout simplement rien. Nous avons une intrigue principale, où l'objectif principal est de proposer aux lecteurs des pistes (uniquement des pistes, pas de solutions) qui permettront de comprendre comment on peut en arriver à assassiner des enfants. Les raisons évoquées : surmenage, passé lourd, relations instable avec sa propre progéniture, différence de rang social, ... Ce sont des thèmes qui nous gonflent au quotidien et particulièrement certaines notions, comme le burn-out. Des inventions humaines qui, ENFIN, nous permettent de mettre des mots sur des sentiments partagés par l'humanité depuis de nombreuses décennies.

    Cela peut être frustrant de ne pas avoir toutes les réponses ou une réponse. Personnellement, cela ne me dérange pas. Nous avons des pistes effectivement et c'est au lecteur de faire l'effort de les exploiter (ou pas).
    Tu veux dire que ce sont des thèmes qui TE gonflent au quotidien? Apparemment tu as un souci avec la notion de burn out? :p


    Nous avons donc ici un roman qui nous propose le mal du siècle (pas uniquement) : le burn-out, la surcharge physique et morale...

    perception intéressante mais un peu limitée du roman non? Je trouve qu'il y est question de bien plus de choses (j'en cite quelques unes plus haut


    Mon grand-père a travaillé pendant 40 ans, sans le moindre jour de congé maladie (hors vacances annuelles). Il se levait à 4 heures du matin, faisait son potager et commençait ensuite sa journée vers 6h pour la terminer vers 22 heures. Il devait gérer son entreprise de 80 ouvriers sur une dizaine de chantiers différents. 130.000 Km par an, minimum 6 heures de travail dans les tranchées (raccordements), quelques heures de bureau et de nombreuses heures sur la route. Il devait gérer une famille, il était président d'un club de football, ...

    Il n'a jamais assassiné ses enfants sous "prétexte" d'être épuisé, d'avoir un rang social inférieur aux autres à ses débuts (né en Pologne), d'avoir être en camp en 39-45, ...

    ton grand père était (est?) une force de la nature, un homme courageux et exceptionnel sans aucun doute vu son parcours.
    Mais il ne faut pas comparé ce qui n'est pas comparable. Il y a des personnes fortes psychologiquement, dures au mal et il y a des personnes plus faibles psychologiquement qui se brisent et qui brisent, malheureusement


    Il y a un an, l'une de mes collègues est restée une année en dépression pour burn-out. Elle travaillait 18 heures par semaine, dans une classe de 5 enfants, sans la moindre charge de travail (leçons et matériels réalisés par moi-même, son assistant à l'époque).

    peut-être ta collègue a un passif médical ou autre qui l'a conduit à cette dépression et à moins que tu ne sois médecin, il ne me semble pas que tu sois apte à juger de son état. Je trouve ce type de jugement toujours assez déplacé. Après il y a des abus, il n'empêche, il faut savoir se garder de certains jugements

    Je m'écarte probablement du sujet en comparant ces deux situations. Tout cela pour essayer de vous faire passer mon point de vue (le mien, pas besoin d'être d'accord). Je suis assez classé de ces reportages, journaux ou même romans (Chanson douce) qui abordent des concepts qui ont été créés par notre société, pour une population de moins en moins courageuse et qui ne base que sur les acquis. Nous voulons toujours plus en faisant le moins possible.

    Je crois que je ne suis pas d'accord avec toi sur toute la ligne mais tu l'auras compris :) Et de toute façon, le "pour une population de moins en moins courageuse et qui ne se base que sur les acquis. Nous voulons toujours plus en faisant le moins possible" est un avis hors propos qui va au-delà de ce roman

    [Suite dans quelques instants... xD]


    Bonne soirée :)

    Dernière modification par C'era una volta (29 Mars 2017 20:55:10)

  • BettieRose

    Ex-Team

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    #59 29 Mars 2017 21:11:11

    Bonsoir à tous,
    Je pensais pouvoir venir plus tôt mais mieux vaut tard que jamais.
    J'ai lu ce livre peu de temps après qu'il ait obtenu le prix Goncourt. Pourtant, j'avoue ne pas m'intéresser à ce prix en particulier mais le titre du roman, le nom de l'auteur et les bons avis m'avaient donné envie de le découvrir. J'ai donc plutôt dévoré ce livre car pour moi, il se lit vite et facilement. Ce qui n'entache pas sa qualité bien entendu.
    Si j'ai globalement aimé ma lecture, j'aurais apprécié encore plus de profondeur et de tension, de suspens et presque d'horreur. Attention, je ne dis pas qu'il faut le transformer en thriller horrifique, il est très bien comme il est. Mais oui, j'aurais apprécié plus de psychologie encore je pense.
    Pourtant, les personnages sont parfaitement crédibles et il n'y a pas grande nuance à leur ajouter.

    En revanche je ne trouve pas que ce roman se centre sur le fameux mal du siècle... C'est bien plus que cela, c'est trop réducteur de dire "ça parle de burn out". Je m'excuse de ne pas partager l'avis, mais après tout la discussion est là pour ça. De même, il ne me semble pas (ou alors je n'en ai pas souvenir) qu'un diagnostic médical clair soit posé dans le roman ? Est-ce que je me trompe ?
    Enfin moi, j'ai apprécié justement de ne pas avoir toutes les réponses. On était pas sur un procès ou l'analyse psychologique d'un drame ou fait divers mais bel et bien sur une histoire qu'un auteur est venu nous raconter. Bien entendu, on aime ou pas cette histoire. Même si je disais qu'il m'a manqué quelque chose, que peut être que j'aurais aimé qu'il soit plis creusé, pour moi ce livre fut un excellent moment et il peut être lu par une large variété de lecteur, ce qui n'est pas négligeable. Je ne dis pas cela niveau commercial mais niveau échanges culturels autour de ce livre comme nous le faisons ensemble ce soir.
  • Kkrolyn

    Restaurateur de livres

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    #60 29 Mars 2017 21:11:58

    En tant que maman d'un bébé en bas âge, je sais que l'épisode du poulet je ne l'aurais pas laissé passé, pour le reste je ne sais pas. Myriam est tellement soulagée de reprendre le travail, redevenir femme plutôt de n'être qu'une mère qu'elle passe sur certaines choses qui auraient du la déranger.