#1 24 Juillet 2017 13:45:55
<image>Fiche BibliomaniaTokyo, début des années 1940. Tetsuko, alias " Totto-chan " mène la vie dure à son institutrice... jusqu'à se faire renvoyer de son école primaire, peu de temps après y être entrée. Ses parents l'inscrivent alors à Tomoe, petite école éprise de liberté où de vieux wagons font office de salles de classe. A Tomoe, l'expérience de la vie est aussi importante que les leçons. Et grâce à son directeur atypique, Totto-chan réapprend à respecter les autres et à se respecter elle-même. Elle prend goût à l'étude, assume ses échecs et gagne en autonomie ; écrit des haïkus, rêve de danser " Le lac des cygnes "... Mais elle comprend aussi ce qu'est le racisme, l'intolérance, et découvre la guerre. En 1945, Tomoe est détruite par les bombardements. Mais en quelques années seulement, cette école pas comme les autres aura déterminé la vie entière de Totto-chan.
Totto-Chan est encore une toute petite fille lorsqu’elle est renvoyée de l’école. Trop occupée à jouer avec son casier ou à guetter à la fenêtre le passage de musiciens de rue, son institutrice trouve qu’elle dérange la classe.
Plutôt que de lui faire des reproches, les parents de Totto-Chan l’inscrivent dans une école aux méthodes alternatives.
Ce livre est un recueil d’articles parus dans une revue japonaise et dans lesquels celle qui était Totto-Chan, aujourd’hui vedette de la télévision, retranscrit les souvenirs d’enfance des expériences qu’elle a faites dans cette école hors du commun.
Parfois émouvant, le récit donne surtout à réfléchir sur l’éducation donnée à nos enfants, en particulier à ceux qui ne semblent pas d’emblée faits pour cette institution.
C’est un sujet qui m’est cher et j’ai donc lu ce livre avec avidité.
Je l’ai achevé avec seulement deux regrets: le format de la compilation d’articles est très frustrant pour moi qui aime la progressivité d’un récit construit et, plus important encore, le constat que ces méthodes d’éducation demeurent, soixante-dix ans plus tard, une exception à une règle qui persiste à ne pas me convenir. Quel dommage!