[La Horde du Contrevent - Juin 2020] - Pour aller plus loin...

Je n'avais jamais lu l'auteur avant, et vu que j'ai abandonné, je n'essaierai pas d'en lire d'autres. Ni l'adaptation BD d'ailleurs. Et je n'ai pas écouté les musiques, ça ne me dit rien, même si j'ai le CD avec l'emprunt du livre.

En SF francophone, je suis fan de Bernard Werber, mais ça n'a rien à voir avec La Horde du Contrevent, il a un style particulier aussi, j'aime beaucoup l'imprévisibilité de ses histoires.
J'ai beaucoup aimé le space opera Destination Providence de Charly Reinhardt, un pavé mais qui se lit bien.
J'ai lu quelques romans d'Ayerdhal, divertissants.
J'ai bien aimé la saga U4.
J'ai eu un coup de cœur pour La Planète des singes de Pierre Boulle.
Si vous lisez des BD, j'aime bien BUG d'Enki Bilal, même s'il a un trait assez particulier. En post-apo écologique, il y a aussi Kanopée de Louise Joor. Et l'auteur franco-brésilien Leo qui fait des séries addictives, surtout Les Mondes d'Aldébaran.

Je ne crois pas avoir lu de romans qui ressemblent à La Horde du Contrevent par l'intrigue.

Yex, Mon nom est rouge est dans ma WL, tu donnes envie, je vais le remonter dans ma liste de priorité.

Dans le genre récit à plusieurs voix, y'a deux romans de Jean-Laurent Del Soccoro qui me viennent en tête après coup : Je suis fille de rage (sur la guerre de Sécession) et Royaume de vent et de colère (Marseille médiéval). C'est beaucoup plus léger par contre, rien à voir avec la difficulté de La Horde.

Yex:  J'aimerais bien découvrir Pierre Bordage, alors je note ce titre!  Par contre j'ai moyennement aimé Mon Nom est rouge, de Pamuk; il est vrai que l'aspect choral est intéressant et j'ai apprécié sa description d'Istanbul médiéval.  Mais je n'ai pas tellement aimé sa plume avec des phrases interminables entrecoupées de virgules, et le roman se traîne en longueur.

Pour Werber, cité par Ichmagbücher et Julie notamment, j'avais adoré Les Fourmis, mais les circonstances ont fait que je n'ai pas continué la trilogie.  Ses autres séries m'attirent moins par contre, ça me semble un peu... ésotérique?  Je me trompe peut-être...

Pour aller plus loin, je parlerai bien de la philosophie saupoudrée dans les romans de Damasio. Je n'ai lu que la horde du contrevient mais je ne compte pas m'arrêter là. J'ai cru comprendre que dans la zone du dehors cet aspect de l'écriture de Damasio peut refroidir. Contrairement à la horde du contre vent où les concepts philosophiques sont distillés dans le récit sans casser le rythme, la zone du dehors balance ses concepts à la truelle laissant clairement le récit en pause et donne un aspect monolithique et pesant aux monologues philosophique. Personnellement, ça ne m'empêchera de le lire mais il faudra clairement bien choisir son moment. C'est déjà le cas pour la horde du contre vent, si on le lit au mauvais moment où sans les informations nécessaires à la bonne prise en main du roman, on risque de passer à côté de sa lecture.

Pour revenir sur l'aspect philosophique de la horde du contrevent, le concept qui me revient en premier est celui du besoin de l'espèce humaine de ne pas se satisfaire de sa condition. Vivre dans l'espoir de jours meilleurs, de meilleures qualités de vie, de pouvoir élever enfin les hordiers au rang de héros... Et ce même si ce besoin d'avancement peut à minima être inutile voire nuire à l'espèce. Ce concept peut se retrouver en particulier lorsque la horde passe pour la première fois dans le roman dans un village qui subit de plein fouet les aléas du vent et qui ne comprends pas pourquoi ces gens restent là, se laissent asservir par le vent

Je savais pas qu'il y avait une musique avec le roman :aouh: je l'utiliserai lors de ma relecture

Personnellement je n'ai pas acheté la BD je l'ai feuilleté et les personnages étaient trop éloignés de l'image que j'avais d'eux... Mais depuis que je l'ai vu je n'arrive plus à m'enlever les personnages de la BD de la tête :ohlecon: