[INSC./EN COURS] L'auteur.e du mois 2025 (Juillet : Maurice Druon)

 
  • ClaireLGWhite

    Improvisateur de marque-pages

    Hors ligne

    #391 08 Juin 2025 17:36:54

    LaureenBrocorens a écrit

    oh, j'aime beaucoup David Foenkinos... :pouceleve:

    Laureen.


    Merci.
    J'en connais peu de lui, ça serait l'occasion d'en lire d'autres :)

  • LaureenBrocorens

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #392 09 Juin 2025 12:20:45

    ClaireLGWhite a écrit
    LaureenBrocorens a écrit

    oh, j'aime beaucoup David Foenkinos... :pouceleve:

    Laureen.


    Merci.
    J'en connais peu de lui, ça serait l'occasion d'en lire d'autres :)


    J'avoue que je n'en n'ai pas non plus lu énormément de lui, mais ceux que j'ai lu, j'ai adoré :-)... oui, ce serait donc l'occasion d'en lire d'autres de lui...

    Dernière modification par LaureenBrocorens (09 Juin 2025 12:21:26)

  • brijoudu93

    Lecteur professionnel

    Hors ligne

    #393 09 Juin 2025 13:01:44

    pour le mois de juillet je propose Ana Kori

    et pour le mois de juin j'ai lu de Laurent Gaudé  :  Terrasses - Notre long baiser longtemps retardé https://www.livraddict.com/biblio/livre … tarde.html
    mon avis :
    livre tragique et bouleversant ! certes bref mais que d'intensité ! j'ai eu hélas la tristesse de perdre quelqu'un pdt cette horreur et ce récit poignant m'a totalement tourneboulée ! merci Mr Gaudé pour ces mots si justes sans être pathos !

    Dernière modification par brijoudu93 (11 Juin 2025 21:52:33)

  • M.Kate

    Chercheur de mots

    En ligne

    #394 11 Juin 2025 12:01:03

    Bonjour!

    Je viens de finir Chien 51.
    Pour être honnête, je me suis ennuyée. Pourtant, ça partait bien puisque j'avais bien aimé Eldorado du même auteur, et la SF est un genre qui m'attire. Mais non, je sors assez déçue de cette lecture. Même si l'univers SF ne sert qu'à émettre des critiques sociétales plutôt bien senties, j'aurais aimé un peu plus de profondeur quand au système lui même. Le traitement de Salia à la fin m'a complètement écœuré.
  • Exuline

    Petit chimiste des mots

    Hors ligne

    #395 11 Juin 2025 13:37:32

    M.Kate a écrit

    Bonjour!

    Je viens de finir Chien 51.
    Pour être honnête, je me suis ennuyée. Pourtant, ça partait bien puisque j'avais bien aimé Eldorado du même auteur, et la SF est un genre qui m'attire. Mais non, je sors assez déçue de cette lecture. Même si l'univers SF ne sert qu'à émettre des critiques sociétales plutôt bien senties, j'aurais aimé un peu plus de profondeur quand au système lui même. Le traitement de Salia à la fin m'a complètement écœuré.


    Je suis en train de le lire, j'en suis à la moitié et mon ressentis et pour le moment le même. Je ne rentre pas dans l'histoire, je suis indifférente aux personnages, le contexte géopolitique est relativement flou et peine à s'éclaircir au fur et à mesure. L'enquête en elle-même est décevante. Je trouve que ce livre a pas mal de similitude avec La nuit des temps de Barjavel (Love Day, caractère des personnages) mais en bien plus moderne. Je tente de finir ce roman mais sans joie.

  • Elena88

    Dévaliseur de rayonnages

    Hors ligne

    #396 12 Juin 2025 00:46:49

    J'ai moi aussi terminé Chien 51,

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    j'ai aimé le mélange des genres avec ce polar sur fond dystopique, et je me suis laissée embarquer par l'enquête à la suite de Salia et Zem. Le ton est très sombre, désabusé, désespéré même. Zem vit dans la nostalgie du passé et de la Grèce ruinée, vendue et démembrée. Un monde -glaçant- un futur possible ?-  dans lequel l'humain est sacrifié au profit d'hommes politiques corrompus et de riches et puissantses multinationales.

    Dernière modification par Elena88 (12 Juin 2025 00:54:28)

  • Exuline

    Petit chimiste des mots

    Hors ligne

    #397 12 Juin 2025 10:01:28

    Bonjour,

    Je viens de mettre un point final au bout de 54% d'avancement dans ma lecture qui se solde donc par un abandon.

    Voici mon retour détaillé qui explique pourquoi cette décision :

    <image>Chien 51 – Laurent Gaudé

    l y a des lectures qui désarçonnent, non pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce que notre esprit de s'ouvre pas. Chien 51 en fait partie.

    Dans ce roman d’anticipation, Laurent Gaudé imagine un futur où les multinationales ont supplanté les États. La Grèce, exsangue, a été littéralement rachetée par une entreprise tentaculaire, GoldTex. Les citoyens ne sont plus que des ressources humaines reléguées dans une société ultra-hiérarchisée, divisée en trois zones, où la dignité. L’intrigue suit Morse, un ancien flic devenu "Chien" (comprendre : exécutant docile), qui enquête sur un meurtre dans un monde qui a oublié jusqu’au sens du mot "justice". Est-il juste de nommer ces personnes chien ? De les rabaisser sans cesse, de leur dire : bon toutou, ramène, va chercher, c'est choquant, révoltant, et l'auteur a su appuyé là où ça fait mal.

    Le contexte géopolitique – fascinant sur le papier – m’a pourtant semblé sous-exploité. Trop diffus, trop en arrière-plan. L’univers est dense, mais il reste flou, comme vu à travers un brouillard : on évoque des îles, des zones, un passé grec déchu… sans jamais réellement s’ancrer quelque part. J’ai souvent eu l’impression d’avancer sans carte, entre flashbacks et utopie, sans point fixe où m’accrocher.

    C’est sans doute voulu – ce flou contribue à la sensation d’étrangeté, de dépossession, de déshumanisation que subit Morse. Et en cela, l'auteur réussit une vraie ambiance, presque oppressante. J'ai beaucoup pensé à Barjavel, et notamment à La Nuit des temps, dans cette manière de créer une SF poétique, grave, parfois dérangeante. Le Love Day, par exemple, évoque cette scène au pied du ménisque dans La Nuit des temps, un basculement où l’humain se laisse absorber par un idéal qui l’écrase le reste du temps. Un jour de plaisir pour oublier les autres en esclaves.

    Mais malgré ces qualités indéniables, je suis restée en dehors. L’enquête m’a semblé lente, les personnages distants, presque indifférents à eux-mêmes – et moi à eux. J’ai abandonné ce livre, frustrée de ne pas trouver le fil, le fond, le souffle auquel j’aurais voulu me raccrocher.

    Chien 51 est un roman pour ceux qui aiment être bousculés, projetés hors de leur zone de confort, dans une science-fiction plus conceptuelle que narrative. Une lecture exigeante, peut-être trop pour moi à ce moment-là. Une expérience, mais pas un voyage.
  • brijoudu93

    Lecteur professionnel

    Hors ligne

    #398 12 Juin 2025 11:13:42

    Exuline a écrit

    Bonjour,

    Je viens de mettre un point final au bout de 54% d'avancement dans ma lecture qui se solde donc par un abandon.

    Voici mon retour détaillé qui explique pourquoi cette décision :

    [img align=G]https://img.livraddict.com/covers/497/497345//mincouv47452434.jpg[/url]Chien 51 – Laurent Gaudé

    l y a des lectures qui désarçonnent, non pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce que notre esprit de s'ouvre pas. Chien 51 en fait partie.

    Dans ce roman d’anticipation, Laurent Gaudé imagine un futur où les multinationales ont supplanté les États. La Grèce, exsangue, a été littéralement rachetée par une entreprise tentaculaire, GoldTex. Les citoyens ne sont plus que des ressources humaines reléguées dans une société ultra-hiérarchisée, divisée en trois zones, où la dignité. L’intrigue suit Morse, un ancien flic devenu "Chien" (comprendre : exécutant docile), qui enquête sur un meurtre dans un monde qui a oublié jusqu’au sens du mot "justice". Est-il juste de nommer ces personnes chien ? De les rabaisser sans cesse, de leur dire : bon toutou, ramène, va chercher, c'est choquant, révoltant, et l'auteur a su appuyé là où ça fait mal.

    Le contexte géopolitique – fascinant sur le papier – m’a pourtant semblé sous-exploité. Trop diffus, trop en arrière-plan. L’univers est dense, mais il reste flou, comme vu à travers un brouillard : on évoque des îles, des zones, un passé grec déchu… sans jamais réellement s’ancrer quelque part. J’ai souvent eu l’impression d’avancer sans carte, entre flashbacks et utopie, sans point fixe où m’accrocher.

    C’est sans doute voulu – ce flou contribue à la sensation d’étrangeté, de dépossession, de déshumanisation que subit Morse. Et en cela, l'auteur réussit une vraie ambiance, presque oppressante. J'ai beaucoup pensé à Barjavel, et notamment à La Nuit des temps, dans cette manière de créer une SF poétique, grave, parfois dérangeante. Le Love Day, par exemple, évoque cette scène au pied du ménisque dans La Nuit des temps, un basculement où l’humain se laisse absorber par un idéal qui l’écrase le reste du temps. Un jour de plaisir pour oublier les autres en esclaves.

    Mais malgré ces qualités indéniables, je suis restée en dehors. L’enquête m’a semblé lente, les personnages distants, presque indifférents à eux-mêmes – et moi à eux. J’ai abandonné ce livre, frustrée de ne pas trouver le fil, le fond, le souffle auquel j’aurais voulu me raccrocher.

    Chien 51 est un roman pour ceux qui aiment être bousculés, projetés hors de leur zone de confort, dans une science-fiction plus conceptuelle que narrative. Une lecture exigeante, peut-être trop pour moi à ce moment-là. Une expérience, mais pas un voyage.


    j'adore l'honnêteté de ton retour !
    Bravo pour ce ressenti et ces mots si pleins de respect et de politesse !

  • Riz-Deux-ZzZ

    Community manager

    Hors ligne

    #399 13 Juin 2025 09:12:16

    Vous ne me donnez pas envie de commencer ! :goutte:
  • Riz-Deux-ZzZ

    Community manager

    Hors ligne