Bonjour, bonjour
Alors je suis dégouté samedi j'avais commencé un long post et j'ai fermé la page sans le faire exprès du coup ca va être beaucoup plus court que prévu :(
Comme dit le
Primo Levi ma beaucoup touché, ce témoignage sur l'holocauste est emprunt d'émotion. Le narrateur prend de la distance par rapport à son vécu.
une vraie réflexion sur la nature humaine et sur ce qui là définie car dans l'enceinte du camp Levi décrit la constitution d'un mini système économique et social semblable au notre tendis qu'en parallèle il traite de la perte progressive de toutes valeurs et de toute dignité humaine avant d'en conclure que les nazis sont parvenus à détruire des hommes au sens le plus singulier du terme. C'est bel et bien cette réflexion sur ce qui fait de nous des hommes qui constitue le coeur du récit et en même temps son aspect le plus intéressant.
Un homme qui chuchote à peine son histoire ; pas de fioriture dans ce récit. Aucune poésie ; seulement ce qui fut vécu et ressenti ; la souffrance, la haine, la destruction de l'homme socialisé, mais jamais de liberté. Celle-ci apparaît vaguement en fin d'ouvrage, lorsqu'une fente est percée dans les barbelés du camps, et que 400 mètres plus loin se trouve un silos de pommes de terre. La libération du camps par les Russes ne fut pas synonyme de liberté. Elle ne fît pour Levi que marquer le début d'une autre vie, une vie qu'il faudrait vivre avec ça.
Ce sont ici des avis de plusieurs personnes que je partage, j'ai donc recoupé cela et vous le fait partager... parce que j'avais une superbe critique mais je l'ai perdu :-(.
J'ai aussi terminer
Faiza Guene - Kiffe, Kiffe demain
.
<image>Comme dit ce n'est pas de la grande littérature, mais Faiza nous fait passer plein d'émotions. C'est avec des textes comme celui ci,qu'on pourrait réconcilier les jeunes avec lecture et écriture car beaucoup d'entre eux pourront s'identifier à Faiza et la comprendre.
Voici le résumé : Doria a 15 ans, un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves qui la réveillent. Elle vit seule avec sa mère dans une cité de Livry-Gargan depuis que son père est parti un matin dans un taxi gris trouver au Maroc une femme plus jeune et plus féconde. Ca, chez Doria, ça s'appelle le mektoub, le destin : "Ca veut dire que quoi que tu fasses, tu te feras toujours couiller." Alors autant ne pas trop penser à l'avenir et profiter du présent avec ceux qui l'aiment ou font semblant. Sa mère d'abord, femme de ménage dans un Formule 1 de Bagnolet et soleil de sa vie. Son pote Hamoudi, un grand de la cité qui l'a connue alors qu'elle était "haute comme une barrette de shit". Mme Burlaud, sa psychologue, qui met des porte-jarretelles et sent le Parapoux. Les assistantes sociales de la mairie qui défilent chez elle parfaitement manucurées. Nabil le nul qui lui donne des cours particuliers et en profite pour lui voler son premier baiser. Ou encore Aziz, l'épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Doria essaie en vain de caser sa mère. Il se mariera sans les inviter? Peu importe, "Maman et moi on s'en fout de pas faire partie de la jet-set".
Kiffe kiffe demain est d'abord une voix, celle d'une enfant des quartiers. Un roman plein de sève et d'humour.
J'ai presque terminé
Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra et j'ai entamé un
Sophie Kinsella et sa mini accro du shoppingg ;)
<image><image>A suivre....