#341 19 Mai 2013 18:30:04
Et voilou, terminé hier "Promo 49" de Don Carpenter, un super roman qui dresse le portrait de la jeunesse américaine des années 50! J'ai décidé de rester avec cet auteur en continuant avec "Sale temps pour les braves", dont j'ai eu de très bons échos!
<image>En attendant, pour changer, voici ma chronique de "Elric", une bd d'héroïc fantasy reçue lors de mon dernier Masse Critique.
"Elric, surnommé le « démon blanc » par ses ennemis, est né dans les larmes et dans le sang. Il est l'héritier d'un royaume puissant et décadent, celui de Melniboné, où règne une magie ancestrale capable de ressusciter les morts et d'invoquer des démons invulnérables. Il est le descendant maudit d'un empire qui vacille, affaibli par les guerres de pouvoir, par les trahisons et par ses propres excès. Elric gouverne un peuple sanguinaire et cruel depuis son trône de rubis, soutenu par sa cousine, la belle Cymoril, une magicienne aux charmes envoûtants. C'est un empereur ambigu et contrasté. Sa puissance est altérée par la fragilité de sa santé et par la maladie qui le ronge. Il se livre et assiste indifférent aux pires tortures, mais se montre capable de pitié et de faiblesse envers les siens et cette position pourrait bien lui couter tout ce qu'il possède...
Tout d'abord, je tiens à préciser qu'avant de me lancer dans cette bande-dessinée, je ne connaissais pas du tout le personnage d'Elric. Je n'ai jamais lu le roman de Michael Moorcock, ni aucune des adaptations qui ont été faites et je reconnais que ce premier tome m'a donné envie d'en savoir plus, ce qui est bon signe ! Il s'agit d'un tome d'introduction qui permet de placer le cadre (somptueux !), les personnages principaux et les prémices d'une intrigue qui semble riche et complexe. Le royaume de Melniboné se caractérise par la démesure de son imposant palais entouré par les flots et par ses décors grandioses et gigantesques. Deux couleurs dominent et amplifient l'esthétisme de ce premier tome : le blanc et le rouge, les couleurs d'Elric, l'albinos. Le rouge plus particulièrement s'impose comme un élément dominant du décor. Il est à la fois un symbole de richesse et de pouvoir grâce au rubis, mais aussi de cruauté et de carnage, en souvenir du sang versé. La démesure, la décadence, la violence et la magie sont donc les thèmes forts alléchants qui constituent ce premier tome... Autant vous dire qu'avec une telle introduction, je n'ai qu'une envie : me plonger dans la suite !
A souligner également les 16 pages d'illustrations inédites que l'on trouve dans la première édition et qui sont un bien joli bonus ! Alors, pour ceux qui veulent en profiter, un conseil : dépêchez-vous !"
Dernière modification par Sweet Maya (19 Mai 2013 18:34:09)