#71 26 Juin 2013 22:06:15
Il est normal, dans le flot incontrolable des nouveautés, que la couverture joue un rôle. Notamment pour une première prise en main et découverte du 4e de couverture. Mais que ça en vienne à faire la différence entre un flop commercial et un succès, ça paraît exagéré. Et surtout du coup je me demande si l'éditeur veut "vendre à ceux qui vont aimer" ou juste "vendre". Doit-on être content d'en vendre 5000 à des gens qui se sont peut être "trompés" sur le contenu ou se contenter d'en vendre 2500 mais à une cible cohérente ? Après dans les 5000 y'a des gens qui ont fait un choix superficiel et vont faire une vraie découverte ensuite.
En soi une couverture n'oriente pas mon choix définitif (à part une fois où c'était tellement moche que l'éditeur ne devait pas vouloir vendre son livre je crois...), mais est-ce que parce que moi je ne fais pas ce choix d'après le visuel qu'on doit m'imposer des clichés qui frisent le sexisme à force de banalisation (je comprends qu'une couverture "princesse" attire, mais pitié que ça se limite aux livres de contenu "princesse" comme c'est le cas avec La Sélection... que l'image de "l'héroïne" de roman ne devienne pas synonyme de "jeune, jolie, mince, bien fringuée, surtout en robe" - option "l'air cruche" ou "position improbable qui met ses attributs en avant" pour la littérature plus "mature") ?
Bon, bref. C'est pas tant contre cette réédition particulière que je râle, c'est un ras le bol général de voir ces couv' sans personnalités et qui bien qu'esthétiques véhiculent une image très questionnable de l'héroïne, tout ça sous prétextes commerciaux (mais pourquoi les gens ont des goûts chelou ?).