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TDL: merci! Hâte de savoir quel va être notre challenge du mois d'avril Marmottinette! :P
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A-Little: apparemment l'escargot s'est transformé en lièvre
<image>! Et je me demandais s'il était possible d'imprimer tes Intermèdes Histoire parce que je trouve la mise en page très jolie, tes articles très intéressants, et je préfère lire sur papier que sur ordi :emb: (bien-sûr uniquement pour mon usage personnel). J'adorerais les mettre dans un classeur et les consulter pour approfondir certains passages de l'Histoire (tu sais, un peu comme les fiches sur la mythologie grecque des éditions Atlas :D). Bisous Marmottoune!
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choulie: merci, je te souhaite bon courage pour tes concours, je pense très fort à toi Marmottine!!!!! :heart:
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Jul': merci! J'ai vu que tu lisais
Code 1879, c'est une lecture qui me tente bien, je vais guetter ton avis! ;)
<image> Y'a quelques jours j'ai lu
Melmoth, l'homme errant de C.R. Mathurin, grand-oncle par alliance...d'Oscar Wilde! De son métier pasteur, l'écriture prend de plus en plus de place dans sa vie et son livre Melmoth connaît beaucoup de succès auprès d'écrivains de son époque (tels Balzac, Baudelaire, Lautréamont, Scott), considéré comme paradigme du roman gothique :aaah:
C'est un livre particulier car il fonctionne à tiroirs, avec plusieurs récits (6) imbriqués les uns dans les autres, qui se passent surtout en Espagne entre 1676 et 1816 environ (ce qui fait dire que Melmoth vécut 150 ans). A travers ces histoires l'auteur critique violemment le catholicisme, et plus précisément l'Inquisition, le système des couvents et monastères et l'intolérance de cette religion (en même temps, quelle religion n'est pas intolérante vis-à-vis des autres, on se le demande...:goutte:).
Bizarrement j'ai trouvé que les différents épisodes allaient du pire au plus 'léger' (tout est relatif hein^^), ce qui permet de ne pas rendre le livre indigeste (au contraire du
Moine, où l'on va de plus en plus vers l'horreur absolue, et qui donne une impression oppressante à la limite du supportable :faischaud).
Evidemment le héros est l'envoyé du Diable, un suppôt de Satan auquel il a vendu son âme en échange d'une 'immortalité limitée' d'un siècle et demi :diablo: Mais ce personnage n'a réellement de diabolique que le regard, car en définitive c'est l'image d'un homme désabusé par la vie et les hommes, férocement sarcastique, qui s'est lui-même voué à une existence malheureuse en annihilant ses émotions, qui resurgissent parfois brièvement, par sursauts. De lui et des raisons qui l'ont poussé à passer ce marché avec le Diable on ne sait rien en fin de compte. Sa mission est de parvenir à tenter des êtres dans le malheur de faire eux aussi ce fatal pacte: il erre donc à leur recherche à travers le monde, mais jamais il ne parviendra à ses fins :boulet:
C'est difficile de déterminer de quel côté se trouve l'auteur: on ressent son mépris pour la religion catholique, et a priori il soutient les 'victimes' de Melmoth mais on a le sentiment diffus qu'il éprouve une certaine sympathie pour ce paria, en qui il se retrouve peut-être partiellement.
En conclusion j'ai bien aimé ce roman, mais je regrette de ne pas l'avoir eu entre les mains plutôt vers l'âge de 13 ans, parce qu'il m'aurait vraiment fait passer des nuits blanches! :P
Pour le challenge du Bac Littéraire je me suis mise à la lecture de
...Ou tu porteras mon deuil, sorte de biographie d'El Cordobès, dernier grand torero espagnol. Il soulève en moi des sentiments complexes, car en grande passionnée des animaux que je suis je ne peux absolument pas cautionner la corrida, ce 'sport' de brutes et de lâches
<image> mais j'ai du mal à rester insensible au destin et au caractère de cet homme...oops
Désolée je n'ai pas été très présente ces derniers jours, j'ai enchaîné 16 jours de boulot non-stop :ko: Depuis lundi je suis responsable de pizzeria et vraiment j'ai des collègues super sympa, on rigole trop, je pensais pas m'éclater autant en bossant! :ptdr: