Les partenariats, jouissifs ou nocifs ?

ça n'arrive pas très souvent, mais effectivement, ça m'arrive d'en recevoir avec le tampon, ou le code-barre barré des lettres SP. Zulma et Asphalte font beaucoup ça, par exemple.

Dans le même genre, il y a aussi les dédicaces journalistes. Certains éditeurs demandent à leurs auteurs français de dédicacer tout le SP journalistes (oui, ça prend beaucoup de temps ! J'en ai emballé, des SP entiers comme ça...). J'avais été choquée de voir une fois un livre sur Price Minister en six ou huit exemplaires (alors qu'il était très récent) avec plusieurs fois la mention "première page arrachée", signifiant que ladite dédicace avait été arrachée, et le livre mis en vente dans la foulée. Vendre un livre dédicacé, même si on n'a pas rencontré l'auteur et que ça a été fait par "obligation", c'est moche. Quant à l'utilité de ladite dédicace, ça reste encore à prouver, car pour la voir, le journaliste doit ouvrir le livre, et c'est déjà une première étape bien compliquée pour un attaché de presse... Bref.

Le SP non sollicité et dédicacé... J'ai un peu de mal à comprendre l'utilité de la chose. Si le livre n'intéresse pas, il y a de forte chance pour que le journaliste (ou le blogueur) ne sache jamais que le livre est dédicacé...

Je peux comprendre ceci-dit. Je suis la première à faire régulièrement du tri dans ma bibliothèque (qui en a fort besoin actuellement), à donner mes bouquins à tour de bras (le prêt jamais réclamé est mon grand classique. Comme ça, je sais que mon bouquin a une deuxième vie au lieu de prendre la poussière dans ma bibliothèque vu que je ne relis jamais) et à en revendre à l'occasion. Mais je n'arrive pas à donner mes bouquins dédicacés, même quand c'est un livre que je n'ai pas aimé, ou que je n'ai pas l'intention de lire un jour (j'ai un cadeau de Noël comme ça, qui date de 2008...). C'est physique.

Or dédicace, le SP est également pour moi un livre "comme les autres". A partir du moment où ma chronique est en ligne, je considère que j'ai fait ma "partie du boulot".

Tout à fait Garoupe, je ne pourrais être plus d'accord.

Oui complètement, c'est ce que j'ai tenté d'expliquer un jour sur le FB d'un éditeur qui râlait parce qu'un blogueur avait revendu ses SP.
Bon, s'il ne l'a pas lu, il peut vraiment râler, le contrat n'est pas rempli.
Mais beaucoup d'éditeurs ont l'impression qu'un SP revendu c'est pour eux la perte d'une vente. Or ce n'est absolument pas vrai. Quelqu'un qui achète en occase l'aurait peut être pas acheté neuf (mon cas perso, en général ce que je prends en occase c'est que je suis pas prête à le prendre neuf) et surtout, c'est quelqu'un surement intéressé, qui va le lire, en parler autour de lui et peut être générer d'autres ventes. Un SP qui a une vie après son premier destinataire, c'est pas tout perdu, loin de là, ça fait vivre le titre encore un peu plus (il peut y avoir perte, mais elle n'est pas "sèche").
Ok, après on peut aussi les donner, ça dépend ce qui est plus pratique/disponible/autre pour celui qui a reçu, mais pour l'éditeur ça revient au même au final ^^

Le truc qui me gêne à la rigueur c'est le SP revendu avant parution. Là franchement le revendeur est pas cool de les prendre. C'est limite ^^ (en général les gens "lambda" ne peuvent pas trop faire ça (à part de particulier à particulier), il y a plus souvent un journaliste sur ces coups là, ils ne doivent pas regarder les dates et ont des entrées chez les revendeurs)