#112 26 Décembre 2014 11:47:00
"Bien loin de là, en Albion, emportée par les brumes d'automne, la flamme de la liberté vacilla et s'éteignit."
Une phrase qui sortie de son contexte n'inspire peut-être pas, mais qui a cristallisé mon sentiment de tristesse en lisant Les seigneurs de la lande de Pauline Gedge.
Et je viens de lire L'automate de Nuremberg de Thomas Day dans lequel je retiens :
"Les automates seront les esclaves du siècle prochain, et leur esclavage, aussi, finira par être aboli"
J'ai du mal à envisager un avenir avec des automates à court terme mais je ne doute pas qu'au moment de
leur généralisation, qui fait peu de doute quoiqu'on en pense..., cette phrase prendra tout son sens.
"Ce qui fait l'intérêt de la Bible, c'est la qualité de ses métaphores, c'est-à-dire la portée de ses mensonges, et le pieux le sait depuis longtemps, Dieu est vérité, le Malin est le père de tous les mensonges, une source si perverse qu'elle a même poussé le vice à consigner ce fait dans un de ses livre, la Bible. Dieu a écrit le Monde ; le Mal a écrit la Bible et les autres livres du même genre, Coran Talmud, Kabbale, Ramayana. Il y en a tant et aucun qui dise la vérité..."
Un vision de la Bible nouvelle pour moi et qui a su m’interpeller. Même si, à la réflexion, je ne pense pas la partager.
"Balthazar est une machine car il ne doute pas ; j'ai cessé d'être une machine le jour où j'ai commencé à douter."
Cette utilisation du Doute pour définir l'Etre m'a beaucoup plu.
Un livre riche :)
Dernière modification par Alchweder (26 Décembre 2014 14:39:03)