[Kinderzimmer - Mai 2015] Général

  • abutterflyofairytale

    A la découverte des livres

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    #21 27 Mai 2015 21:35:11

    Pour moi ce fut aussi une première car je n'avais jamais lu de romans, biographies sur la seconde guerre mondiale et surtout sur les camps de déportation.
    J'ai eu aussi un petit souci déjà au niveau du style car j'ai eu du mal à être touchée, émue Mais au final je me suis dis que ce n'était pas plus mal car ainsi il n'y a pas de pitié qui s'installe. Je suppose que l'auteure n'a pas écrit ce livre pour nous émouvoir mais pour transmettre et nous renseigner sur un pan de l'histoire que nous ignorons.
    Je me suis aussi attardée sur certains aspects "pratiques" et je sens que durant les prochains jours je vais pousser ma recherche sur internet sur la (ou les) kinderzimmer. Ce roman aura en tout cas réussi de m’intéresser à un sujet dont j'ignorais l'existence.
    Après au niveau de l'approche du sujet d'un point de vue féminin je trouve que cela n'a pas beaucoup apporté. Que le personnage principal ait été une femme ou un homme cela n'aurait rien changé aux conditions abominables subies. Sauf qu'un homme n'aurait pas eu le même ressenti si ça avait été son enfant, et encore j'en doute. Je suis pas sure que le fait que ce soit une femme qui narre les événements soit important.
    Comme note je lui mettrais un 8/10
  • Darkness Turns Me On

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #22 27 Mai 2015 22:08:12

    Ayant lu plusieurs livres sur la déportation, et même en sachant que celui-ci relatait une histoire fictive, j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal a entré dedans... En point de vue féminin sur les camps j'ai lu La rage de survivre de Trudi Birger (qui pour le coup est un témoignage lui & qui se déroule à Auschwitz), que vous conseille si jamais vous ne l'avais pas lu. Je ne connaissais pas non plus l’existence des kinderzimmers, j'avais eu vent avec Dans le berceau de l'ennemi et Max (récits tous les deux fictifs) des Lebensborns , mais le concept de kinderzimmer m'était totalement étranger et j'avoue que je n'ai pas spécialement saisi le concept...
    Je ne pense pas que l'histoire en elle-même m'a empêchée d'entrer dans le livre, mais plus le style de Valentine Goby (une de mes amies a essayé de le lire mais elle a abandonné rapidement justement à cause du style d'écriture). Comme apparemment beaucoup, j'ai plus réussi à entrer dans l'histoire dès la naissance du bébé de Mila, dont j'ai mis pas mal de temps à comprendre qu'elle était Suzanne (ah oui des fois faut le temps que ça monte au cerveau). Cela dit j'ai bien aimé le livre mais sans plus, je m'attendais à quelque chose de plus intense & de poignant.

    Je mets un 7/10.
  • Rose

    Pèlerin des mots

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    #23 27 Mai 2015 22:10:57

    J'avoue qu'au début, je pensais que les enfants de la Kinderzimmer allaient aller vers les Lebensborn, pour "doper" l'endoctrinement précoce des enfants.
  • LireauxWC

    Néophyte de la lecture

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    #24 27 Mai 2015 22:19:34

    Ce que j’ai aimé : C’est un point de vue original, et pour une fois, on a plutôt un point de vue sur les détenus politiques que sur les juifs et Auschwitz, qui plus est, un point de vue sur un camp de femmes, avec le quotidien des femmes, et des histoires de femmes. Il en est de même pour ces bébés, je n’aurais jamais cru que des femmes pouvaient aller à leur terme dans ces conditions. Ça ramène un peu d’émotions tout de même. Et puis j’ai aimé Mila qui code des messages avec des notes de musique, et qui finit par tout coder pour se raccrocher à la vie.

    Ce que je n’ai pas aimé : Le ton d’écriture est absolument imbitable. J’ai l’impression que ça a été écrit pour être déclamé à haute voix, une main sur le front et avec des fin de phrases soupirantes.
    J'aurais également aimé que ce soit une histoire vraie, ça expliquerait le côté inattendu de

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    la sortie impensable pour aller bosser à la ferme. Du coup, la fin prend une tournure "trop facile", un raccourci de l'auteur qui ne savait plus comment faire sortir son héroïne du camp

  • Darkness Turns Me On

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #25 27 Mai 2015 22:44:12

    Rose a écrit

    J'avoue qu'au début, je pensais que les enfants de la Kinderzimmer allaient aller vers les Lebensborn, pour "doper" l'endoctrinement précoce des enfants.


    C'est ce que je pensais aussi ! J'ai vraiment été étonnée que ça ne soit pas le cas, sachant comment les allemands fonctionnaient avec les enfants des prisonniers ou des pays occupés.

  • Nathalie

    Ex-Team

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    #26 28 Mai 2015 08:28:01

    Si je ne me trompe, les Lebensborn étaient des maternités pour les bébés aryens, réservées aux naissances entre des soldats Allemands et des femmes sélectionnées en fonction de leur physique. Un peu comme un élevage où on ne prend que les meilleurs pour améliorer la race. Les bébés des camps de concentration sont les enfants de femmes qui sont justement à l'opposé, les êtres humains dont on veut se débarrasser.

    Je suis un peu étonnée qu'autant d'entre vous aient détesté le style, moi je l'ai trouvé très juste au contraire... Des goûts et des couleurs, hein  :D