Défouloir personnel.

 
    • Nobody_

      Lecteur assidu

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      #1 17 Février 2015 19:23:47

      Hello! (:

      Je créée ce topic pour poster mes petits (ou grands?) gribouillis. Mon petit défouloir, si l'on peut dire.
      J'ai dans l'idée d'y laisser la trace de toutes sortes de textes. Longs, courts, roman, nouvelles, poèmes, extraits, des vieux, des récents...
      Je vous en laisse juges par votre regard et vos commentaires (j'espère) constructifs! Je souhaiterais réellement à me remettre à l'écriture, mais il est difficile de se sortir de plusieurs années sous le Syndrôme de la Page Blanche. (Histoire que ça fasse plus médical et sérieux (plus abrégé surtout), appelons ça SPB.)
      Ceci dit, la lecture, les livres sont les réanimateurs de l'imaginaire qui lui-même réactive tous les rouages de toutes sortes de créations, géniales, farfelues, drôles, émouvantes ou encore incroyables.  Ce qui me laisse espérer que ce topic croulera sous une masse de textes...!

      Comme qui dirait. "Enjoy!".





      Ça, c'est un vieux texte. "La tueuse à gages qui tomba amoureuse." Voilà voilà!

      C'est l'histoire d'une tueuse a gage, et malgré son jeune âge, se prend à aimer. Elle se prend à aimer plus qu'a tuer. Elle se meurt d'envie, elle se consume de jalousie. Elle veut approcher son oiseau rare, son oiseau blanc, mais son ramage à la petite tueuse à gage est tout noir. Noir comme un démon. Car la petite tueuse à gages, sous ses airs de petite fille sage, cache une colère profonde, où n'ose s'approcher une quelconque onde de rêve, une onde de paix. Sa seule envie, c'est tuer. Tuer, cet acte si effroyable qu'il vous tétanise quand l'envie s'empare de vous. Mais aimer, cette passion inacceptable lorsqu'elle n'est pas commune. Aimer un homme, lorsqu'on est un homme, aimer une femme, lorsqu'on est une femme, aimer un membre de sa famille... on est très vite jugé.

      La petite tueuse a gage pense fort fort a tout ça. Elle essaie de deviner quel est le meilleur parti. L'amour d'une jeune fille, un oiseau qu'elle ne peut atteindre, parce qu'elle est enchaînée au ténèbres, son cœur voué à l'obscurité, ou la passion de tuer, cette sensation d'être le maître de la vie et de la mort de chacun, sentiment de toute puissance?

      La jeune fille, l'oiseau blanc, elle ne remarque rien, elle est trop heureuse et au danger devant elle, elle ne se doute point. Elle affiche un sourire sans faille, quand le cœur de la petite tueuse à gages, lui, défaille. La jeune fille s'aperçoit soudain que sa beauté et son sourire sont assassins, que ça fait mal à certains. Elle s'en aperçoit et aussitôt vient en panique près de la petite tueuse a gage, son sourire disparu de son beau visage. Sa main sur les lèvres de l'invalide, elle murmura des excuses, des larmes venant a ses yeux, comme des lames venant au cœur des gens malheureux, victime de la petite tueuse à gages. L'ange blanc dépose un doux baiser de pureté sur les lèvres de la fille de l'obscurité. Un doux baiser tout mouillé, c'est les larmes de son cœur qui coulent sur les lèvres du tueur.

      L'oiseau noir se fondait de désespoir. Elle ne savait plus quoi faire, quoi vivre, quoi choisir. Elle avait toujours vécu dans le noir, voici que soudainement, elle recevait le doux baiser d'un ange blanc. Elle aimait ce baiser, elle aimait cette ange blanc autant que sa passion et son métier, mais elle ne savait que décider. Elle embrassait avec fougue cette créature si fragile pour laquelle elle s'était embrasée. Mais la peur de la perdre la dévorait déjà. Elle était la petite tueuse à gages, et se fit prendre au piège par un assassin, l'amour que lui inspirait un être divin. Etant de la Géhenne, elle ne put envers elle-même qu'éprouver de la haine. Alors, elle saisit son poignard et doucement, écarta son ange. La lame transperça le corps et le cœur de la petite tueuse, mais quelque chose de plus fort était planté dans son corps, c'était les larmes de son ange, les larmes d'une créature heureuse.

      Dernière modification par Arlénone-Books (17 Février 2015 19:37:10)

    • Les chapitres d’Estelle

      Apprenti Lecteur

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      #2 07 Mars 2015 20:37:23

      J'ai beaucoup apprécié ton texte, je l'ai trouvé poétique. Tu as une jolie plume, j'espère te lire encore :)
    • coldtroll

      Un Troll des cav... bibliothèques

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      #3 07 Mars 2015 21:23:48

      Tout pareil. C'est un peu dur quand même :O
    • Nobody_

      Lecteur assidu

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      #4 17 Mars 2015 23:25:49

      Ah, merci beaucoup! ^^
      Cold, dur? Que veux-tu dire?
    • Nobody_

      Lecteur assidu

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      #5 21 Mars 2015 22:01:13

      Petite inspiration de l'instant. Une petite histoire, partie d'une idée.  Un texte un peu plus long, sans prétention.


      Elle marchait, sa canne ensorcelée appuyée d'une main. Elle marchait et parcourait le monde. Elle était plus vieille que le monde, plus encore que l'univers lui-même. Elle n'avait pas de nom, pas d'identité. Mais elle aimait sa clandestinité, sa liberté, son existence infinie et sa discrétion sans faille. Elle distribuait rires et sourires d'un simples regards, à ces hommes tristes, à ceux qui avaient le regard hagard. Elle leur redonnait espoir. Elle leur transmettait la tranquillité. Partout où elle passait, de son pas claudiquant, elle redonnait avec générosités ses bons sentiments. Une légende courait sur elle, tel un secret bien gardé et transmis seulement de fils en fils. Une légende disant que si le monde n'avait pas flanché, s'il ne s'était pas effondré, c'est parce qu'elle était là, le parcourant simplement, et qu'elle représentait à elle seule ce que le monde avait de meilleur et de plus beau à offrir. Certains disaient même qu'elle était  le monde.
      Son existence et sa présence suscitait parfois quelques interrogations. D'où venait-elle? Qui était-elle réellement? Ses yeux exprimaient une sérénité infinie, son sourire était ancestral, mais ses traits étaient celui d'une jeune fille, fraîche, légère et joviale. Elle ne semblait être qu'amour, paix, gaieté, joie, légèreté, générosité.
      Un jeune homme l'avait une fois suivi, jusque dans une forêt où elle s'était enfoncé, baladant tranquillement. Et soudain, il la vit poser sa canne sur une souche, et elle commença a danser d'un pas léger, presque aérien. Il la vit sautiller, danser, au rythme d'une musique silencieuse. Elle riait, les cheveux au vent. Elle riait, et riait encore. Son rire était le son plus cristallin, le plus pur et formidable, magique tout à la fois que le jeune homme avait jamais entendu. Il en tomba éperdument amoureux. Oui, au simple son de son rire, il tomba amoureux de la jeune fille sans nom. Il la vit soudain prendre dans ses bras un lapin. D'autres animaux s'approchaient timidement d'elles, formant au fur et à mesure un public silencieux et intrigué. La jeune fille continuait de danser tout en parcourant la forêt. Certains animaux la suivaient, d'autres formaient simplement des rangées le long du chemin de la jeune fille. Le jeune homme la suivait de loin. Il ne voulait plus la quitter des yeux, ne plus s'éloigner de cette voix qui l'avait ensorcelé.
      La jeune fille finit par sortir de la forêt, suivie par le jeune homme. Elle savait qu'il la suivait. Depuis le début, elle sentait sa présence. Elle sentait aussi que le jeune homme était plus près d'elle que n'importe quand auparavant. Soudain, elle fit volte-face, et planta son regard d'émeraude dans ses yeux à lui. Le jeune homme fut tellement surpris qu'il ne bougea pas. Il ne tenta pas même de se dissimuler derrière l'arbre pourtant à son côté. Elle s'approcha de lui de sa démarche aérienne et fut près de lui l'espace d'un battement de cils. Il la regarda intensément, et se dit qu'il n'avait vu de fille aussi mystérieuse et expressive à la fois. Il n'avait jamais vu de visage reflétant une telle gentillesse, une telle beauté. Il la regarda longtemps pour mieux se souvenir de son visage quand elle disparaîtrait -car il savait que cela arrivera tôt ou tard, et cela lui glaça un peu le coeur. La jeune fille ne cessait de le sourire. Elle prit ses mains et les mit dans les siennes. Elle lui donna un baiser sur sa joue, laissant une douce sensation de chaleur au jeune homme.
      -Qui es-tu?
      A ce qu'on disait, la jeune fille ne parlait pas. Le fait même de l'entendre rire relevait d'une grande chance. Le jeune homme fut un peu chamboulé, et ne répondit pas de suite.
      -Je m'appelle Wilcent, dit-il finalement. Et toi?
      La jeune fille rit, mais ne dit mot. Cependant, en voyant l'air décontenancé du jeune homme, elle approcha ses lèvres de son oreilles, et dans un murmure, lui souffla un nom.
      -Je m'appelais ainsi, il y a très longtemps. Mais j'aime à ne pas avoir de nom, rajouta-t-elle à plus haute voix.
      Le jeune homme trouva son nom magnifique. Il eut le bref sentiment d'être de plus en plus ensorcelée par cette créature -car en son fond intérieur, se doutait-il qu'elle n'était pas humaine- à la longue chevelure de nacre et d'argent. Mais il chassa rapidement cette pensée, et se surprit à poser passer une main sur la joue de la jeune fille, avant de rapidement la retirer, se rendant compte de son geste déplacé. A sa grande surprise, la jeune fille eut un sourire et un regard empreints d'une grande tristesse. Elle tourna son dos, comme pour s'éloigner, mais le jeune homme posa doucement sa main sur son bras.
      -Qu'y a-t-il donc qui te rende si triste, brutalement?
      La jeune fille se tourna lentement vers lui, son visage encadré par sa chevelure qui la cachait à moité. Ses yeux si d'un vert si vif quelques instants auparavant étaient maintenant gris de larmes qui ne demander qu'à couler.
      -Je suis la fille la plus âgée de tout l'univers et je distribue le bonheur chaque jour pour le donner aux pauvres et malheureux, mais comble d'ironie je n'ai moi-même pas droit à mon propre bonheur. Je suis condamnée à errer sans âge pour celui des autres, qui ne font que m'apercevoir. Mais toi, tu es le premier à me regarder vraiment. Me vois-tu si différemment d'eux?
      Le jeune homme ne sut que répondre. « Oui » murmura une voix dans sa tête. Dès son premier regard, il était intrigué. A son premier rire, il était amoureux. Et en voyant ses premières larmes, il aurait tout donné pour la rendre heureuse. Ce qu'il lui dit. La jeune fille le regarda alors pleinement et lui sourit. Un petit sourire, semblable à celui que des enfants, timides, s'accordent entre eux d'un air entendu.
      -Je voudrais voir le monde a ta manière, lui dit-il. Je t'ai suivi, intrigué et dorénavant, je ne veux plus te quitter. Je crois bien même que tu m'as ensorcelé. Mais c'est un sort que je supporterais avec plaisir si tel est le cas.
      La jeune fille lui sourit plus franchement et, d'un geste commun, leurs visages se rapprochèrent tout doucement, avant que leur lèvres ne se touchent. Une sensation de chaleur et de lumière s'échappa de ce baiser. Une sensation d'une magie ancestrale, qui envahit tous les sens de Wilcent. Il sut alors, dès l'instant où ses lèvres se séparèrent des siennes, qu'il était à présent comme elle. Immortel et intemporel.
      Autrefois, et ce jusqu'à la première fois où il avait aperçu la jeune fille, il n'avait en amies que l'obscurité, le silence et la solitude. Dans son monde, les gens ne voyaient que la couleur argent et lui attribuait toutes sortes de choses comme le bonheur, le confort, la santé. Les autres couleurs, beaucoup ne les voyait pas. Quelques-uns parfois regardaient le bleu du ciel et s'y perdaient, se surprenant à voler comme un oiseau, avant de trébucher sur le sol. Peu de gens voyaient la vie en rose, aussi. En revanche, le noir, envahissant, était présent dans l'esprit de beaucoup d'entre les siens. Y compris de lui-même. Wilcent était prisonnier de sa couleur, luttant chaque jour pour les autres, mais le Noir les absorbaient toutes, telles un ogre dévorant les enfants. Le noir était également le geôlier de nombreuses autres personnes qu'il avait croisé. Mais de ceux-là, certains avaient croisé la jeune fille, et par son simple sourire, avaient fait voler en éclat l'obscurité de leur esprit. Wilcent se rappelait tout cela, et à présent savait quelle était sa couleur. Il regardait alors les yeux de la jeune fille, d'un vert si intense qu'on aurait juré qu'une forêt toute entière s'y cachait.
      Elle glissa sa main dans la sienne, timidement, et il lui sourit alors. Sa couleur était l'émeraude. Et dès lors que la jeune fille l'avait regardé, puis sourit, son geôlier à lui aussi avait disparu. Il pouvait voir le monde en couleur, dans toutes ses nuances. Il avait gardé ses croyances, malgré les médisances des gens d'Argent. Et finalement, avait trouvé le bonheur dans l'Emeraude, grâce à une jeune fille qui s'était logée dans son cœur.
      Elle avait pour la première fois, révélé son nom à une personne. Car pour la première fois, on le lui avait demandé. Elle avait représenté plus qu'un espoir, ou une parcelle de beauté. Car pour la première fois, la jeune fille s'était senti considérée. Elle n'avait cessé d'être ce qu'elle était, et d'offrir aux autres ce auquel elle ne pensait jamais avoir droit. Et, pour la première fois, une personne l'avait réellement vue, et non seulement aperçue. Elle pensait que celle qu'elle a été une fois avait finalement disparue. Mais lorsque Wilcent a prononcé son nom, dans sa première phrase en tant qu'être immortel et intemporelle, elle sut à jamais qu'elle serait heureuse, et qu'elle pouvait donner encore plus maintenant qu'elle avait reçu, pour la toute première fois. Oui, elle recevait de la tendresse et de l'amour, et tout cela, elle le percevait dans la simple déclaration du jeune homme qui dorénavant parcourait le monde avec elle distribuer de bonnes choses aux autres. Une simple phrase. « Je t'aime à jamais, Julca ».
    • Nobody_

      Lecteur assidu

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      #6 04 Septembre 2015 22:16:02

      Monde-Sans-Couleurs.

      Une petite histoire qui m'est venue à l'instant, avec une idée qui était en tête depuis longtemps. Je crois que ça s'appelle de l'écriture automatique, le fait d'écrire directement ce qu'on pense. ^^'


      Partie I

      Ève se trouve recroquevillée contre le panneau de la tête de son lit, dans le noir. Ève rime avec rêve, mais elle, ne voit que des cauchemars. Quand ses paupières, lourdes de sommeil tombent, elles voit danser en rêves de dangereuses ombres. Elles l'attirent à elles, les mains et les doigts se balançant d'avant en arrière, de droite à gauche comme prise dans une étrange transe. Mais Ève, elle, tente par tous les moyens de fuir, de ne pas se laisser agripper. Il ne faut pas qu'elle rentre dans cette danse. Car comme Perséphone, il suffit seulement de goûter une fois à la nourriture du pays des songes pour y rester prisonnier.
      Alors, Ève cours. Cours. Cours! Aussi loin que l'horizon, aussi vite que le vent. Ces mains qui s'acharnent à l'attraper ne veulent l'emmener que dans le chaos et l'obscurité. Elle, ne rêve que d'amour, de l'amour et de liberté. Les ténèbres qui tentent de la capturer lui font peur. Elles lui ont ôté ses parents, ses frères et sœurs.
      Ève cours, tandis que les bras s'allongent et courent pour la rattraper.
      La rattraper, oui, la rattraper. Ne pas la laisser s'échapper. Ne pas la laisser se réveiller. Oui, l'attraper et l'amener à Seigneur Morphée!

      Elle court vers l'éveil, seul moyen d'en réchapper. Elle sait qu'il ne lui faut pas dormir, car elle pourrait ne jamais se réveiller. Elle sait, mais elle est si attristée..
      Depuis des jours, tout se teint en noir autour d'elle. Depuis l'accident, tout est obscurité et mines tristes, endeuillées. Les premiers jours, elle pensaient très fort à voler dans le ciel, pour rejoindre les siens. Elle se serait poussées des ailes. Elle aurait volé haut, très haut, survolé le royaume olympien.
      Mais cela n'était qu'un doux rêve, mêlé à un fol espoir.
      Aujourd'hui, Ève est dans le noir.
      Mais elle doit se battre et vivre, survivre.

      Un matin de mai, alors que le cours s'achevait, elle s'assoupit. Les ombres alentours prenaient alors de nouveau les formes inquiétantes qui venaient la traquer, sans lui laisser de répit.
      Et tandis qu'elle courait encore, pour échapper à un sombre destin, voilà qu'elle tomba dans un trou!
      Mais point de chute sans fins, et de choses inversées. Ève n'avait point de robe, et n'avait pas de lapin à redingote à rattraper. Ève tomba, douloureusement, elle ne savait où exactement.
      Durant un instant, elle crut que les ombres funestes l'avaient attrapée.
      Mais la réalité, bien qu'ayant des similitudes avec le royaume de Morphée, était bien plus effrayante.
      Ève était tombée dans le royaume des Ombres. Les humains qui l'habitaient le surnommé aussi le Monde-Sans-Couleur, car il n'était possible de distinguer quoi que ce fut, tant l'obscurité était omniprésente. Les odeurs et les sons, les sensations au toucher, étaient toujours existants. Mais il n'y avait aucune lumière dans ce monde. Ève entendait de pluie tomber en trombe, des pas se déplaçant dans les flaques d'eau Flip! Flap! Flip! Clop!. Elle prit soudainement peur. Et se croyant morte ou à l'agonie, comme dans ses cauchemars maudits, elle prit le réflexe de courir. Mais sa course fut stoppé net par une masse devant elle. Ève entendit des froissements d'habits mouillés par la pluie, et une voix qui semblait venir d'une personne peu honnête.
      -Qui êtes-vous?, demanda l'homme.
      -Où suis-je?, paniqua Ève.
      L'homme ne répondit pas. Mais elle ne l'entendit non plus s'éloigner. Eve sentit quelque chose de chaud, mouillé la toucher au niveau de la main, et remonter son bras. Elle eut un frisson, elle s'écarta.
      -Du calme, jeune fille, dit l'homme. Vous n'êtes pas d'ici?
      -Non, je ne sais pas même ni où se trouve cet "ici", ni qu'est-ce que c'est!
      -Vous êtes dans le royaume des Ombres, répondit l'homme sur le ton de l'évidence.
      -Suis-je morte?
      -Morte? Morte! Par Barbe Bleue, non! Mais d'où venez-vous?

      L'évocation de Barbe Bleue, cet homme horrible qui dans le conte, tuait toutes ses femmes qui découvraient son sinistre secret, glaça le sang à la jeune fille. Eve s'éloignait le plus silencieusement possible, tandis que l'homme la hélait.

      Dernière modification par Arlénone-Books (06 Septembre 2015 15:19:49)

    • Free

      Apprenti Lecteur

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      #7 06 Septembre 2015 10:06:32

      Hormis  quelques fautes disséminées, j'accroche bien à ton style ! J'attends la suite :P

      Je ne savais pas qu'on appelait ça de l'écriture automatique (pour moi, l'écriture automatique, ce sont les gens qui croient que les morts leur "dictent" d'écrire quelque chose).

      J'dirais plus que c'est de l'écriture spontanée. Le vrai lâcher-prise :).
    • Nobody_

      Lecteur assidu

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      #8 06 Septembre 2015 13:26:19

      Merci! ^^

      Oui, c'est sûrement ça, je n'étais pas sûre du terme moi-même. :P
      Le vrai lâcher prise comme tu dis...

      Je sais pas si ça a du sens ce que j'ai écrit... ><
    • Free

      Apprenti Lecteur

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      #9 07 Septembre 2015 08:14:12

      Du sens... Ben, tout dépend de ce que tu veux en faire. Pour moi, c'est une espèce de chose éthérée pour l'instant. Tout dépend de ce qu'est "réellement" (s'il est réel) le royaume des Ombres !