[Suivi lecture] Luis

C'est moi ou il y a un côté un peu fourre-tout dans ce Malaise ? En tout cas, ça ne me tente pas.
Une idée pour la suite ?

Non pas obscure du tout après avoir lu ton speech à choco ;) et du coup, peut-être même qu'il est plus intéressant que de prime abord (pas lu Freud depuis fort longtemps… il me semblait très dépassé mais peut-être pas tant que ça).
oops j'avais pas vu ta nouvelle lecture … pas très gai tout ça quand m^me :D

Quiche fatale il faut le lire vite pour oublier toute tristesse !
Tu me rappelles mon cousin qui me disait qu'il ne voulait pas d'enfants parce que pour les envoyer dans le monde dans lequel on vit ... !
Moi je suis une éternelle optimiste alors je ne comprends pas ce discours, mais je vois de quoi il émane, C'est juste que le bon est en nous, encore faut-il avoir envie de lui laisser prendre le dessus. D'un autre côté , et ce fut le cas pour mon cousin, la trsitesse est une forme de bonheur lorsqu'on se complaît dedans :) philo, philo !
Je te rejoins pour l'analyse de Freud et je pense que les pulsions violentes ne s'expriment pas en chacun de nous et même que certains en sont dénués. En revanche j'ai tous les jours l'occasion de vérifier que l'effet de meute existe et qu'il peut nous entrainer très très loin, au-delà de nos pulsions.
Côté psy je suis plutôt Lacan mais bon ;)

Choco, je n'ai pas lu Lacan. En psychanalyse j'aime beaucoup Jung, plus humain que Freud. ;) Et pour la critique de la psychanalyse, je recommande Clouscard, qui a une lecture marxiste de la chose. Moi je suis un pessimiste, autrement dit un optimiste qui a de l'expérience, ha ha. Je ne sais plus qui a dit ça. Je pense qu'il y a bien un loup en chacun de nous, mais pour le faire ressortir il faut placer l'homme dans certaines conditions. Et ce sont ces conditions contre lesquelles il faut lutter. Mais la psychanalyse (invention bourgeoise) en créant de l'inconscient et en rendant responsable le père, déculpabilise le bourgeois de ses envies prédatrices sur le peuple du travail, et crée ces conditions (même si la psychanalyse n'est pas seule responsable de ces conditions). Une fois que ces théories sont adoptées, la société s'acharne sur le père et tout ce qu'il incarne (l'autorité, celui qui fixe des limites, la frontière entre l'enfant et la mère, etc) puis sur la famille traditionnelle, qui représente encore un bastion de résistance face à la prédation du marché qui cherche à briser toutes les limites et à s'immiscer dans toutes les existences, et ce à travers le spectacle notamment, qui est toujours le moyen utilisé pour tourner en dérision les valeurs auxquelles sont attachés les gens ordinaires... On revient à l'éternelle lutte des classes. Enfin bref, c'est un sujet sur lequel je me suis beaucoup penché, je vais m'arrêter là. ;)

Comme tu dis C'era, heureusement qu'il y a du bon. Malheureusement il y a des moments de l'histoire ou de la vie qui font qu'on est obligé de mettre la bonté de côté sans quoi l'on se fait écraser par son prochain et l'on perd ce que l'on a. En fait le tout est de savoir d'où l'on parle aussi. L'environnement dans lequel évolue l'individu compte beaucoup. Et pour l'effet de groupe j'aime bien les analyses de Gustave Le Bon dans son livre Psychologie des foules.

Oh "il n'y a guère d'espoir... un espoir de fou", comme disait Gandalf. ;)

Sinon le début des Carnets du sous-sol me plaît beaucoup pour le moment ! Un récit subtil avec beaucoup de fond. Je vais reprendre.

Bonne journée. :cool: