#8 28 Septembre 2016 20:27:27
J'ai beaucoup apprécié Eilis. Je me suis attachée à elle assez rapidement. On comprend bien ses motivations à agir comme elle le fait. Parfois même, je me surprenais à oublier qu'il s'agissait d'un narrateur externe car, comme d'autres, j'ai eu l'impression qu'Eilis se confiait au lecteur en tant que confident, j'avais l'impression de lire un journal intime.
Bien sûr, elle subit beaucoup de décisions extérieures et ne s'en plaint pas, pour éviter de de peiner son entourage. Mais à cette époque, qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Refuser de partir en Amérique l'aurait certainement condamné à son emploi misérable, avec peu de chances de trouver quoi que ce soit de meilleur, et sa famille aurait peut-être bien désapprouvé cette décision.
J'ai été surprise qu'Eilis puisse se faire une amie de Mlle Fiorelli, qui me semblait si sévère lorsqu'elle est apparue dans le récit. Pourtant, Eilis semble à plusieurs reprises avoir recours à son aide, que celle-ci lui offre sans hésiter et la conseillant du mieux qu'elle peux.
Concernant les pensionnaires, je crois que leur présence ont ajouter toute la vie dont le roman avait besoin .
Mistrigris, en quoi Rose ne t'a-t-elle pas semblé crédible ? Étais-ce sa façon de cacher son état ?