[Topic unique] Des trésors dans vos livres

 

  • Les sortileges des mots

    Casual lecteur

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    #311 29 Novembre 2017 21:45:59

    "ben oui, docteur, je r'connais que j'me drogue...et de plus en plus...j'suis drogué de la lecture, de la littérature jeunesse, et je les consomme sans aucune modération...qu'est-ce que vous pouvez pour moi, docteur?"

    de Pierre Zylawski "J'ai dix ans mais..." aux éditions du Riffle

  • Elizewyn

    Restaurateur de livres

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    #312 30 Novembre 2017 01:30:54

    La vie, c'est des étapes...
    La plus douce c'est l'amour,
    La plus dure, c'est la séparation,
    La plus pénible c'est les adieux,
    La plus belle, c'est les retrouvailles. :heart:
    La tristesse de l'éléphant de Nicolas Antona et Nina Jacqmin.

  • Aelia

    Lecteur initié

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    #313 30 Novembre 2017 11:38:00

    "Si tu dois t'en aller pour toujours, pars avant l'aube ! Très tôt. Ne te retourne pas. JAMAIS ! Tant pis pour les larmes. Tant pis pour nous. Tu m'aimeras plus loin. Je t'aimerai ailleurs. On s'aimera toujours. Demain sera heureux. Promis ! Juré !
    En vérité les récits de voyage se lèvent alors que l'aurore a encore les paupières fermées. Hansel et Gretel, eux aussi, s'en allaient très tôt pour ces bois d'où l'on ne revient pas."

    Tu seras partout chez toi - Insa Sané

  • Rhavanielle

    Insomniaque des livres

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    #314 04 Décembre 2017 20:00:09

    « Elle ressemblait au spectateur passionné d'un théâtre de marionnettes, anticipant le moindre battement de paupière, le moindre geste de la main, le moindre frémissement du doigt. Combien de temps avaient-ils marché côte à côte ? Trois minutes ? Cinq ? Et pourtant, que cet intervalle de temps semblait long à présent. Quel immense personnage elle formait sur la scène qui lui faisait face ! Quelle ombre projetait sur le mur son corps élancé ! Il avait l'impression qu'au moindre tressaillement de sa paupière, elle cillerait. Que le moindre étirement des muscles de sa mâchoire la ferait bailler avant lui... Ma parole, se dit-il, maintenant que j'y pense, elle avait presque l'air de m'attendre là-bas, dans la rue, si fichtrement tard dans la nuit... » - Red Bradbury, Fahrenheit 451.

    « Kropp croit dur comme fer à la valeur des contes : il dit qu'ils constituent le miroir le plus fidèle de la nature humaine. Si on enlève les méchants de contes, ils ne sont plus amusants, tu as remarqué ? Personne n'aime les histoires où il n'y a que des gentils. » Donato Carrisi, Malefico.

    «  Il ne se faisait aucune illusion sur son sort, puisqu'il avait déclaré à Malesherbes que son sang coulerait pour le punir de n'en avoir jamais fait verser. » Sylvie Yvert, Mousseline la Sérieuse.

  • psycheinhell

    Néophyte de la lecture

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    #315 18 Décembre 2017 10:47:49

    "Mourir au milieu d'une bonne histoire a quelque chose de profondément injuste. Bien sûr, j'imagine que d'une certaine manière nous mourons tous au milieu d'une bonne histoire : la nôtre ou celle de nos petits-enfants. Mais la mort frappe avec davantage de cruauté les amoureux des romans."

    Joe Hill, L'homme feu

  • Matea

    Commence à sentir l'encre qui colle aux doigts

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    #316 19 Décembre 2017 22:26:03

    "Nous nous ressemblons beaucoup, toi et moi, chère abeille, lui ai-je dit. Tu peux porter ton sac sur le ventre, et la pointe de ton fusil peut dépasser de ton derrière, il n'empêche, chère abeille, que nous nous ressemblons beaucoup, toi et moi."

    Le personnage de Tommo, dans Soldat Peaceful - Michael Morpurgo

  • cocomb3

    Lecteur du dimanche

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    #317 22 Décembre 2017 19:20:19

    "Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant, je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l’œil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l’enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d’explication, ce qui à jamais restera opaque."



    No et moi, Delphine de Vigan.

  • Delkinger

    Lecteur averti

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    #318 23 Décembre 2017 12:01:40

    « Il devint le premier « as » français de la bataille d'Angleterre, avant de tomber après sa sixième victoire, et vingt pilotes debout dans la salle d'opérations, les yeux rivés à la gueule noire du haut-parleur, l'entendirent chanter jusqu'à l'explosion finale le grand refrain français, et alors que je griffonne ces lignes, face à l'Océan, dont le tumulte a couvert tant d'autres appels, tant d'autres défis, voilà que le chant monte tout seul à mes lèvres et que j'essaye de faire renaître ainsi un passé, une voix, un ami, et le voilà qui se lève à nouveau vivant et souriant à côté de moi et il me faut toute la solitude de Big Sur pour lui faire de la place.

    Il n'a pas sa rue à Paris, mais pour moi toutes les rues de France portent son nom. »


    Romain Gary, La Promesse de l'Aube

  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

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    #319 26 Décembre 2017 13:45:47

    Les droits de l'homme ne signifient pas le droit de survivre à la misère. D'ailleurs on n'avait pas le droit de prononcer le mot misère. Il fallait une raison plus noble, celle qui justifierait l'asile politique.


    Assommons les pauvres ! de Shumona Sinha

    Dernière modification par Elsinka (26 Décembre 2017 13:46:01)

  • FloXy

    Empereur des pages

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    #320 14 Janvier 2018 02:08:45

    “Just be honest with Dr. Singh, okay? There’s no need to suffer.” Which I’d argue is just a fundamental misunderstanding of the human predicament, but okay.


    John Green, Turtles all the way down
    (aka l'histoire de ma vie, mais embellie avec des tortues ;))