[illimité] Challenge Rougon-Macquart

Je viens de mettre en ligne ma chronique de Le Ventre de Paris d'Émile Zola et je dois dire que j'ai adoré! Et les descriptions prennent dans celui-ci une saveur encore plus prégnante!

Bonjour,

J'ai découvert Zola il y a quelques mois avec Thérèse Raquin. Et j'hésitais à me lancer dans les Rougon-Macquart malgré mon coup de cœur pour l'auteur.

Ce challenge va me donner le coup de pouce pour foncer... Et puisqu'il est illimité, allons-y donc pour le palier 4 avec une lecture dans l'ordre!

Même si j'en ai déjà lu quelques uns (mais il y a longtemps ^^), j'ai décidé de me faire toute la série dans l'ordre.
J'ai commencé l'année dernière avec "La Fortune des Rougon" que j'ai bien apprécié, il pose bien les bases. J'ai eu un peu de mal à sortir la suite, mais là c'est bon je suis en pleine lecture de "La Curée".
Je m'inscris donc, ça permettra de me booster et de ne pas attendre aussi longtemps pour lire la suite ^^

Encore moi ^^
Il fallait à tout prix que je sache comment ça finit, du coup j'ai terminé La Curée hier soir ;)

Spoiler (Cliquez pour afficher)

On est ici dans la branche Rougon avec un des fils de Pierre Rougon : Aristide - qui prendra le patronyme de Saccard - et qui monte à Paris pour faire fortune. Pour ce faire, il va user et abuser de la spéculation immobilière.
La plupart du roman est plutôt descriptif mais les choses s'accélèrent dans la dernière centaine de pages. Comme d'habitude, j'ai toujours du mal avec le premier chapitre, mais après tout va bien, je suis emportée par l'histoire et l'écriture de l'auteur.
L'or et la luxure, tels sont les thèmes principaux de cet opus qui m'a bien embarqué. Je l'ai d'ailleurs préféré au premier tome.
J'ai vraiment apprécié l'aspect immobilier avec cette énorme transformation de Paris en cette fin du Second Empire, et donc la spéculation qui en découle. De fait, cela a bien profité à tous les petits malins ^^
J'ai aussi beaucoup aimé la vision que nous propose Zola sur cette bourgeoisie oisive à la vie futile et superficielle dont les seules préoccupations sont l'apparence et les plaisirs de la chair. C'est une vision réaliste mais plutôt négative dans son ensemble.

= 2/20

@ Belial : je suis entièrement d'accord avec ton avis. J'ajouterais que je suis toujours émerveillée de la manière dont Zola démonte le système des spéculations (que je trouve toujours si complexe) ; et de l'actualité de ce système (qui a par exemple engendré la crise financière de 2008). Parfois je me demande si le monde a vraiment évolué depuis le XIXe :S
Et la luxure est LE mot à employer, mais quelle sensualité dans les descriptions ! (je m'arrête là : c'est un de mes préférés :lol: )