#174 22 Février 2018 00:42:54
Mon avis sur
48 heures pour mourir d’Andreas Gruber, premier roman policier (et le seul traduit en France) de cet auteur autrichien :
Un jeu de piste macabre qui fait visiter les villes de Cologne, Leipzig, Munich, Dresde et surtout Vienne, dans lesquelles des meurtres morbides ont été perpétrés par un psychopathe qui a utilisé un recueil d’historiettes (Der Struwwelpeter *) pour les mises en scènes des mortes.
Ce sont la jeune commissaire du « Kripo » de Munich, Sabine Nemez (dont la mère est une des victimes), un profiler attaché au BKA de Wiesbaden (néerlandais au caractère exécrable qui m’a néanmoins fait sourire quand il jure... au moins autant que moi et dans les mêmes termes ^^), ainsi que quelques autres (flics et psychologues un peu trop stéréotypés) qui vont essayer de mettre la main sur ce tueur particulièrement perturbé.
L’auteur, dans ce premier livre, a associé de façon originale, la perversion d’un assassin devenu un monstre, à une littérature éducative enfantine du 19e siècle, qui sera sûrement controversée par les éducateurs et psychologues de notre ère.
Les chapitres, alternativement décrits d’un point de vue d’un autre personnage, s’arrêtent -évidemment- au « bon » moment d’un cliffhanger et m’ont poussée à une lecture « TGV »... jusqu’à l’épilogue.
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(Livre écrit en 1844 par Heinrich Hoffmann (psychiatre pour enfants) pour son fils, et qui avait pour but de « montrer que les enfants désobéissants sont punis »... d’effroyable et cruelle manière !)~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~~~
Je commence maintenant une SF « feel-good » de
Becky Chambers, 2e tome de « Wayfarers » qui peut se lire indépendamment (paraît-il... je vais vérifier ça ;)) du premier tome « L’Espace d’un an »
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