#42 04 Juillet 2018 10:24:40
Coucou mes lapins !!!
Alors voilà, ça y est, j'ai profité d'une méchante insomnie... Aucune idée de ce qui s'est passé (j'entendrai sûrement l'explication à la radio aujourd'hui), mais à 3h30 du matin y avait une voiture de police qui tournait dans le quartier à une vitesse de dingue toute sirène dehors... Je n'arrivais déjà pas à dormir à cause de la chaleur... le barouf qu'ils ont fait m'a achevée :D
J'ai pu, donc, finir tranquillement
Tabarly.
La suite/fin a été un bien meilleur moment pour moi.
Les 80 premières pages avaient vraiment été dures : Queffelec y parle bien plus de lui et de sa propre famille que de Tabarly.
En effet, ils ont grandi ensemble et ont fait la même école à leur majorité, ils ont été amis. Donc c'est assez naturellement que leurs destins s'entremêlent. Il se sert même assez souvent du chemin qu'il a mené de son côté en termes de navigation, pour bien mettre en valeur ce quelque chose en plus que Tabarly avait. En tant que lectrice, ça m'a au contraire fait l'effet d'une histoire qui ne démarre pas... Ajouté à ça les termes techniques de navigation (anatomie du bateau, vents, type de matériel, diverses actions...) qui peuvent se trouver jusqu'à 10 ou 12 sur une même page, c'était vraiment poussif en ce qui me concerne.
MAIS une fois le récit de carrière vraiment démarré, c'était très sympa. Le personnage est a fortiori plutôt gentil, respectueux, humble, courageux, et plus têtu qu'une statue de mule, qualités précieuses s'il en est.
J'ai aussi adoré toute la partie sur sa rivalité avec Alain Colas, dont j'ignorais absolument tout. Colas tendant vraiment vers la folie dans sa jalousie mortelle de Tabarly... Convaincu que l'on peut acheter l'amour des gens, le respect et le succès.
Du coup pour ne pas trop distancer Melu sur Les oubliés, je vais commencer ceci :
La petite boulangerie du bout du monde<image>