[Suivi Lecture] Mirmont

 
  • cocolanoix

    Lecteur timide

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    #241 10 Juillet 2018 01:59:23

    Bonsoir Mirmont !

    Je ne vais pas tenter de rattraper mon retard, mais merci de donner des avis aussi détaillés sur ton suivi ! J'ai L'homme sans qualités dans ma PàL, j'en ai lu quelques passages qui m'ont subjuguée, j'espère que cela ne retombera pas comme un soufflet lors de la lecture du roman entier haha. Hâte de connaître ton avis sur l’œuvre entière, certes inachevée.

    J'aime beaucoup le Faust de Goethe, et je compte le relire bientôt pour (enfin) découvrir le second Faust. J'ai eu la chance de voir l'incroyable spectacle Faust I + II du metteur en scène allemand Nicolas Stemann au festival d'Avignon en 2013 ce qui m'a permis d'avoir une vision différente sur l’œuvre. Mais je comprends ta préférence pour la version anglaise du mythe. J'aimerais beaucoup lire Marlowe également et ton avis me conforte dans cette idée !

    Je rejoins le commentaire ci-dessus, Le Maître et Marguerite de Boulgakov est un chef-d’œuvre, un récit magistral et une réécriture complètement folle.


    Bonnes lectures ! :)
  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #242 13 Juillet 2018 18:42:57

    Merci pour vos messages et désolé de n'avoir pu répondre plus tôt, il n'était pas pratique de le faire là où je me trouvais ces jours derniers (et puis j'aime bien être "déconnecté" dans ces occasions-là).

    > honha : Oui, L'Aurore est un superbe film, sans doute l'un de mes préférés. Plus largement, toute la filmographie de Murnau est de très bon niveau (j'avoue la préférer même à celle de Fritz Lang)  ; je n'ai pas encore vu toutes ses réalisations mais n'ai pas encore jamais été déçu. J'ai bien vu Nosferatu (mon tout premier Murnau d'ailleurs) que j'ai beaucoup aimé, à l'égal de son Faust - mais L'Aurore a pour moi (et pour beaucoup me semble-t-il) une place à part, l'histoire en elle-même n'est pas exceptionnelle mais son traitement et la mise en scène sont en tous points remarquables (bon, c'est une constante chez Murnau). City girl est très chouette également, à mon avis d'un niveau similaire à Nosferatu et Faust - je ne peux que te le conseiller si tu ne l'a pas encore vu.

    Pour revenir aux lectures et à Krasznahorkai, là encore je suis loin d'avoir épuisé toute l'oeuvre : je n'ai lu que Guerre & Guerre et le Tango de Satan, terminé hier. Pour une première approche, privilégie peut-être ce dernier ouvrage : il fut le premier de l'auteur chronologiquement parlant et me parait assez fidèle à ce qu'il a développé plus tard dans ses thèmes, son style et le traitement de ses personnages. Je n'ai pas été déçu, en tous cas et je continue de placer cet auteur très haut dans mon estime, ce qui est rarissime pour un contemporain (bon, Cachal_eau n'aurait sans doute pas le même avis !). Il faudra d'ailleurs bien que je me penche sur les adaptations de certaines de ses oeuvres par Béla Tarr.

    > Mypianocanta : Oui, ta mémoire ne te trompe pas : l'édition de Faust chez Diane de Selliers ne comprend que la première partie, celle sortie en 1808. C'est en effet un peu dommage, bien que cette partie forme un ensemble cohérent et se suffise à elle-même. Je ne manquerai toutefois pas de me procurer la seconde partie sous peu (mais sans doute dans une édition de poche). Je comprends aisément ta préférence pour la version de Goethe, qui est justifiée dans l'absolu et d'autant plus pour une adepte du romantisme littéraire comme toi. Je dois avouer avoir eu des scrupules à préférer la lecture de la version de Marlowe, qui est tout de même inférieure, mais on ne commande pas toujours ses affinités !

    > Augustine Barthelemy : Merci pour cette très pertinente suggestion, que je suivrai. C'est un livre que j'aurais dû explorer il y a longtemps (comme tant d'autres remarque), mais de plus je n'arrête pas d'en entendre/d'en lire beaucoup de bien (un de ces derniers excellents échos fut d'ailleurs ton billet de blog). Par ailleurs, j'ai déjà apprécié Coeur de chien, lu il y a quelques mois et il entre en effet parfaitement dans la thématique faustienne. Je le commanderai sans doute le mois prochain (et j'ai toujours Desnos dans un coin de ma tête : je m'y mettrai, promis !).

    > Cocolanoix : Je te rassure, il y a peu de risques que L'homme sans qualités ne soit pas à la hauteur de tes attentes, surtout si tu es déjà un peu familiarisée avec le style/le ton de Musil grâce aux passages que tu as pu découvrir. J'entamerai très rapidement le second tome et j'en parlerai un peu plus ici une fois terminé, dans un bon mois je pense. Je ne connaissais pas l'adaptation des Faust de Goethe faite par Stemann (8 heures 30 si j'en crois un article de Libération de 2013 ! Ce devait être une belle expérience) mais il est vrai que je me tiens très peu informé en la matière. Merci pour la confirmation de l'extrême intérêt du Maître et Marguerite, mais j'avais peu de doute à ce sujet - j'ai vraiment hâte de le lire !
  • honha

    Surfeur des couvertures

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    #243 14 Juillet 2018 07:33:01

    Bonjour Mirmont !

    J'espère que ton séjour s'est bien passé !
    Je te remercie pour tes conseils, qu'ils soient cinématographiques (le City girl de Murnau que je n'ai pas encore vu) et littéraires (je commencerai dès lors par le Tango de Satan). Ce sera l'occasion de me forger un avis sur cet auteur (et de comprendre ton point de vue et celui de Cachal_eau).

    Très belle fin de semaine,
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #244 14 Juillet 2018 11:37:51

    Mirmont a écrit

    Pour revenir aux lectures et à Krasznahorkai, là encore je suis loin d'avoir épuisé toute l'oeuvre : je n'ai lu que Guerre & Guerre et le Tango de Satan, terminé hier. Pour une première approche, privilégie peut-être ce dernier ouvrage : il fut le premier de l'auteur chronologiquement parlant et me parait assez fidèle à ce qu'il a développé plus tard dans ses thèmes, son style et le traitement de ses personnages. Je n'ai pas été déçu, en tous cas et je continue de placer cet auteur très haut dans mon estime, ce qui est rarissime pour un contemporain (bon, Cachal_eau n'aurait sans doute pas le même avis !). Il faudra d'ailleurs bien que je me penche sur les adaptations de certaines de ses oeuvres par Béla Tarr.


    Mon avis reste mitigé. Mais j'y repensais hier, après avoir lu ton post et j'ai pensé à un autre auteur qui me fait un peu la même impression. Il s'agit du japonais Kawabata. Chez lui aussi, il y a quelque chose de similaire où le récit passe au second plan. Je ne sais pas si tu l'as lu Mirmont mais si l'occasion se présente, je serais curieux d'avoir ton avis.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #245 14 Juillet 2018 13:10:42

    > honha - Oui ma "mise au vert" s'est très bien passée, merci ! Belle fin de semaine également.

    > Cachal_eau - Non, je n'ai pas encore lu d'oeuvre de Kawabata. C'est pourtant un auteur qui m'intrigue et qui potentiellement pourrait m'intéresser, d'après ce que je peux savoir de son approche littéraire. Mais mon inculture et mon manque de repères en matière de littérature japonaise est si grande (elle est, en réalité, quasiment totale) que je diffère année après année la lecture de livres (Le Dit du Gengi m'attire évidemment beaucoup) et d'auteurs qui pourtant me séduiraient sûrement. Merci pour le parallèle intéressant entre les deux K., qui tiendrait donc en une espèce de sensation de flottement au dessus/au-delà du récit - je vois bien ce que tu veux dire pour Krasznahorkai, et j'aime justement beaucoup ce côté-là dans ses livres.
  • Mirmont

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    #246 15 Juillet 2018 13:47:30

    Bonjour Joyce et merci pour ta visite en ces parages. Je ne sais si tu évoques la Philosophie médiévale de Libera ou les Études d'histoire de la pensée philosophique de Koyré. Les deux sont intéressants mais n'ont pas la même vocation : le premier relève du manuel un peu fouillé, aride et systématique ; le second consiste en une collection d'articles pouvant paraître décousus qui illustrent les travaux de Koyré (sur Condorcet, sur les rapports entre philosophie et sciences à la Renaissance, sur Hegel, etc.). Mais oui, les deux valent largement les heures de lecture "dépensées" pour peu que l'on s'intéresse à ces questions.

    J'ai vu que de ton côté tu lis du Jankélévitch - ce fut un sacré personnage et j'ai beaucoup de plaisir à l'écouter parfois (il y a quelques pépites sur YT) mais je ne sais si le philosophe est si intéressant, je souffre d'un certain préjugé à son sujet. De ce fait, je lirai ton avis sur Le pur et l'impur avec une certaine curiosité.
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #247 16 Juillet 2018 13:28:31

    Mirmont a écrit

    > Cachal_eau - Non, je n'ai pas encore lu d'oeuvre de Kawabata. C'est pourtant un auteur qui m'intrigue et qui potentiellement pourrait m'intéresser, d'après ce que je peux savoir de son approche littéraire. Mais mon inculture et mon manque de repères en matière de littérature japonaise est si grande (elle est, en réalité, quasiment totale) que je diffère année après année la lecture de livres (Le Dit du Gengi m'attire évidemment beaucoup) et d'auteurs qui pourtant me séduiraient sûrement. Merci pour le parallèle intéressant entre les deux K., qui tiendrait donc en une espèce de sensation de flottement au dessus/au-delà du récit - je vois bien ce que tu veux dire pour Krasznahorkai, et j'aime justement beaucoup ce côté-là dans ses livres.


    Oui, c'est bien cette sensation qu'ils m'inspirent. Si tu as l'occasion de lire Kawabata, fais le (je n'ai lu que Kyoto et Pays de neige). Kawabata n'écris pas de longs livres. Moins de 200 pages pour la plupart. La différence notable qui existe entre les deux de mon expérience, c'est que le monde de Krasznarhorkai est plus ouvert spatialement que celui de Kawabata qui a tendance à ne pas sortir d'un lieu déterminé.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #248 17 Juillet 2018 16:40:36

    Merci pour cette précision, Cachal_eau. Kawabata sera sans doute prioritaire si je me motive enfin à explorer la littérature nipponne (pas pour tout de suite mais cela ne manquera pas d'arriver un jour !).

    Point rapide et condensé sur les dernières lectures achevées il y a peu :

    - Correspondance entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss (1942-1982) : Une nouveauté éditoriale, pour changer. Deux collègues et amis, deux monstres sacrés des sciences sociales du XXe siècle qui dominèrent tous deux leurs spécialités respectives (linguistique pour le premier, anthropologie pour le second) et qui furent les pionniers du structuralisme. La correspondance est moins passionnante qu'elle ne le promettait : de nombreuses lettres évoquent les succès ou difficultés institutionnelles et l'essentiel de leurs échanges intellectuels n'y figure pas. C'est néanmoins un document intéressant et qui vaut surtout pour la richesse des documents en appendice, dont le fameux décryptage écrit à quatre mains du poème "Les chats" de Baudelaire. 12/20. ;

    - Tango de Satan de László Krasznahorkai : Tout premier ouvrage édité de l'auteur, en 1985. J'y ai trouvé tout ce que j'ai déjà apprécié dans Guerre & Guerre : un style unique et bien maîtrisé, une ambiance poignante, une construction réfléchie, un soubassement symbolique et philosophique fort. Je continuerai évidemment avec Krasznahorkai. Sans être hyperbolique, c'est pour le moment le plus grand écrivain vivant que je connaisse, une sorte d'enfant spirituel de Dostoïevski et de Kafka (il y a de pires références...). 16/20 ;

    - Études d'histoire de la pensée philosophique d'Alexandre Koyré : Dans la droite lignée des études d'histoire de la pensée scientifique lues il y a peu, il s'agit d'une collection d'articles ou de conférences de l'auteur. Textes toujours aussi intelligents, érudits et clairs (même lorsqu'il est question de Heidegger ou Hegel, ce qui est une performance en soi) et à 70% basé sur l'hypothèse privilégiée de l'auteur : l'explication des discontinuités/révolutions scientifiques et techniques par une évolution des soubassements métaphysiques de la connaissance. Souvent convaincant. Seuls les articles concernant Hegel - mais c'est normal - sont plus laborieux à lire et moins intéressants (bien que souvent éclairants). 14/20. ;

    - Tome 3 des oeuvres complètes de Blaise Pascal : 1200 pages sur papier bible dont 150 tout au plus reprennent à proprement parler quelques textes de Pascal (et encore, les textes sont noyés sous les notes et les variantes), le reste étant composé en petite partie de documents plus ou moins intéressants (correspondance de Huygens, information sur le miracle de la Sainte Epine, etc.) en relation avec la vie et l'environnement de Pascal et en grande partie d'interminables considérations sur la reconstitution des textes. Cette entreprise a d'ailleurs été si considérable que Jean Mesnard, l'universitaire en charge du projet, est décédé voici deux années avant de la terminer. C'est incontestablement l'édition scientifique de référence mais elle ne facilite en rien la lecture (ici la relecture, j'avais déjà lu la plupart de ces textes dans d'autres éditions) des oeuvres de Pascal. 15/20 (19/20 pour le génie de Pascal, 16/20 pour la qualité du travail universitaire, le sérieux philologique et la qualité et de la documentation fournie, 10/20 pour le déplaisir (relatif) de lire 95% de notes et d'annexes et 5% de Pascal).

  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #249 18 Juillet 2018 09:31:12

    Mirmont a écrit

    - Tome 3 des oeuvres complètes de Blaise Pascal : 1200 pages sur papier bible dont 150 tout au plus reprennent à proprement parler quelques textes de Pascal (et encore, les textes sont noyés sous les notes et les variantes), le reste étant composé en petite partie de documents plus ou moins intéressants (correspondance de Huygens, information sur le miracle de la Sainte Epine, etc.) en relation avec la vie et l'environnement de Pascal et en grande partie d'interminables considérations sur la reconstitution des textes. Cette entreprise a d'ailleurs été si considérable que Jean Mesnard, l'universitaire en charge du projet, est décédé voici deux années avant de la terminer. C'est incontestablement l'édition scientifique de référence mais elle ne facilite en rien la lecture (ici la relecture, j'avais déjà lu la plupart de ces textes dans d'autres éditions) des oeuvres de Pascal. 15/20 (19/20 pour le génie de Pascal, 16/20 pour la qualité du travail universitaire, le sérieux philologique et la qualité et de la documentation fournie, 10/20 pour le déplaisir (relatif) de lire 95% de notes et d'annexes et 5% de Pascal)


    Je trouve ce genre d'éditions passionnantes pour faire des recherches (même si ce n'est absolument pas mon domaine) mais j'avoue qu'il ne me viendrait pas à l'idée de les lire en version cursive pour m'imprégner d'un auteur. J'ai d'ailleurs l'impression que tu es davantage imprégné du travail universitaire que de Blaise Pascal au final. Me trompé-je ?

  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #250 18 Juillet 2018 10:31:11

    > Joyce

    Je pensais à Etudes d'histoire de la pensée philosophique de Koyré ! Merci beaucoup pour ces précisions. En règle générale, j'aime bien les recueils d'articles, ça me permet de picorer en parallèle d'autres lectures.
    Il faudra que je regarde sur Youtube pour Jankélévitch. Je suis super curieuse : quel est ton préjugé à son égard ?


    J'aime également les recueil d'articles en général ; cela permet d'une part d'adapter le rythme de lecture (un article par jour est idéal pour moi) et d'autre part de suivre l'évolution de la pensée et des travaux d'un auteur au fil des années.

    Concernant Jankélévitch, mon préjugé (insuffisamment étayé comme tous les préjugés) est fort simple : celui d'un homme brillant, d'un érudit, d'un esthète jovial et plaisant mais qui n'a pas ou presque pas apporté de contribution sérieuse en philosophie. Je serais bien évidemment ravi de corriger ce préjugé en m'intéressant plus à son oeuvre - ce qui viendra.

    Pour la Correspondance, que disent-ils sur leur analyse des "Chats" de Baudelaire? J'ai toujours entendu que c'était du gros n'importe quoi mais je ne suis jamais allée lire leurs analyses...


    Tu peux trouver l'article en question sur Persée. Comme tu le verras par toi même, "gros n'importe quoi" est sans doute exagéré : il y a tout de même plein de choses pertinentes. Mais ils partent loin dans le délire structuralo-sémiotique. N'ayant pas fait d'études de lettres, j'ai heureusement évité ce type d'articles bien qu'il m'amuse d'en lire de temps en temps.

    Ah oui cette édition des oeuvres de Pascal ! Ahah c'était le travail d'une vie, resté inachevé. C'est vrai que lire une édition scientifique c'est pas toujours le plus efficace pour se laisser imprégner par une oeuvre. J'ai beaucoup travaillé sur cette édition là dans mes recherches :p


    Oui, énorme et très respectable travail - il n'y a pas de doute à ce sujet. En effet, ce devait être idéal dans le cadre de tes recherches mais se coltiner des dizaines de pages de résumé comparatif des sources et des x éditions précédentes pour le moindre minuscule texte de Pascal ne permet pas forcément d'apprécier l'oeuvre. Et comme je suis du genre maniaque dans mes lectures et que je ne saute jamais de pages ou de notes, je me suis parfois assez ennuyé dans cette lecture (ce qui est rare).

    > Mypianocanta

    J'ai d'ailleurs l'impression que tu es davantage imprégné du travail universitaire que de Blaise Pascal au final. Me trompé-je ?


    C'est bien cela : je pensais lire une partie des oeuvres complètes de Pascal, j'ai plus eu l'impression de lire les oeuvres de Jean Mesnard au sujet des sources pascaliennes. Encore une fois, ce n'est pas dénué d'intérêt mais il faut bien avouer que le plaisir de lecture s'en ressent. Magnifique instrument de travail mais le lecteur qui voudra (re-)découvrir Pascal devra plutôt se tourner vers d'autres éditions (Garnier & Pléaide me semblent plus adaptées pour Pascal : éditions sérieuses et présence de notes savantes mais qui ne noient pas le texte).

    Dernière modification par Mirmont (18 Juillet 2018 10:35:17)