[Suivi Lecture] Lelf IV

C'est pas Herbie qui râlait sur Dent d'ours sur Touiteur ?
Je sais plus, j'ai vu passer un truc là dessus.

@Tal : j'avoue que j'ai un peu ce sentiment aussi mais c'est tellement récent que je voulais attendre encore un peu avant d'accuser le changement de direction ^^
De manière générale la façon dont ils parlent du personnage de Spirou et l'enthousiasme qu'ils ont à nous pondre des séries qui n'ont rien à voir avec l'esprit du personnage nous ont un peu fait flipper, donc on est pas très confiants sur l'avenir. Sans oublier qu'ils ne pré-publient plus que du Dupuis, donc exit les Ernest et Rebecca par exemple. Selon comment ça évolue on pourrait bien finir par résilier je pense...

@La Chèvre Grise : pour tout dire, on a trouvé ça tellement pas très bon au 1er épisode qu'on s'est dit que ça ferait un bide et que ça ne continuerait pas longtemps. Résultat, 6 tomes. Je suis pas Madame Irma xD
J'avais un peu oublié que c'est le genre d'intrigue et de dessin qui fait kiffer un sacré paquet de gens. Et que le succès d'une oeuvre ne se détermine pas par la perfection dans la forme (ou même le fond) (et tant mieux d'ailleurs, mais je m'en serais passée ici ^^).

Petit point lecture.

J'ai décidé de ne pas lire le tome 2 de Blue Note, je l'ai donc rendu à la bib'. Pas envie de perdre mon temps.
J'ai l'impression d'avoir lu autre chose depuis mais j'ai un trou de mémoire ^^'

J'ai terminé hier soir Défaite des maîtres et possesseurs de Vincent Message. Et comme souvent sur ce genre de thème je ne comprends pas les gens qui ont été choqué, eu un coup au bide, eu une révélation ou que sais-je. Comme ceux qui découvrent les conditions d'élevage dans des reportages et qui parfois deviennent végétariens du jour au lendemain.
Est-ce qu'ils ne réfléchissent jamais à notre rapport à la nature, à notre violence systémique, ce genre de chose ? Je viens de penser qu'un peu sur ce genre de chose mon psy m'avait dit que je savais des choses qui prenaient 20 ans de thérapie pour une prise de conscience à d'autres. Peut être qu'on est dans ce cas de figure.
Peut être que le fait d'avoir dû me blinder à cause de mes problèmes familiaux me rend plus apte à supporter certaines choses... bref je ne sais pas.
Et donc je n'ai rien ressenti à cette lecture. Genre rien du tout. En face de la fable antispéciste, sur notre rapport au vivant et à l'écologie, il y a une intrigue entre deux personnages, assez tragique, et elle ne m'a pas plus touchée que le reste.
Je pense donc que le rapport à ce livre est un peu tout ou rien et reste très personnel.
Qualitativement, on est sur du bon ! L'écriture est bonne, je l'ai trouvée particulièrement subtile au début, le temps que l'on comprenne bien le tableau. Si on accepte le côté fable, on peut accepter le côté lent, "raconté", déjà passé sans soucis. Mais sans être touché ça donne une lecture froide.
Je le prêterai à d'autres personnes pour voir si elles, n'ayant pas la même approche que moi, arrivent à ressentir l'horreur et le choc que d'autres ont ressenti parfois très profondément (puisque j'avais déjà lu chez quelqu'un que c'était le livre de l'année).

Pour changer de registre j'ai commencé un de mes emprunts : La fin du monde a du retard de JM Erre. Et il me semble que c'est La Chèvre Grise qui me l'avait recommandé, donc merci, parce que dès le départ c'est réellement réjouissant.
L'auteur maîtrise ce style d'écriture à la perfection, avec de nombreux petits jeux dans l'écriture, comme par exemple "il tituba sous le poids de l'émotion, et de Germaine [...]" ou une note de bas de page en appel de pied à Nespresso pour tenter un placement de produit "au cas où ça marche". Tout est dans l'écriture car exactement les mêmes scènes pourraient être racontées façon roman noir (pour le début en tout cas), il n'y aurait rien besoin de changer ou presque.
Bref, très bonne surprise pour l'instant, mais l'aventure ne fait que commencer :D

Dans les très bonnes surprises, la mutation de Mister est actée et nous devrions quitter la région parisienne avant la fin d'année ! Nous qui nous donnions un an... J'ai quand même postulé à un CDD de 3 mois au cas où, pour me refaire un peu de sous avant de partir (il faut le diplôme de diét, du coup ça risque de faire trop juste).
J'ai eu ma date d'oral : je me débarrasse du BTS le 1er octobre matin. Ensuite il faudra attendre le 5 au soir pour les résultats. Avec beaucoup d'impatience car certaines académies ont leurs résultats le 28 alors que nous ne seront même pas passés (toute ma classe passe le 1er (sauf la redoublante inscrite en candidat libre), qui est le dernier jour) !
La petite anecdote "marrante" : sur 20 personnes de la classe nous sommes 9 à passer l'oral. Car 9 n'ont pas eu tous leurs stages (dont 2 qui ont un peu abandonné avant la fin), 1 n'a pas pu finir un stage et 1 n'a pas pu finir d'écrire son mémoire à temps. Difficile de dire combien nous serons à l'avoir, nous sommes 2 à avoir une bonne cote :P mais d'autres après se sont tellement démenés qu'ils pourraient arracher le 10 de la victoire. Vraiment hâte de savoir et de fêter ça.
Sinon grosse fatigue du coup avec toute l'excitation et les mauvaises nuits de la semaine, j'ai pas pu faire toute la séance d'escrime, je me suis posée sur les machines d'endurance/muscu un moment avant de juste regarder sur la fin ^^

Bon weekend ! Ce soir c'est crêpes ici :trinquent:

Que les gens lambda s'en contrefichent je veux bien, mais j'ai toujours l'impression naïve que les lecteurs aguerris sont au-dessus de ça. Et le Message n'est pas le bouquin le plus attirant et accessible pour un lecteur lambda il me semble. Mais bon ^^

J'espère ne pas me lasser du Erre sur la longueur du coup, mais le temps d'un roman ça pourra sans doute aller. C'est totalement mon style d'humour et j'aime bien le décortiquer, au delà de la simple histoire ^^

Sinon l'idée d'un déménagement proche en date et lointain en distance (le dernier ayant été de 2km), nous retrouvons d'effort pour vider nos bibliothèques du superflus jamais ou très peu relu. Donc j'ai relu 2 bd avant de leur dire Adieu :
Les funérailles de Luce, une belle bd en noir et blanc sur une petite fille qui découvre la Mort. Touchant et bien réalisé, je ne regrette pas de l'avoir eue.
L'île sans sourire, encore une belle bd qui met en scène un homme ronchon et triste face à une petite fille qui incarne la joie de vivre, sur une petite île de pecheurs où les contes pourraient bien être plus réels qu'ailleurs. Une des très bonnes surprises de cette année là, avec un dessin tout en contraste noirceur/lumière. On ne peut malgré tout pas tout garder...

J'ai ensuite entamé le dernier Dans mon open space de James. Ces gags sur la vie en entreprise, bien absurdes, sont rigolos mais aussi déprimants car illustrant une certaine réalité derrière la caricature.