Je goûte l’agréable silence d’une nuit de pleine lune... =)
Et bientôt c’est « silence radio » ici aussi, quand je pars... dans cinq jours.
Je reviens quelque part en novembre... si (!) j’ai envie de revenir :lol:
Mais avant j’aimerais vous laisser une jolie image de ma dernière lecture, premier roman policier d’urban fantasy d’une jeune auteure française
(et livraddictienne) :
<image>ainsi que mon
avis :
Il y a deux ans j’ai eu l’immense bonheur de lire une nouvelle (« Tranche d’une nuit ») de Sarah Buschmann, récit qui m’avait alors enchanté par un style d’écriture direct qu’on retrouve de même dans ce premier roman policier de dark urban fantasy.
Je savais donc déjà, ou au moins m’attendais avant de commencer la lecture, que l’auteure ne fait pas dans la dentelle et qu’elle n’épargne pas ses personnages.
Ici le mot « dark » ne résume pas que le genre littéraire ou une histoire très noire relatant une intrigue autour de meurtres violents en rapport avec la sorcellerie (dans une Australie évoquée avec attachement). Sarah B. parle également et même beaucoup de la « darkness » de l’âme... sorcière et humaine.
Colère, rage, haine, douleurs, vengeance, tourments, culpabilité, souffrances... autant de sombres sentiments qui découlent d’une jeunesse bafouée.
On ne peut alors ne ressentir que de l’empathie pour cette personne abominablement violentée ? Eh bien... non. Ballottée comme je l’étais entre sympathie et son contraire pour cette sorcière d’une gent peu ordinaire, j’ai senti mes émotions chavirer.
Et j’aime ça ! Qu’un (bon) livre me bouscule, m’ébranle, me fait réagir « en présence » de ses personnages.
Quand j’ai écrit ci-dessus que l’auteure ne fait pas dans la dentelle, il faut savoir que cela inclut des passages gore (descriptions détaillées des meurtres, p.e.), que cet aspect trash qui peut heurter des lecteurs impressionnables, n’est pas « gratuit » et s’inscrit parfaitement dans les personnalités et les tempéraments des protagonistes.
Plus fréquemment plongée dans les polars, je ne lis pour ainsi dire jamais de la (urban) fantasy. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, je me suis rendue compte que ce genre littéraire ne m’attire pas. Mais ça c’était avant de faire connaissance avec la « Sorcière de chair », une envoûteuse d’une nature unique !
(magnifiquement représentée par le dessin sur la couverture !)
Bonne nuit !