@Melody Pond : Salut Melody! Ca va bien et toi?
C'est une rencontre inopinée qui m'a ramenée aux classiques et qui m'a fait comprendre que
Une vie de Maupassant avait peut-être été une mauvaise expérience mais que ce n'était pas une raison pour en faire une généralisation. J'avais plusieurs Maupassant de ma pal donc j'ai continué (d'ailleurs il m'en reste encore deux), ce n'est en effet pas l'auteur classique qui me touche le plus mais j'ai beaucoup aimé
Boule de suif (j'en reparle plus tard ;))!
Ah bon? Je n'ai jamais eu cette image de "auteure à mamies" (dont je perçois très bien le concept :D) concernant Barbara Abel, au contraire, j'en avais entendu parlé de personne de plusieurs tranches d'âge différentes.
Mais en effet, de non-amateur de thriller à non-amateur de thriller, je ne peux que te recommander celui-ci! ^^
Petite mise à jour jusqu'au 15 janvier!
<image>Livre que je détient de mon père et que je voulais lire malgré ma peur qu'il soit un peu trop enfantin. Et j'ai bien fait! Car Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet Et j'ai bien fait car il y a dans ces "lettres" de véritables petites perles! Dont certaines m'ont fait beaucoup rire! ^^ Je pense notamment La Mule du pape, mais surtout L'Élixir du révérend père Gaucher, Le Curé de Cucugnan et Les Trois Messes basses! Quel plaisir! ^^ J'ai beaucoup aimé Les Étoiles, La Légende de l'homme à la cervelle d'or très touchantes par leur douceur et leur poésie.
D'autres étaient agréable : La Diligence de Beaucaire, Le Secret de maître Cornille, Les Deux Auberges...
Mais ce livre a beau être un classique, il possède les défauts de tout recueil de nouvelles : il y a à boire et à manger... Et en effet sur toute la lecture c'est mi-figue mi-raisin... On y trouve plusieurs textes ayant un petit côté "chroniques du Sud pour les Parisiens" qui ne m'ont mais alors pas du tout accroché! (Les Vieux, Les Oranges, En Camargue, Les Sauterelles). Heureusement de ce livre, je retiens surtout les textes "contes/légendes" faisant abstraction des autres textes qui s'oublient vite...
Extrait : Si vous avez jamais passé la nuit à la belle étoile, vous savez qu'à l'heure où nous dormons, un monde mystérieux s'éveille dans la solitude et le silence. Alors les sources chantent bien plus clair, les étangs allument des petites flammes. Tous les esprits de la montagne vont et viennent librement ; et il y a dans l'air des frôlements, des bruits imperceptibles, comme si l'on entendait les branches grandir, l'herbe pousser. Le jour, c'est la vie des êtres ; mais la nuit, c'est la vie des choses. Quand on n'en a pas l'habitude, ça fait peur... (Les Etoiles)
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J'avais beaucoup entendu parler de Excusez les fautes du copiste de Grégoire Polet lors de sa sortie. Mais à l'époque je n'étais pas encore attiré par le genre de sujet dont il semblait traiter. Oui car à présent c'est là qu'est tout le problème : ce mot "semblait"... Je me suis plongé dans ce livre qui au début peut paraître original puisqu'on nous présente à la première personne du singulier un loser, un raté qui considère n'avoir fait que les mauvais choix, avoir tout raté depuis le début de sa vie. Bref de quoi être intrigué en commençant! ^^ Mais très vite le soufflet retombe car le héros n'a absolument rien d'attachant. Et lorsqu'un personne auquel on ne s'est pas attaché rate, crise, ne sait pas ce qu'il veut, se fait berner... On ne peut que lever les yeux au ciel mais on ne peut pas éprouver de l'empathie pour lui puisqu'il n'a absolument rien pour compenser auprès du lecteur... Quand à la question de l'Art? Oui, on a bien quelques agréables passages, oui ça souligne bien quelques questions mais sans chercher à y réfléchir sans vouloir approfondir, au finale cette question est très superficiellement abordée. Alors passez votre chemin, c'est dispensable...
Extrait : Je m'étais toujours étonné de ce qu'un tableau attribué à Jérôme Bosch cesse du jour au lendemain d'éveiller tout l'intérêt qu'il avait suscité jusqu'alors quand on découvrait, au milieu d'une déception finalement imbécile, qu'il était de la main d'un suiveur plus tardif. Si le tableau avait plu jusque-là, pourquoi s'en détourner soudain?
Et en sens inverse: pourquoi tel tableau anonyme, dans tel musée, le jour où quelques érudits découvrent qu'il s'agit d'un Van Dyck sans signature, devient tout à coup la vedette, est déplacé dans une autre salle et mis en évidence pour l'admiration des visiteurs? (...) Le vrai, le faux, ce sont des inventions commerciales, des plus-values de marchants, des mensonges de maquignons, des arguments d’hypocrites. C’est une manière de créer des supériorités, de justifier des exclusions, d’exagérer des amours, d’exacerber des haines. Une manière de fonder le bonheur des uns sur le malheur des autres. Une raison de nier l’égalité, d’empêcher la fraternité, de miner la paix et de justifier les guerres.
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Deux mots rapides sur Cédric, tome 32 : C'est pas du jeu ! de Raoul Cauvin et Laudec. Malheureusement il confirme l'impression que j'ai avec quelques sagas que je lis depuis mon enfance (Petit Spirou, Cédric...) : chaque tome me parait un peu moins drôle, un peu moins bon que les précédents... En perte de vitesse... Ça devient très moyen... Je ne les lirai sans doute plus très longtemps...