[Suivi de Lecture] Mange-Nuages

 
  • FloXy

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    #11 12 Février 2019 12:49:11

    C'est tout ? :chaispas:
    Chronique plus de livres à la fois la prochaine fois. Fais un effort. :grimaces:

    Le meilleur des mondes est beaucoup plus léger et lisible que 1984. En fait c'est le début le pire, toutes les explications sur le fonctionnement de l'usine c'est ronflant mais après tout est beaucoup plus fluide et intéressant.
  • Mange-Nuages

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    #12 12 Février 2019 13:00:20

    Okay, j'avoue j'ai abusé. La prochaine fois je laisserai passer un ou deux mois avant de mettre mon suivi à jour, ça devrait être un peu plus substantiel.
    Sauras-tu me pardonner ?

    Bon, tu me rassures, c'est exactement à cause de ça que j'ai décroché, j'avais encore l'aura déprimante de 1984 en tête et quand j'ai lu les premières pages pleines d'explications je me suis dit "ahahahanon ok c'est mort". Mais j'attends d'avoir fini Carol pour m'y remettre, parce que je le finirai jamais sinon... C'est vraiment une plaie de pas être capable d'abandonner un roman.
  • FloXy

    Empereur des pages

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    #13 12 Février 2019 13:12:18

    La Chatte et la Chouette a écrit

    C'est vraiment une plaie de pas être capable d'abandonner un roman.


    Je ne peux qu'imaginer, moi avec mes 20 lectures abandonnées, 13 en cours et plus de 60 en attente... :tim:
    Chacun sa croix. :chaispas:

    Dernière modification par MyFloXyBabY (12 Février 2019 13:12:28)

  • Mange-Nuages

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    #14 13 Février 2019 14:57:37

    Hello there !

    Vous vous attendiez pas à me revoir si vite, hein ? Moi non plus, en fait.

    Sauf que hier soir, à force de patience, d'acharnement et d'une coupure internet qui m'a empêché de binge watcher ma série du moment, J'ai enfin terminé Carol de Patricia Highsmith, et c'est pas trop tôt !


    <image>

    'Carol', un livre qui a le pouvoir d'endormir instantanément quiconque le touche.



    Honnêtement, je ne sais pas trop par quel bout prendre ce roman, qui a échoué à provoquer le moindre engouement chez moi. Je l'ai lu en un peu plus de six heures, et c'est le genre de livre qui te rappelle que c'est loooong, six heures. Or, comme le disait Jane Austen, quand un livre bien écrit, il me paraît toujours trop court. Alors je vais déployer un effort d'originalité incroyable, et lister ce qui m'a plu et déplu dans ce roman.

    + C'est une romance comme j'aime les lire. Et pourtant, je déteste ça. Carol, c'est une romance qu'on voit se former petit à petit, on note un véritable attachement réciproque qui se mue lentement, par petites touches, en un amour à peine dissimulé. La faute au contexte, évidemment, si l'histoire s'était déroulée en 2019 et pas dans les années 50, ça aurait été une nouvelle de 10 pages. J'apprécie qu'il y ait un véritable enjeu : le but n'est pas de savoir pourquoi l'ennemi juré de l'héroïne est soudainement sympa avec elle, mais de choisir entre la possibilité ténue et soumise à d'énormes conditions de voir son propre enfant, et une relation certes sincère, mais également considérée comme monstrueuse et amorale par le monde entier.

    + La post-face est très intéressante à lire, elle éclaire particulièrement sur le contexte historique de l'écriture du livre, la difficulté de le faire sortir, la manière dont il a été accueilli, internationalement et au sein de la communauté LGBT de l'époque, le sort communément réservé aux couples homosexuels dans les romans qui en parlaient jusqu'alors... Je l'ai dévorée, ce qui n'est pas un compliment, parce que j'ai été cent fois plus passionnée par la postface que par le roman.

    - La plume de Patricia Highsmith est particulièrement adaptée pour les thrillers psychologiques (cf. Le Talentueux Mr. Ripley, L'Inconnu du Nord Express), mais je crois qu'elle est bien trop froide pour parvenir à créer ce véritable sentiment d'empathie et d'attachement aux personnages essentiel pour ce genre de roman. L'ambiance générale est très fade et manque de relief. Après, je n'oublie pas que je ne suis pas du tout le public ciblé, et je ne peux pas imaginer, en tant que blanche hétéro et donc massivement représentée dans les romans, ce que peut symboliser, à l'époque, un roman dans lequel

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    une relation homosexuelle ne se termine pas, comme l'indique l'auteure dans sa préface, par un double-suicide ou une séparation initiée par un membre du couple qui retourne faire semblant d'être hétérosexuel.



    -Je pense que Carol est un de ces romans qui ont marqué leur époque, et qui du fait du temps qui passe et de l'évolution des mœurs dans notre société, ont mal vieilli. Je crois deviner, derrière le comportement glacé de Carol, une femme qui est fatiguée de se cacher mais qui y est contrainte par son mari, et que ça tue à petit feu. Therese me semble souvent atone : ce personnage se laisse porter en attendant que quelque chose lui arrive, et ce quelque chose c'est Carol. Du coup sa vie entière n'est pleine que de ça. Elle n'a pas le moindre feu intérieur en dehors de Carol. Et bien que je me rappelle avec quelle vigueur le sentiment amoureux nous frappe au début, ça ne m'a jamais empêchée de m'inquiéter de tous les autres aspects de ma vie plutôt que de les regarder gentiment dériver autour de moi.



    Dans une société froide et intolérante, leur amour aurait dû être une boule de chaleur qui les anime. Je n'ai rien ressenti de tout ça...

    (je jure que j'ai essayé de faire court, mon article de blog fera probablement le double de ce post... T.T)

    Dernière modification par Mange-Nuages (05 Mai 2020 18:10:54)

  • FloXy

    Empereur des pages

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    #15 13 Février 2019 16:43:05

    Ton article a le même pouvoir que ce livre :grimaces:
    Non je déconne. :tim:
    Prête le moi s'il te plait que je le touche chaque soir où j'arrive pas à dormir. J'en aurai plus besoin que ton chat ! oops
  • noemicv

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    #16 13 Février 2019 16:59:02

    Je connaissais pas du tout ce livre, et en plus de pas être trop dans le style de mes lectures habituelles, franchement ça me donne pas envie. Dommage que tu n'aies pas pu en profiter, pensons plutôt a la prochaine histoire qui sera géniale (j'espère)! :)
  • Mange-Nuages

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    #17 14 Février 2019 20:42:18

    MyFloXyBabY a écrit

    Ton article a le même pouvoir que ce livre :grimaces:
    Non je déconne. :tim:
    Prête le moi s'il te plait que je le touche chaque soir où j'arrive pas à dormir. J'en aurai plus besoin que ton chat ! oops


    AH BAH MERCI HEIN.
    Autant je veux bien que le livre soit chiant, autant insinuer que ma manière d'écrire l'est me blesse profondément.
    Je crois que c'est fini entre nous.

    noemicv a écrit

    Je connaissais pas du tout ce livre, et en plus de pas être trop dans le style de mes lectures habituelles, franchement ça me donne pas envie. Dommage que tu n'aies pas pu en profiter, pensons plutôt a la prochaine histoire qui sera géniale (j'espère)! icon_smile


    Je peux pas t'en vouloir... Voilà ce qui se passe quand on essaie de découvrir de nouveaux horizons, parfois ça se passe pour le mieux, parfois ça fait un misérable plat...

    Commencé :
    J'ai emprunté quelques mangas et deux BDs/romans graphiques à la médiathèque, hier.
    Ce soir, j'ai entamé Paroles d'Honneur de Leïla Slimani, et Vénus Noire d'Abdellatif Kechiche, et je compte les terminer d'ici la fin de la soirée, donc je reviens dès demain pour en parler en long, large et travers :D
    - Le Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley. J'ai presque fini le passage relou sur la chaîne de production de bébés, et cette fois je tiens bon.
    - La Princesse des Glaces, de Camilla Läckberg, qui traînait dans ma PàL depuis son année de sortie et que je peux lire pour l'Auteur du Mois de Février, que c'est pratique. J'en suis à 2% et y'a déjà un cadavre, on dirait que ce roman a décidé de compenser pour tout ce manque d'action présent dans mon dernier roman lu. Ça me plaît.

  • Mange-Nuages

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    #18 19 Février 2019 11:18:23

    Me revoilà pour ce premier update post-maintenance, avec mon nouveau manga favori : The Promised Neverland.

    En fait, j’avais fait une pause dans tout ce qui était manga, la faute à un certain ras-le-bol : shōnen comme shōjo sont tellement codifiés qu’on finit par avoir du mal à être surpris. L’an dernier, malgré une lecture régulière, les deux seules sagas que j'ai appréciées et retenues comme vraiment originales sont Kasane, dont je te parlais déjà ici, et Gantz, un seinen ultra-violent dans la lignée de Battle Royale, et qui n’est pas à proprement parler “récent”. Mais j’ai décidé de m’y remettre, et j’ai commencé à lire The Promised Neverland. Dont j’ai avalé les dix tomes à la suite (merci les scans), en laissant tout le reste de côté, dans une véritable boulimie qui ne s’arrêtera qu’après avoir consommé la dernière miette d’histoire disponible. Et c’est un tour de force quand on pense que c’est le premier manga de Kaiu Shirai et de la dessinatrice Posuka Demizu.

    <image>

    Laisse-moi te le dire noir sur blanc : ce n’est pas un manga pour les enfants. Ne te laisse pas abuser par les très jolies couvertures ou par les visages de bébés ou d’enfants en bas âge qui sourient toutes les deux cases : TPN joue sur cette imagerie douce pour faire monter l’angoisse. C'est une recette à laquelle je suis sensible, il n’y a rien de mieux pour créer un sentiment de malaise et d’oppression que de prendre un cadre et des codes rassurants et d’y distiller juste ce qu’il faut de détails étranges ou de regards appuyés pour que ça bascule de l’autre côté. Et le scénario comportera bien assez de scènes malaisantes pour te faire prendre conscience que, définitivement, ton cousin de 10 ans fan de One Piece est peut-être encore un peu trop jeune pour lire The Promised Neverland.

    Le twist arrive assez tôt dans l’histoire, au bout d’une trentaine de pages. Ici, pas de tome introductif dans lequel il ne se passe pas grand-chose juste pour que tu sois capable de te rappeler des prénoms et des fonctions de tout le monde. On entre directement dans la grande révélation, et le reste du tome nous montre de nombreuses tranches de vie que, comme les personnages, on n’est plus capable d’apprécier sereinement : pendant que les héros simulent une parfaite ignorance de ce qui les entoure, ils réfléchissent le plus vite possible pour comprendre l’étendue de ce qu’ils ont découvert et ce que ça implique, et pendant qu’on note les premiers changements visibles qui font doucement glisser le récit dans l’horreur, on comprend que l’arme des personnages ne sera pas magique ou liée à des techniques secrètes, mais bel et bien la réflexion, la stratégie et l’inventivité, ce qui m'enthousiasme beaucoup.

    J'ai beaucoup aimé le dessin  : bien qu’il ne plaise pas à tout le monde, je le trouve efficace, en particulier sur son habileté à faire glisser les expressions d’une chaleur sincère à une angoisse glaçante en une case. Certains visages, en particulier celui de Sister Krone, sont déformés par moment pour accentuer le côté horrifique, même si je conçois que ça puisse gêner les fans de beaux dessins du type Death Note. D’ailleurs, les adultes sont les plus représentatifs de la souplesse du trait de la dessinatrice, dépeints comme souriants et avenants pour mieux nous paraître monstrueux sur la page suivante. La dessinatrice a l’intelligence d’intégrer de petits détails dans ses cases, qu’on ne remarque pas au premier abord pour mieux nous sauter au visage un ou deux chapitres plus tard. C’est le genre de manga qu’on feuillette plusieurs fois en arrière pour retourner voir les détails qu’on avait manqués ou constater qu'un personnage a changé de comportement sans même qu’on s’en rende compte...

    Pour être honnête, après avoir lu les dix tomes disponibles sur le net, je pense que ce manga est de ceux qui réinventent le genre du shōnen, comme l’a fait Attack on Titans il y a quelques années, et qu’il fait preuve d’une rare originalité, à une époque où les licences qui sortent vraiment de l’ordinaire ne sont plus légion (parce que même si j’ai adoré My Hero Academia, il faut reconnaître que ça reste un shōnen des plus classiques, avec bastons épiques, super-pouvoirs et amélioration constante de ses facultés de combat). L’ambiance aigre-douce qui navigue entre douceur et angoisse n’est pas sans faire penser au conte d’Hansel et Gretel, dont on pourrait envisager le manga comme une réécriture très libre croisée avec un peu du Meilleur des Mondes. En bref, quelque chose que je conseille à tout le monde.

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    #19 19 Février 2019 11:26:50

    Thecatlady a écrit

    Coucou !
    Malheureusement je n'ai pas accroché à The promised neverland (la faute aux dessins). Et j'ai pas trop accroché à l'histoire aussI. (je n'ai même pas lu le tome 2 que j'ai chez moi...)


    Oh non :,(
    Enfin, je comprends pour les dessins, c'est un genre assez particulier... Par contre l'histoire, ça m'étonne ! Qu'est-ce qui ne t'a pas plu ?

  • noemicv

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    #20 19 Février 2019 13:40:48

    La Chatte et la Chouette a écrit

    Me revoilà pour ce premier update post-maintenance, avec mon nouveau manga favori : The Promised Neverland.

    En fait, j’avais fait une pause dans tout ce qui était manga, la faute à un certain ras-le-bol : shōnen comme shōjo sont tellement codifiés qu’on finit par avoir du mal à être surpris. L’an dernier, malgré une lecture régulière, les deux seules sagas que j'ai appréciées et retenues comme vraiment originales sont Kasane, dont je te parlais déjà ici, et Gantz, un seinen ultra-violent dans la lignée de Battle Royale, et qui n’est pas à proprement parler “récent”. Mais j’ai décidé de m’y remettre, et j’ai commencé à lire The Promised Neverland. Dont j’ai avalé les dix tomes à la suite (merci les scans), en laissant tout le reste de côté, dans une véritable boulimie qui ne s’arrêtera qu’après avoir consommé la dernière miette d’histoire disponible. Et c’est un tour de force quand on pense que c’est le premier manga de Kaiu Shirai et de la dessinatrice Posuka Demizu.

    [img align=C]https://i0.wp.com/xorsyst.com/wp-content/uploads/2018/11/nevereverland-anime-scan.jpg[/url]

    Laisse-moi te le dire noir sur blanc : ce n’est pas un manga pour les enfants. Ne te laisse pas abuser par les très jolies couvertures ou par les visages de bébés ou d’enfants en bas âge qui sourient toutes les deux cases : TPN joue sur cette imagerie douce pour faire monter l’angoisse. C'est une recette à laquelle je suis sensible, il n’y a rien de mieux pour créer un sentiment de malaise et d’oppression que de prendre un cadre et des codes rassurants et d’y distiller juste ce qu’il faut de détails étranges ou de regards appuyés pour que ça bascule de l’autre côté. Et le scénario comportera bien assez de scènes malaisantes pour te faire prendre conscience que, définitivement, ton cousin de 10 ans fan de One Piece est peut-être encore un peu trop jeune pour lire The Promised Neverland.

    Le twist arrive assez tôt dans l’histoire, au bout d’une trentaine de pages. Ici, pas de tome introductif dans lequel il ne se passe pas grand-chose juste pour que tu sois capable de te rappeler des prénoms et des fonctions de tout le monde. On entre directement dans la grande révélation, et le reste du tome nous montre de nombreuses tranches de vie que, comme les personnages, on n’est plus capable d’apprécier sereinement : pendant que les héros simulent une parfaite ignorance de ce qui les entoure, ils réfléchissent le plus vite possible pour comprendre l’étendue de ce qu’ils ont découvert et ce que ça implique, et pendant qu’on note les premiers changements visibles qui font doucement glisser le récit dans l’horreur, on comprend que l’arme des personnages ne sera pas magique ou liée à des techniques secrètes, mais bel et bien la réflexion, la stratégie et l’inventivité, ce qui m'enthousiasme beaucoup.

    J'ai beaucoup aimé le dessin  : bien qu’il ne plaise pas à tout le monde, je le trouve efficace, en particulier sur son habileté à faire glisser les expressions d’une chaleur sincère à une angoisse glaçante en une case. Certains visages, en particulier celui de Sister Krone, sont déformés par moment pour accentuer le côté horrifique, même si je conçois que ça puisse gêner les fans de beaux dessins du type Death Note. D’ailleurs, les adultes sont les plus représentatifs de la souplesse du trait de la dessinatrice, dépeints comme souriants et avenants pour mieux nous paraître monstrueux sur la page suivante. La dessinatrice a l’intelligence d’intégrer de petits détails dans ses cases, qu’on ne remarque pas au premier abord pour mieux nous sauter au visage un ou deux chapitres plus tard. C’est le genre de manga qu’on feuillette plusieurs fois en arrière pour retourner voir les détails qu’on avait manqués ou constater qu'un personnage a changé de comportement sans même qu’on s’en rende compte...

    Pour être honnête, après avoir lu les dix tomes disponibles sur le net, je pense que ce manga est de ceux qui réinventent le genre du shōnen, comme l’a fait Attack on Titans il y a quelques années, et qu’il fait preuve d’une rare originalité, à une époque où les licences qui sortent vraiment de l’ordinaire ne sont plus légion (parce que même si j’ai adoré My Hero Academia, il faut reconnaître que ça reste un shōnen des plus classiques, avec bastons épiques, super-pouvoirs et amélioration constante de ses facultés de combat). L’ambiance aigre-douce qui navigue entre douceur et angoisse n’est pas sans faire penser au conte d’Hansel et Gretel, dont on pourrait envisager le manga comme une réécriture très libre croisée avec un peu du Meilleur des Mondes. En bref, quelque chose que je conseille à tout le monde.


    Je ne suis pas sûre que ça pourrais me plaire, il faudrais que je lise le premier tome d'abord pour avoir une idée :grat: mais en tout cas ta chronique est magnifique, j'ai beaucoup apprécié tous les détails et ça se voit que tu a bien aimé ta lecture, ce qui est toujours bon!. Je ne suis pas une grande adepte des mangas mais je vais peut être me laisser tenter avec celui là pour voir. Merci en tout cas de nous avoir donné un avis complet et si bien rédigé, ça fait plaisir =)