Hellooooooooooooooooo ! Bon je suis super deg, j'étais en train de terminer mon compte-rendu et comme une abrutie j'ai fermé mon navigateur avant d'envoyer, donc cette fois ça va être des brèves, j'ai pas la foi de tout refaire. En plus j'avais fait une intro en vers inégaux avec des rimes en ABAB j'étais trop fière.
Tout ceci est désormais gâché, éparpillé dans les limbes de ces textes jamais publiés.
Finis :
- La Princesse des Glaces de Camilla Läckberg
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C'est super mitigé, l'intrigue m'a paru évidente et sans surprise, alors que je suis du genre à avoir un train de retard quand il s'agit de trouver le meurtrier. C'était mon second essai au pays du polar Suédois après Stieg Larsson, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il douille à la comparaison.
On y suit Erica, une romancière qui retourne dans son bled natal après la mort de ses parents, et qui retrouve par le plus grand des hasards le cadavre de son amie d'enfance dans la baignoire de l'ancienne demeure de celle-ci, les veines taillées (situation banale s'il en est). Poussée par le deuil mais aussi par l'envie d'écrire autre chose que des biographies, elle commence donc à enquêter sur ce suicide qui ne colle pas dans le but d'en écrire un roman, et sa route croise celle de Patrik Hedström, ancien camarade d'école transi d'amour et désormais policier toujours amoureux. Ce qui est fort pratique pour l'intrigue. Pour être honnête je sais pas trop quoi penser de ce roman. Je l'ai apprécié parce que les personnages principaux sont attachants, l'écriture est simple et agréable, et dans un Sud où il fait 21° en février, c'est le rêve de lire un roman dans lequel les personnages évoluent dans la neige jusqu'aux mollets. Cependant, niveau intrigue, j'ai rapidement compris les liens entre les aspects "à suspense" du roman, et quand on a compris le pourquoi et le comment, la résolution de l'enquête apporte peu de surprises. Je donnerai sa chance au tome 2, Le Prédicateur, parce que ça reste un moment agréable, mais si tu es fan de polars et que tu aimes être surpris.e, passe ton chemin...
- Gaijin, T01, de deux mecs italiens dont je me rappelle plus (edit : Luca Blengino & Luca Erbetta).
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J'ai fait la gueule quand j'ai pioché ce titre qui était dans ma PàL depuis un millier d'années (en fait depuis 2011 mais vous savez qu'un livre qui moisit dans une PàL depuis huit ans fait cet effet). Niveau histoire, j'étais pas super emballée par l'idée de suivre un métis nippo-américain qui travaille comme détective privé à la solde des clans de yakuzas tokyoïtes. Mais ensuite je me suis laissée happer par l'histoire. Alex, surnommé Gaijin, l'étranger, est estimé de chacun de ces clans pour son efficacité et sa neutralité et il les informe de sa disponibilité par un bouquet blanc installé dans sa salle d'attente, remplacé par un bouquet rouge quand ses services sont déjà requis par un des clans, car il ne travaille jamais pour deux personnes en même temps. Autant j'ai parfois eu du mal à me rappeler à quel clan appartenait quel gus, autant ça ne m'a pas dérangée pour suivre la globalité de l'action dans cette BD, et j'ai apprécié le personnage principal, d'un flegme à toute épreuve. Je pense que j'irai lire les deux autres tomes dans la foulée, comme quoi, des fois, faut faire confiance à son vieux soi.
- Paroles d'Honneur, de Leïla Slimani
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J'ai beaucoup aimé ce roman graphique qui raconte par le biais de femmes qui se confient à l'autrice sur ce que ça veut dire, d'être une Maghrébine. Dans des pays comme le Maroc, qui oscillent entre lutte pour la liberté sexuelle et puritanisme religieux, ce sont des milliers de femmes qui sont obligées de vivre hypocritement, affichant un visage pieux et soumis face à la famille et libéré devant les amis. En découvrant des anecdotes comme cette tunisienne qui a du mal à trouver un appartement seule parce que c'est mauvais genre, cette jeune femme qui s'est fait traiter de pute pour s'être épilé les sourcils ou cette pauvre femme qui a été battue par son mari, a eu le courage de s'enfuir chez ses parents et dont ceux-ci l'ont chassée de chez eux parce qu'elle les déshonorait, je me dis qu'il y a encore tellement de chemin à parcourir pour que les femmes soient simplement traitées comme des égales, mais Slimani a l'intelligence de finir son ouvrage sur des notes optimistes, sur ces paroles qui commencent à se libérer et l'espoir d'un lendemain meilleur."Les hommes marocains, ils ont le démon entre les jambes".
Commencés :
- Vous Descendez ? de Nick Hornby
J'en suis au premier quart et je suis déjà séduite, pourtant le postulat de départ était pas super joyeux, en mettant en scène quatre personnes qui sont toutes, pour des raisons très différentes, montées sur le toit d'un immeuble pour se suicider le soir du Nouvel An. J'avais peur d'un truc un peu moralisateur-ouin-ouin même si le titre était plutôt comique, mais le roman se révèle à la hauteur, et me fait pouffer régulièrement.
- Nos Vies en l'Air de Manon Fargetton
J'avais demandé une Kube avec un roman young-adult qui évite d'empiler les clichés, et je me retrouve à lire deux romans avec le même point de départ. Lui, contrairement à Vous Descendez?, bizarrement, je le sens mal. Si j'ai bien compris c'est deux adolescents qui se retrouvent sur le même toit pour se jeter en bas, et vu que j'en suis à la page 6, je peux pas en dire plus, mais je parie que ça va finir en histoire d'amour super cucul. Ce serait dommage.(
