[illimité] Challenge Rougon-Macquart

Lecture prévue prochainement pour moi… je lirai ta chronique seulement ensuite Nicolas
Mais je suis d'accord avec ce que tu dis (ce qui n'est guère surprenant d'ailleurs quand on sait comment Zola travaillait).

Mise à jour faite

Je suis en train de le lire !
Pour l'instant je suis assez d'accord avec toi.
Le problème c'est que  juste avant j'ai lu La conquête de Plassans, j'ai "sauté" l'abbé Mouret que j'avais lu cet été. Cela me fait deux lectures successives sur le même thème.
Alors que Zola aimait changer de genre d'un livre à l'autre.

Dans la préface, j'ai lu qu'ici Zola avait souhaité faire un livre sans intrigue, et sans descriptions. La galerie de portrait est comme d'habitude très réaliste ... rien n'a changé, on dirait !

Bonjour !
Je viens de terminer Son Excellence Eugène Rougon.
Pour compléter ce que j'ai dit un peu plus haut, j'ai apprécié la façon avec laquelle Zola dépeint la bande de Rougon. Tous ces profiteurs sans scrupules, lâches et ingrats ...
Sinon, on comprend qu'après 6 tomes dont trois (La curée, la conquête et donc Eugène) ont la même thématique des affairistes et des politicards, Zola ait changé de thèmes pour les romans suivants jusqu'à L'argent. Eugène Rougon était déjà un peu redondant, je ne vois pas ce qu'il aurait pu montrer de plus sur le sujet.

Au final une lecture qui est loin d'être la meilleure de la série mais qui se lit tout de même avec intérêt.

Je profite de l'occasion pour vous signaler deux BDs :
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Cette BD raconte l'histoire de Zola et des femmes de sa vie, leur influence sur sa vie et son oeuvre. Très instructif.

Et cette adaptation de La curée, avec un Saccard plus exécrable que jamais !
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https://www.dargaud.com/bd/Zola

Bonsoir,
(Ça faisait longtemps)

Il y a une semaine environ, je terminais Le Ventre de Paris.

Voici mon avis en bref ;)

Mon 1er sentiment est d'avoir été frappée par l'aspect très visuel du récit.

Les descriptions du marché, des Halles, des étalages, c'était comme regarder un tableau. Pas une nature morte hein, non quelque chose de très vivant, avec des couleurs, du mouvement, et même, du bruit et des odeurs.

Ensuite, il y a eu la rencontre avec les gens qui animent ce marché, ce quartier et même au-delà.
Une large palette de visages et caractères plus ou moins attrayants, le meilleur et le pire de l'humain.
Des envies, des jalousies de bas étage, des trahisons, des amitiés, des liens du sang qui ne tiennent pas la route quand il est question de préserver son petit statut et son pognon.

Un Paris en ébullition, qui gronde.

Et encore une fois, j'ai été frappée des messages délivrés par Zola, tellement d'actualité, intemporels.

Ce Ventre de Paris est succulent, un grand classique.
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Je vous souhaite une bonne fin d'année.
Rendez vous en 2020 pour la suite (j'espère). :)