Bien le bonsoir par ici,
C’est un peu dur, en ce moment : le moral joue aux montagnes russes, et parfois, des vagues d’angoisse et de tristesse débarquent sans raison apparente. Pourtant, aujourd’hui a été une bonne journée : j’ai relu mon cours d’histoire en entier, et j’ai même réussi à écrire une chronique immédiatement après avoir fini ma lecture, ce que j’arrive à faire très rarement … Mais rien à faire, je me sens vide et découragée, ce soir.
Sinon, j’ai regardé un épisode de The 100 (S6E13) !
Bilan série : The 100 (saison 6)
<image>Clairement une saison qui me réconcilie totalement et parfaitement avec la série : j’ai tout simplement adoré cet arc narratif. L’arrivée sur une nouvelle planète avec ses bizarreries climatiques et surtout la découverte d’un peuple humain issu d’une ancienne mission d’exploration spatiale, ça a de quoi donner un nouveau souffle à l’histoire ! On pouvait craindre un simple remake de la première saison, mais bien qu’il y ait des similitudes, on est dans quelque chose de nouveau, et j’aime beaucoup !
Contrairement à la saison précédente qui accusait un sérieux déséquilibre au niveau de la gestion du rythme, j’ai ici trouvé que c’était parfaitement bien géré : chaque épisode avait ses moments plus « calmes » et ses passages drôlement plus haletants, il y avait du mystère, de l’action et de l’émotion … Et surtout, les scénaristes n’ont pas hésité à nous faire des frayeurs et à déchirer nos petits cœurs pour mieux les rafistoler par la suite. Car on s’en doute, globalement, ça se finit bien (je dis bien « globalement ») !
J’ai beaucoup apprécié la thématique de la culpabilité, de la rédemption, du besoin de ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé. Il y a une réelle évolution des personnages, même si l’envie viscérale de protéger les siens reste bien présente. Cette série a cela d’intéressant qu’elle montre bien que le bien et le mal, c’est plus compliqué que ça n’en a l’air, que parfois, il n’y a ni bonnes ni mauvaises solutions : on fait ce qu’on peut, tout simplement. Je suis ravie de l’évolution d’Octavia, j’ai l’impression de la retrouver enfin !
Et puis, il y a ce cliffhanger final, atroce pour moi qui doit attendre que la saison suivante arrive sur Netflix … Quel dommage que ça soit aussi la dernière !
Sur le blog aujourd’hui : une chronique
▸ Whisper, tome 5 : La légende de la guerrière de Lea Schmidbauer [BBM]
<image>Un opus qui me faisait un peu « peur », à cause du changement de personnage principal, mais mes craintes ont rapidement été balayées : Ari est vraiment très attachante, et elle a clairement la carrure pour porter à son tour l’histoire sur ses épaules ! Et quelle histoire ! C’est à la fois très haletant et très émouvant, il y a ces intrigues qui s’entremêlent : celle qui tourne autour du pauvre Whisper, celle qui tourne autour du haras en danger, et Ari représente le point où se rencontrent ces deux fils rouges. En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai une fois encore adoré ce tome … peut-être même plus encore que les précédents !
Pour en savoir plus, c’est par ici !
Lecture terminée : mon avis final
▸ La 5e vague, tome 3 : La dernière étoile de Rick Yancey [BBM]
<image>Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce fut laborieux. Laborieusement long et laborieusement décevant – même si la fin rattrape un peu le coup. Pendant un moment, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de livre : entre Cassie qui n'est plus que l'ombre d'elle-même (elle est où, la grande soeur badass qui est prête à aller décrocher la lune, Saturne et même le Soleil si cela était l'unique moyen de sauver son petit frère adoré ?) et l'intrigue qui prend un revirement complétement parachuté (c'est bien beau de vouloir amener des grandes révélations fracassantes, encore faut-il qu'elles s'inscrivent harmonieusement dans l'ensemble de l'intrigue, ce qui est bien loin d'être le cas ici), j'ai plus d'une fois songé que l'auteur avait bu ou fumé quelque chose de pas très net avant d'entamer la rédaction de ce dernier opus.
Disons-le simplement : je me suis ennuyée durant toute la première moitié, et si je m'étais arraché un cheveu à chaque fois que je soupirais ou grognais de frustration, je serai sans doute chauve à l'heure qu'il est. Heureusement, arrivé au milieu de l'histoire, l'auteur s'est brusquement repris, a redonné son caractère (presque) normal à Cassie, et nous offre à nouveau quelque chose de bien palpitant, de franchement haletant, presque à la hauteur des premiers tomes.
Alors bien sûr, je reste assez perplexe quant à LA révélation de l'opus, qui vient remettre en question tout ce sur quoi était implantée l'intrigue, et qui reste un peu trop nébuleuse pour s'intégrer correctement à l'histoire, mais je dois reconnaitre que j'ai été captivée par la fin. Je m'attendais à être surprise, je m'attendais à être déchirée, et je l'ai été : je ne m'attendais clairement pas à ce qu'il ose nous faire ça. C'est atroce, mais qu'est-ce que c'est beau aussi. Tout est accompli, pourrait-on dire.
Et même si l'auteur nous laisse avec une fin ouverte tout ce qu'il y a de plus cruelle, je trouve que c'est opportun ici : l'histoire est loin d'être terminée, elle ne fait que commencer, l'histoire d'une humanité à la recherche d'elle-même, l'histoire d'une humanité qui doit se choisir elle-même. On ne sait pas ce qu'il adviendra, mais une chose est sûre : ce troisième tome avait franchement mal débuté, mais il s'est relativement bien rattrapé, au point que je pense garder une bonne impression de la trilogie dans son ensemble, alors que c'était loin d'être gagné ...
Point lecture du jour
<image>▸ Le cœur des louves de Stéphane Servant [BBM]
Après avoir eu deux parfaits coups de foudre et coups de cœur pour La langue des bêtes et Sirius, il est temps aujourd’hui de me plonger dans un nouveau récit de Stéphane Servant, dont j’apprécie tellement la plume pleine de poésie. Je n’ai lu qu’une petite vingtaine de pages pour l’instant, mais je retrouve déjà avec plaisir cette ambiance à la fois douce et rude qui caractérise ses récits, et je trépigne déjà d’impatience à l’idée de me plonger plus en avant dans cette histoire, qui promet d’être aussi belle que cruelle, comme toujours avec lui …