@LittleGuizmo → Merci pour ton soutien ! Je pense que ça va progressivement s’arranger une fois que mon dernier partiel sera passé et que j’aurai bouclé tous mes services presse et lectures imposées/communes qui s’accumulent. Je me sens submergée en fait, donc ça ira mieux, j’espère, quand tout se sera calmé …
@Noemie.lsth → Il est vrai que les passages où Alice et Célia sont louves sont vraiment très puissants, ils me donnaient la chair de poule ! Plus généralement, tous les passages dans la montagne sont magnifiques, je trouve.
Il est vrai que je me suis sentie très proche de Célia. On n’a rien en commun dans notre expérience de vie, et pourtant, j’avais parfois le sentiment d’être elle, ou qu’elle était moi …
Bien le bonsoir par ici,
J’entre dans la phase « je suis dépassée par les événements » : j’ai le sentiment d’avoir trop de choses à faire en même temps, trop de choses à penser, et j’ai parfois l’impression de me noyer, même si je sais qu’objectivement je n’ai pas « grand-chose » à faire. Mais tout s’embrouille dans ma tête et je n’arrive plus à suivre. Je déteste ces périodes de déprime, et j’ai le sentiment que celle-ci va être particulièrement difficile à surmonter …
Sinon, j’ai regardé un épisode de Heartland (S2E18) ainsi qu’un film : Tallulah !
Bilan série : Heartland (saison 2)
<image>Après plusieurs mois d’interruption due à un changement de routine, je me suis replongée avec joie dans cette série incroyablement réconfortante ! J’ai toujours aimé les séries qui nous font suivre, tout simplement, la vie quotidienne d’une famille, un peu comme La petite maison dans la prairie : c’est dans la « banalité » que se situent parfois les plus belles histoires, et c’est ça que j’apprécie vraiment dans cette série.
Alors il faut le reconnaitre : je suis un peu tristounette que les chevaux ne soient plus au cœur de cette deuxième saison, mais dans le même temps, j’aime tellement les diverses intrigues qui se nouent ici. C’est tantôt émouvant, tantôt drôle, tantôt frustrant également, mais toujours tellement apaisant : quelles que soient les épreuves, ça se finit toujours bien, et ça redonne vraiment le sourire, quel plaisir !
Sur le blog aujourd’hui : une chronique
<image>▸ Flocons d’amour de John Green, Lauren Myracle et Maureen Johnson [BBM]
Une lecture qui donne le sourire, car c’est drôle et décalé, parfois à la limite de l’absurde, car c’est mignon et émouvant, et car c’est plus profond que ça n’en a l’air au premier abord. Ça n’a rien d’un chef d’œuvre, c’est juste une petite parenthèse de douceur et de rire dans ce monde qui semble parfois si cruel et si terrifiant : je suis d’avis qu’on a parfois tous besoin d’une bonne dose de bons sentiments pour retrouver foi en l’humanité et en la vie. Parfois, croire aux miracles de Noël, ça peut faire du bien au moral, même si c’est affreusement « niais » !
Pour en savoir plus, c’est par ici !
Lecture terminée : mon avis final
<image>▸ Le cœur des louves de Stéphane Servant [BBM]
Avant même d’ouvrir ce livre, je savais que j’allais être secouée en profondeur. Car certaines histoires ne sont pas faites pour être racontées : elles doivent être vécues, et Stéphane Servant a ce don, celui de faire vivre à ses lecteurs les histoires qui se cachent au cœur de ses livres. Par les mots qu’il manie avec un génie incroyable, par la poésie qu’il distille dans chaque phrase, il nous transporte au cœur de ce petit village reculé, où le poids du passé et des secrets pèse comme l’enclume sur les cœurs.
Et nous cheminons aux côtés de Célia, de sa grand-mère Tina, et aussi, plus discrètement mais tout aussi surement de sa mère Catherine. Trois générations de femmes, et le même fardeau à porter : celui des regards et des jugements, celui de la haine et de la peur. Mais Célia refuse de se plier au silence ancestral, refuse de rentrer dans le moule que les hommes imposent aux femmes. Alors elle se fait louve, se fait prédatrice pour ne plus être proie, chasseuse pour ne plus être victime.
Il y a alors cette étincelle de fantastique qui surgit, sans pour autant s’affirmer clairement : on peut n’y voir qu’un symbole, on peut y voir de la magie, à chacun de choisir son niveau de lecture. Mais dans un cas comme dans l’autre, il y a ce cœur qui bat, celui de la liberté, celui de la vie, coute que coute. Il y a le passé qui façonne, le présent qui doute et l’avenir qui rêve. Il y a la nature sauvage qui se fait refuge.
C’est une histoire aussi belle que cruelle, une histoire où humanité et bestialité s’entremêlent, une histoire qui vous prend aux tripes. Je suis sous le charme, sous le choc, coup de poing, coup de cœur, coup de foudre. Et j’ai le cœur qui bat encore à mille à l’heure.
Ma prochaine lecture
<image>▸ La porte des temps imaginaires de Mido [BBM]
La directrice de la collection Saute-Mouton des éditions Ex-Aequo m’a une fois de plus envoyé leur nouveauté en service presse. Je n’ai aucune idée de ce qui m’attend dans ce tout petit roman d’une centaine de pages, mais les deux ouvrages de l’autrice que j’ai lu jusqu’à présent m’avaient beaucoup marquée. Du coup, je pense que je vais passer un petit moment bien sympathique avec ce petit livre !