@Morgane 77 → Justement, Neurotribus est un livre qui veut montrer que l’autisme n’est pas quelque chose de malheureux, un état sur lequel il faut se lamenter, quelque chose qui fait pleurer, même pour les formes dites « sévères » ou « profondes ». L’autisme est une richesse, et c’est ce que l’auteur cherche à montrer …
Quand petit frère a été diagnostiqué, on nous avait dit qu’il ne marcherait ni ne parlerait jamais : il a désormais 18 ans, a eu son brevet avec mention très bien, est un grand bavard … Au début, on était « dévastés », mais on a rapidement compris que son autisme, c’était certes des difficultés, mais aussi une grande force, et une grande leçon de vie. Je suis moi-même autiste, et je ne vois pas ça comme une tragédie.
Et puis, ça reste avant tout un livre centré sur l’histoire de l’autisme, donc on n’est pas du tout dans un témoignage larmoyant ou je ne sais quoi : il est question de la découverte de l’autisme, puis des différentes recherches qui ont été faites, des combats des mères pour faire scolariser leurs enfants … C’est comme lire un livre d’histoire, mais pas sur un pays, mais sur une différence.
Donc clairement, je ne peux que te conseiller de ne pas te laisser arrêter par cette peur !
Bien le bonsoir par ici,
Quand ce n’est pas la tête, c’est le ventre : ce fut encore une mauvaise journée, j’avais bien trop mal pour faire quoi que ce soit de bien productif. J’ai tout de même vidé mon armoire, ne conservant qu’un misérable petit carton de vêtements pour les semaines à venir, j’ai emballé toutes mes figurines pop (ma bibliothèque est toute tristounette maintenant) … Rien de physique, mais des petits trucs utiles quand même.
Sinon, j’ai regardé un épisode des Chroniques de Shannara (S2E1) !
Lecture terminée : mon avis final
<image>▸ La nouvelle de Cassandra O’Donnell [BBM]
Un minuscule petit roman, mais ô combien riche, profond et puissant ! A travers ce tout petit récit destiné avant tout au jeune lectorat, l’autrice aborde de grandes thématiques on ne peut plus actuelle : elle nous raconte l’arrivée de la petite Haya, réfugiée syrienne qui ne parle pas encore parfaitement bien le français, dans un petit collège breton. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la « fraternité » prônée par notre devise nationale n’est pas au rendez-vous.
La jeune fille doit faire face à la haine, au mépris : on ne veut pas d’elle ici. On lui crache de retourner chez elle : mais chez elle, c’est la guerre. On lui ordonne de retourner se jeter sous les bombes, au lieu de venir « parasiter » les autres … Mais le plus terrible, dans tout cela, c’est qu’on sait pertinemment que ce n’est pas de la fiction. Et cela fait mal, atrocement mal. Comment des hommes, qui se veulent civilisés, sont-ils capables de prononcer des phrases aussi cruelles ? C’est quelque chose qui me dépasse …
Mais heureusement, Haya va croiser la route de Gabriel. L’amitié qui nait entre les deux adolescents est vraiment très jolie, elle redonne foi en l’humanité : il y a encore des cœurs suffisamment grands pour faire preuve de tolérance et de bienveillance. Cela fait du bien. C’est aussi une belle histoire de famille, avec la grand-mère de Gabriel qui dévoile peu à peu son passé, avec les deux frères qui apprennent enfin à s’apprécier … Bref, j’ai passé un très bon moment avec ce tout petit livre qui devrait être lu par tous !
Point lecture du jour
<image>▸ Harry Potter, book 7: Harry Potter and the deathly hallows de J.K. Rowling [BBM]
[Chapitre 8] Je ne le redirais sans doute jamais assez, mais j’aime vraiment beaucoup comment J.K. Rowling introduit très progressivement tous ces petits indices qui finissent par se réunir pour former LE tout. C’est un chapitre vraiment très riche. Tout comme Harry, on ne sait plus trop que penser au sujet de Dumbledore, avec toutes ces informations contradictoires … Et on se demande ce que fomente Voldemort. Et la fin du chapitre, c’est à la fois très sobre et incroyablement flippant, brrr !
[Chapitre 9] Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça commence fort : ils ont à peine le temps de se remettre de leurs émotions qu’il faut déjà fuir. Heureusement qu’Hermione est là pour penser à tout, même si elle a cette fâcheuse tendance à être un peu trop autoritaire et « il suffit de » : franchement, c’est bien gentil de sa part de dire à Harry de fermer son esprit, mais je suis pas sûre qu’il soit en état de le faire quand Voldy est en pleine crise de nerf !